The Party Aint Over Yet, c’est le titre du nouvel album de STATUS QUO, en forme de clin d’œil : non, ce n’est pas encore fini, quelle longévité ! Notons toutefois qu’à l’heure où cette chronique est publiée, la tournée anglaise a été interrompue et les neuf dernières dates purement et simplement annulées pour cause d'hospitalisation de Rick Parfitt (ennuis de larynx). Souhaitons lui un prompt rétablissement. Venons en à l’album, et là, il me faut tout d’abord avouer qu’après avoir supporté le groupe depuis quasiment ses débuts, j’avais décroché depuis In The Army Now, soit deux décades maintenant. Dès les premières notes, il apparaît que les bougres n’ont absolument rien changé à leur musique, mais à défaut d’innovation, il faut se rendre à l’évidence, la pêche, j’oserais dire la flamme, sont au rendez vous. La recette du bon vieux boogie rock semble inépuisable, The Party Ain’t Over Yet le démontre d’emblée, ce mid tempo léger avec son refrain simple mais ténu aurait fait le bonheur des radios dans le passé, mais il n’est pas sûr que ce soit dans leur style d'aujourd’hui ! Gotta Get Up And Go suit avec une magnifique intro, marque de fabrique du groupe, avec un rythme endiablé, puis c’est un nouveau hit en puissance : All That Counts Is Love, une très belle ballade bluesy Familiar Blues que l’on fredonnera sans effort, The Bubble plus original dans son approche plus pop rock, et retour au bon boogie très Quo : Belavista Man. Après deux morceaux un peu moins inspirés, le hard boogie repart de plus belle avec de nouveaux standards, et l’album se termine en douceur sur une nouvelle ballade : This Is Me. Voila donc une musique qui semble intemporelle, et défendue avec flamme par un groupe qui semble ne pas se soucier des modes, le résultat est probant et ravira tous les amateurs du genre, ceux qui n’avaient pas été convaincus resteront bien sûr sur leur positions.