En 1997, le producteur Joey Carbone – producteur entre autre de Joseph Williams et John O Banion - décide de lancer un projet avec ce qu’il considère comme les meilleurs chanteurs de Westcoast Music. Il réunit donc une dream team composée de Bobby Kimball, Joseph Williams pour le coté TOTO et Bill Champlin et Jason Scheff pour le coté CHICAGO. Le but est de reprendre à cappella – qui n’est pas un lieu comme le croyait Jeanne Mas - des standards de la musique Californienne. Le résultat c’est ce California Dreamin et je dois dire que je ne m’en remets pas. Avant de rentrer à la Star Ac je décréterais obligatoire le fait d’écouter cet album et le suivant. En effet, au niveau performance vocale on est au dessus de la perfection. Même Bobby Kimball – qui dans Toto est loin d’être ma tasse de thé - se ballade comme jamais. De plus, on est loin d’un album chiant ou endormant. Il y a un swing, un rythme d’enfer. Nos quatre compères en plus de chanter nous font la rythmique. Pas besoin d’instrument dans ce cas là, ils se débrouillent très bien sans. Souvent, en plus, dans ce genre de projet, un chanteur se détache plus qu’un autre car mieux servi par les morceaux. Là, c’est égalité parfaite. Ils sont tous au sommet que ce soit en chant principal qu’en chœurs. Tous les standards y passent, California Dreamin des BEACH BOYS formidablement revisité, Rikki Don’t Lose My Number de STEELY DAN, Hotel California des EAGLES – où ils se permettent de faire les solos de grattes -, Takin It To The Streets des DOOBIES BROTHERS, We’re All Alone de BOZ SCAGGS… Bref que des mauvais titres par des groupes de baloches. C’est grâce à des albums comme celui-ci que mon amour pour la Westcoast Music a existé, existe et existera. A noter que cet album ainsi que le suivant sont disponibles sur cdbaby.com, mais pour l’instant qu’en version MP3.