Cornerstone restera mon premier choc musical. En
effet, quand à 9 ans, vous vous prenez cet album dans la tronche, vous
avez du mal à vous en remettre. Vous n’aviez jamais entendu ça
auparavant, et vous vous dites, à partir de maintenant c’est vers
ce style de musique que toute mon attention va se porter. En effet, je pense
qu’en matière de mélodies, d’arrangements, de performances
vocales, Cornerstone est un des albums les plus aboutis de tous les
temps. Juste un truc qui m’énerve quand je repense à mon
vynil, c’était la pochette qui entourait le disque qui était
une sorte de cellophane tout fin, ce qui faisait que pour ranger le vynil fallait
s’accrocher. A part ça, que dire si ce n’est de se délecter
de ce chef d’œuvre absolu. Des mégas bombes comme la sublime
ballade Babe ou Dennis De Young chante comme jamais. Lights
et son intro ravageuse. Why Me et son déluge pianistique.
Never Say Never, la légèreté à
l’état pur. Boat On The River un classique de
chez classique, mais une ballade magique. Le très rock et enjoué
Borrowed Time, le magique First Time et l’apothéose
de Love In The Midnight. Bien sûr il reste toujours le
petit bémol sur la compo interprétée par James Young, Eddie,
mais là, ça passe facilement tellement le reste du cd est grandiose.
Une grosse baffe qui encore aujourd’hui me retourne la tête et les
oreilles.
Tracklist :
01. Lights
02. Why Me
03. Babe
04. Never Say Never
05. Boat on the River
06. Borrowed Time
07. First Time
08. Eddie
09. Love in the Midnight
|