Chris Daughtry est né en 1979 aux USA. Il participe à la cinquième saison de la "Nouvelle Star" US (American Idol). Il se fait éliminer alors qu’ils n’étaient plus que quatre, mais il marque l’émission avec ses interprétations de titres de BON JOVI, FUEL, CREED, BRYAN ADAMS, QUEEN entre autres. Pas du tout gêné par cette élimination prématurée, il profite de sa notoriété naissante pour sortir en novembre 2006 son premier opus avec son groupe. Et c’est le carton plein aux USA ! Reprenons un peu les chiffres : 2.300.000 copies vendues en quelques semaines, double disque de platine et en tête au Bilboard pendant plusieurs semaines. J’avoue que j’étais assez curieux de savoir ce que ce premier opus allait nous réserver. Je l’ai déjà découvert par l’intermédiaire d’un ami mais sans y attacher plus d’importance que cela. J’avais à l’époque beaucoup de cds à écouter. A première écoute, ça m’avait semblé bien mais sans plus. J’ai bien fait de le réécouter car dans le genre pop rock US, il a la palme. Ce cd est une bombe mélodique à l’état pur. Ca faisait longtemps que dans le genre, un album ne m’avait autant plu, si ce n’est le dernier Jeremy Camp. On attaque fort avec It’s Not Over, un hit qui mêle finesse et puissance. Finesse sur le couplet et puissance sur le refrain hyper mélodique. Used To lorgne du coté de groupes comme MERCY ME, quel refrain… J’ai vu qu’il remerciait Dieu à la fin du cd, il serait pas un peu chrétien ce Monsieur ? Je dis ça, car pour pondre des titres de ce niveau, je ne vois que ça. Avec Home on se calme un peu et on lorgne vers la Country Rock à la KEITH URBAN. Là aussi le refrain est imparable et rentre dans la tête pour ne plus en sortir. Après arrive le must, Over You. Comment dire… Je n’ai même pas de qualificatif pour décrire cette compo ; magique peut-être. Crashed ressemble à du GOO GOO DOLLS de haut niveau. Pas le meilleur titre, mais efficace tout de même. Feels Like Tonight repart de plus belle toujours avec ces refrains entêtants. Sur What I Want, on relève la présence d'un invité de marque en la personne de SLASH. Une compo très courte mais qui déchire. Du NICKELBACK en plus mélodique. Breakdown débute de façon plus calme avec un refrain atmosphérique, mais plus le titre avance plus on lâche les chevaux surtout au niveau de la gratte qui dépote un max. Gone débute sur des notes que n’aurait pas renié LIFEHOUSE, mais là aussi le refrain vient contrebalancer le début fort calme. There And Back Again est le morceau le plus hard du cd. Une intro à la basse rutilante, ensuite Daughtry se fait hurleur. Heureusement le refrain se veut plus mélodieux, néanmoins la petite faute de goût du cd. All These Lives est un hit typique de la scène pop rock US actuelle. Un titre magnifique à écouter en boucle. On termine sur la sempiternelle ballade avec What About Now. Et là encore Daughtry atteint son but, nous faire passer un très bon moment. Certains trouveront peut être qu’il n’y a pas une grande originalité dans cet opus et ils auront sans doute raison, néanmoins moi je m’en tape de l’originalité quand un artiste arrive a me toucher avec ses compos. Je dois dire que Daughtry avec son look à la Vin Diesel y est arrivé bien au delà de mes espérances.