J’aurais tendance à dire on prend les mêmes
et on recommence. En effet, le premier album est sorti deux ans plus tôt,
et en 1985 sort son petit frère avec la même qualité dans
le contenu et les mêmes intervenants à peu de chose près.
Par contre, là ou le premier album s’était pas mal vendu,
celui-ci va se vautrer complètement. Ceci explique peut être en
partie qu’à partir du cd suivant, Bolton va un peu changer son
fusil d’épaule au niveau musical même si ca va se faire progressivement.
Pourtant, cet Everybody’s Crazy est un sacré bon album
de rock FM, AOR, Hard FM qui a été classé par un magazine
spécialisé dans le top 100 des plus grands cds AOR de tous les
temps. Effectivement, le premier était déjà très
bon, celui-ci lui est encore supérieur. Save Our Love qui
ouvre l’opus a été composée comme Fool’s Game
qui ouvrait le précédent par Mark Mangold, et comme le titre pré-cité
c’est une bombe AOR à l’état pur, un hit intemporel.
Everybody’s Crazy est certainement le titre le plus hard
que Bolton ait enregistré, la guitare de Bruce Kullick y fait des ravages.
Pour le reste on peut pointer la superbe ballade Call My Name
où Bolton fait étalage de sa classe vocale. L’hymne AOR
Everytime, absolument magique avec un refrain en béton
armé. Le très bon également Desperate Heart
co-écrit par Randy Goodrum où on retrouve ce son de synthé
typique des compos de Goodrum, ce titre sera repris d’ailleurs par JEFFERSON
STARSHIP. Le reste du cd étant composé d’autres morceaux
AOR de haute volée, en clair : rien à jeter. De plus la prod est
assurée par Neil Kernon, qui est loin d’être un manchot,
ce qui donne à l’opus un son grandiose qui n’a pas pris une
ride à ce jour. Ceux qui ont aimés le premier Bolton aimeront
également celui-ci, ceux qui ne connaissent pas cet Everybody’s
Crazy, allez y, jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçu…
Tracklist :
01. Save Our Love
02. Everybody's Crazy
03. Can't Turn It Off
04. Call My Name
05. Everytime
06. Desperate Heart
07. Start Breaking My Heart
09. Don't Tell Me It's Over
10. You Don't Want Me Bad Enough
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