La chanteuse ROBIN BECK revient à
ses premiers amours avec Do You Miss Me : le rock mélodique. La question
posée par le titre de l'album trouve une réponse évidente.
Les fans n'ont certainement pas oublié le flamboyant Trouble Or Nothing
sorti à la fin des années 80. Robin non plus !
Bonjour
Robin. Avant tout, je tiens à répondre à la question de
ton nouvel album. Oui, tu nous as beaucoup manqué !
Robin Beck : C’est sympa à entendre !
Je pense que la plupart des fans n’imaginaient
pas que tu reviendrais un jour dans le rock mélodique typé 80’s,
et surement pas juste quelques années après l’enregistrement
de Wonderland, qui était à mon avis un sympathique album
de pop moderne. C’est une excellente surprise pour moi, celà dit.
Tu peux nous expliquer comment c’est arrivé ?
C’était le moment. J’ai toujours aimé le rock mélodique
et c’est vraiment ce que j’aime chanter. Dès que James (mon
mari – ndt : James Christian, of course) a terminé son
album avec Frontiers, j’ai voulu faire le mien. Ca sonnait tout à
fait naturel pour moi, et ça me manquait.
Tu sais probablement que ton second album (Trouble
Or Nothing) est toujours considéré comme un classique de
l’AOR féminin. Est-ce que ce retour à tes racines est un
moyen de dire merci à tes fans pour leur fidélité ?
Oui, absolument ! Personne ne me connait mieux que les fans qui ont acheté
Trouble Or Nothing, et ils ont été très patients
avec moi... Je leur devais bien ça.
Quelle était ta première idée
? Faire une suite à Trouble Or Nothing ?
Je n’en avais aucune. Je suis passée d’un label à
l’autre, chacun ayant une vision différente... C’est un peu
dur à expliquer, mais pour faire court, ils m’ont encouragée
à être plus pop.
Retrospectivement, que penses-tu de Trouble Or
Nothing ?
Que c’était le meilleur disque que j’ai fait jusqu’à
maintenant...
Je suppose que tu écoutes toujours du rock des 80’s. Quels
sont tes albums ou artistes favoris de cette époque ? Ceux qui ont totalement
résisté à l’épreuve du temps pour toi...
Aerosmith, les Beatles, House Of Lords bien sûr et tous ceux avec un bon
guitariste figurent au top de mes préférences.
A vrai dire, jusqu’il y a quelques semaines,
je n’étais pas au courant de ton tout premier album sorti en 1979.
Comment sonnait-il ?
C’était un disque de rhythm’n’blues produit par Kenny
Lehman. Luther Vandross, Irene Cara illuminaient les enregistrements de leur
immense talent. Luther et moi avons en fait écrit une chanson ensemble,
il nous a quittés maintenant.
Beaucoup de grands compositeurs des 80’s ont
contribué au nouvel album, comme Desmond Child ou Michael Bolton. Ont-il
écrit ces chansons spécialement pour toi ?
On pourrait le penser, mais pas vraiment... En fait ces chansons m’avaient
été proposées il y très longtemps, je les avais
mises de côté, car je savais qu’un jour je referais un album
rock, et que ces chansons seraient parfaites.
Comment as-tu choisi ces chansons ? Devaient-elles
sonner 80’s pour figurer sur le cd ?
Non, en fait la plupart n’avaient pas cet aspect avant que Fabrizio Grossi
et James Christian ne les retravaillent. C’était d’excellentes
chansons qui avaient juste besoin d’aller à l’école
du rock... et elles sont toutes sorties diplômées avec mention.
Concernant
l’enregistrement, je suppose que la manière dont tu travailles
de nos jours est un peu différente de ce que tu as connu lorsque que
tu étais sur un plus gros label. Est-ce encore confortable de faire de
la musique avec ce que je suppose être un bien plus modeste budget ?
Quand tu as des gens comme James Christian et Fabrizio Grossi qui travaillent
dessus, ça revient au même que si tu avais dépensé
plus. On travaille juste de manière plus judicieuse.
Tu as quitté Reality Entertainment pour rejoindre
Frontiers. As-tu été insatisfaite du travail de ton précédent
label ?
Tu le dis. Et je le pensais. Très insatisfaite. Mais nous faisons tous
des erreurs. C’était simplement de mauvais hommes d’affaires
séduits par l’idée de posséder un label. Ils oublient
que les artistes sont le principal outil de leur succès, et si tu ne
respectes pas l’artiste, tu ne réussiras jamais dans le domaine
de la musique. J’aurais préféré ne pas perdre mon
temps avec eux.
Sais-tu comment Wonderland a été
accueilli commercialement ?
Pas vraiment, je ne sais même pas où il est sorti en dehors de
l’Allemagne. Je n’ai même jamais reçu le moindre exemplaire
de la part du label à sa sortie. Ca m’a vraiment fait de la peine
pour eux.
Quelques mots sur Frontiers. Est-ce que l’expérience
de ton mari avec eux, en solo et avec HOUSE OF LORDS, été décisive
dans le choix de ton nouveau label ?
Oui, en quelque sorte. Il a eu une bonne expérience et c’était
important pour moi étant donné que j’avais été
affectée par le précédent label, et qu’ils avaient
bloqué ma carrière pendant quatre ans. Grâce à Dieu,
c’est terminé. Je suis contente de faire partie de Frontiers. Ce
sont des gens bien.
As-tu signé pour un autre cd chez eux ?
Pas encore. On verra si ils me le demandent.
Pour finir, quand pouvons-nous espérer une suite
à ce disque ?
D’une manière ou d’une autre, j’écrirai et enregistrerai
toujours, et il n’y aura plus de longues vacances pour moi... Je suis
de retour, et je veux rester. Vous pouvez aussi me retrouver sur mon site www.robinbeckrocks.com.
Vous y trouverez beaucoup de news, et bientôt de la musique, aussi bien
ancienne que récente.
Plus d'infos
sur ROBIN BECK
© Rockmeeting.com - Juillet 2005
|