CLAY AIKEN est un jeune Américain qui s’est
fait connaître en participant à la Star Ac US, American Idol. Il
a terminé second du concours mais pour beaucoup, et plus particulièrement
pour les maisons de disques, il méritait la première place. De
fait, il n’a pas attendu longtemps avant de signer chez une major qui
lui propose en 2003 d’enregistrer son premier album Measure Of A Man.
On découvre avec cet opus tout le talent d’Aiken qui nous délivre
avec une voix très chaleureuse une galette de pop FM de haute volée.
Le style du cd se rapproche du mouvement chrétien comme 4HIM, STEVEN
CURTIS CHAPMAN et MICHAEL W. SMITH entre autres. L’album se vend très
bien aux States et comme souvent dans ce pays, Aiken y va de son petit album
de chants de Noël. C’est leur truc chez eux, ils font tous des albums
de chants de Noël. On devrait le faire plus souvent en France. A quand
Vincent Delerm chantant Petit Papa Noel ou Benjamin Biolay dans Vive Le Vent
?? Bref après cet aparté de Noël, Aiken nous revient avec
un nouvel opus bien plus en adéquation avec Measure… Il
contient 10 reprises et 4 inédits. Encore un album de reprises, me direz
vous, y’en a marre ! Surtout que les derniers de Def Leppard, de Rick
Springfield, et de Styx n’ont pas fait l’unanimité. Mais
là, je dis attention, certes il y a dix reprises mais c’est du
très très haut niveau. Le problème principal lié
aux albums de reprises se trouve dans le choix des chansons. La y’a pas
photo, il n’y a que du lourd. Quand on reprend du BRYAN ADAMS, du RICHARD
MARX, du MR. MISTER, du FOREIGNER, on est forcément dans le haut de gamme.
Tous les titres ont étés réorchestrés avec une prédominance
de cordes qui donne un coup de jeune aux titres. De plus, Aiken fait parler
ses qualités vocales qui sont immenses. De temps en temps, j’en
arrive même à préférer ces reprises aux originaux
comme sur Right Here Waiting (Richard Marx) qui de ballade
très calme se transforme ici en mid tempo du meilleur goût. Tout
comme I Want To Know What Love Is (Foreigner) qui est ici magnifiée
en duo avec une chanteuse à la voix exceptionnelle : Suzie Moneil. Ce
titre de Foreigner avait tendance à me saouler, avec cette version, je
le redécouvre. La version de When I See You Smile de
BAD ENGLISH ferait presque oublier John Waite, c’est dire. Without
You de Nilsson et que tout le monde connaît suite à la
version de MARIAH CAREY est là aussi remise au gout du jour et on se
rend compte combien ce titre est bon. Sorry Seems To Be The Hardest
Word se rapproche de la superbe version originale d’ELTON JOHN.
Je mettrai juste un petit bémol sur Broken Wings que
je trouve moins inspiré que la version de Richard Page. J’ai même
eu plaisir à réentendre Everything I Do (I Do It For You)
de Bryan Adams, qui là aussi me saoulait un peu à force de l’avoir
trop entendu. Aiken se réapproprie le titre pour nous le faire redécouvrir.
Les quatre inédits sont dans la mouvance de ce qu’on retrouvait
sur le premier opus d’Aiken, c'est-à-dire excellents. Si vous ne
connaissez pas ce jeune artiste, je vous invite à vous procurer cet album
et le premier, vous ne serez pas déçu, bien au contraire.
Tracklist :
01. Right Here Waiting
02. Lonely No More
03. Without You
04. Every Time You Go Away
05. Sorry Seems to Be the Hardest Word
06. When I See You Smile
07. Thousand Days r
08. Everything I Do (I Do It for You)
09. Because You Loved Me
10. I Want to Know What Love Is
11. These Open Arms
12. Here You Come Again
13. Everything I Have
14. Broken Wings
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