Non, ce n’est pas une hallucination, ce deuxième
album de DIVINEFIRE sort à peine quatre mois après son prédécesseur,
mais il y a une explication toute simple à cela : Glory Thy Name
n’était d’abord disponible qu’au Japon fin 2004 et
il aura fallu attendre une signature sur le label Metal Heaven pour qu'il arrive
enfin dans nos bacs l’été dernier. Il n’empêche
que les sorties de ces deux albums ne sont séparés que de treize
mois, et tout joyeux luron qui sommeille en nous ne pourra s’empêcher
de penser : « Il faut battre le Fer Divin tant qu’il est chaud »,
surtout quand on sait que le chanteur du groupe, Christian Rivel, additionne
ici au moins son quatrième album de l’année, étant
aussi impliqué avec AUDIOVISION et FLAGSHIP (oeuvrant dans des styles
très différents) qui ont chacun sorti leurs premiers albums respectifs
cette année aussi. Une citation dans le livre des records serait presque
envisageable pour ce chanteur infatigable. Pendant ce laps de temps assez court,
le line up du groupe s’est étoffé d’un claviériste
et d’un guitariste à part entière, permettant au multi instrumentiste
Jani Stefanovic (I AM BLOOD) qui assurait ces instruments sur le précédent
opus de se focaliser sur la batterie et la composition. Le style de ce Hero
reste bien sur assez proche de Glory Thy Name, c’est à
dire un Metal puissant parsemé de touches Symphoniques (Secret
Weapon, Divinefire, etc…), la différence étant
sans doute plus à chercher au niveau de l’interprétation
de certains titres qui se veulent encore plus percutants, car si le chant et
les chœurs de Christian Rivel sont toujours exemplaires de mélodies
et de technique, Divinefire ont semble-t-il tenté de durcir le ton (Resurrection,
Open Your Eyes) sans que cela nuise à l’aspect mélodique
du groupe et il faut bien reconnaître que le résultat est convaincant
même lorsque certaines rythmiques flirtent avec le Metal extrême.
L’excellent guitariste Patrik Gardberg n’est peut être pas
étranger à cette forme d’évolution car son jeu est
souvent très agressif, mais il démontre aussi tout son talent
avec des solos parfois inspirés d’un Malmsteen ou d’un Michael
Romeo comme sur l’instrumental Cryptic Passages. La reprise
de QUEEN, The Show Must Go On, termine plus calmement l’album,
bien que la version de Divinefire soit plus musclée que l’originale,
mais puisque c’est un des traits de caractère du groupe, on ne
s’en plaindra pas car là aussi le résultat est intéressant.
Highlights : Secret Weapon, Leaving The Shadows, Open
Your Eyes, Cryptic Passages, The Show Must Go On…
Tracklist :
01. The Resurrection
02. Secret Weapon
03. Divinefire
04. Hero
05. United As One
06. Leaving The Shadows
07. Open Your Eyes
08. New Beginning
09. Cryptic Passages
10. The Show Must Go On
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