Que peut bien se cacher derrière une pochette pareille si ce n'est
de nouveaux disciples du sex, drugs & rock'n'roll ? Le détournement
de l'emblème de l'institution de l'érotisme Playboy semble confirmer
le premier point, le second n'est nullement requis, quant au troisième,
il vous explose aux oreilles dès les premières secondes de ce
mini album ! Après un live et un single autoproduits, les finlandais
de STEREO JUNKS passent tranquillement à l'étape suivante et
nous délivrent quatre titres qui répondraient aux intérrogations
qu'un savant fou pourrait se poser sur le résultat d'un croisement
entre HANOI ROCKS et BILLY IDOL ! L'influence des premiers est évidente
dans la conception rock'n'roll mi crade, mi soigné que semble vouloir
renvendiquer le jeune chanteur et songwriter Anzi Destruction qui conjugue
très efficacement énergie et accroche mélodique. Le jeune
Anzi et sa bande parviennent haut la main à enflammer ce disque en
seulement quatre titres qui mêlent un état d'esprit furieux à
une production (le cd est mixé par l'ancien producteur de 69 EYES Johnny
Lee Michaels) et des compos mûrement réfléchies. Voilà
quatre morceaux qui donnent envie de taper du pied et de se livrer à
l'inavouable dans un état de désinhibition extrême ! On
retrouve un esprit 80's fort sur ce disque qu'on pourrait également
rapprocher du L.A. GUNS d'antan, avec ce parfum de Billy Idol évoqué
plus haut, notamment dans le chant de Anzi et sa manière d'alterner
passages furieux et intermèdes plus calmes comme sur le très
bon China White dont les riffs ne sont pas non plus sans
rappeler l'inégalable Steve Stevens. Il ne reste plus qu'à espérer
que les Stereo Junks ne s'arrêteront pas en si bon chemin. Ceux qui
ont apprécié PRIVATE LINE ou NAKED dernièrement n'accepteront
certainement pas d'en rester là !
Highlights : Suicide Angels, China White...
Tracklist :
01. Suicide Angels
02. China White
03. Doing Fine
04. Cold Blood
+ video China Blood