En préambule je remercie fortement le label Wounded Bird qui permet à tous le monde d’avoir dans sa discothèque des classiques en tous genres. En effet ce label de réédition a quand même sorti entre autres les deux STREETS, les deux premiers FIONA, le premier ROSSINGTON, le Anywhere You Go de DAVID PACK, The Lace de BENJAMIN ORR et donc le tout premier album d’un pape de la Westcoast, ROBBIE DUPREE. J’avoue que j’ai du un peu me faire violence afin d’acquérir cette galette. Je n’avais en ma possession jusqu'à présent qu’un seul album de lui : Walking On Water de 1993, ce dernier étant loin de m’avoir emballé. Je n’y ai jamais trouvé ces mélodies imparables auxquelles je m’attends quand j’écoute un album de Westcoast. A l’écoute de ce premier album qui date de 1980, je me rends compte que j’aurais commis une grave erreur de passer à coté de ce petit chef d’œuvre. Alors certes certains esprits chagrins pourront y voir une pale copie des DOOBIE BROTHERS ou bien de MICHAEL McDONALD en solo, mais ils auront tort. Certes il y a des similitudes, mais l’album regorge bien plus de choses qu’il ne le laisse paraître si on l’écoute d’une oreille distraite. Et puis comme comparaison, il y a pire… Le premier titre, Steal Away, ressemble effectivement comme deux gouttes d’eau au What A Fools Believe des Doobies. Mais comme lui, c’est une bombe à l’état pur. I’m No Stranger nous rappelle le Doctor In Love de JACKSON BROWNE avec ce petit plus au niveau d’un sax omniprésent. Encore un must. Et puis on enchaine les perles avec entre autres le remuant Hot Rod Hearts co écrit par BILL LABOUNTY. La ballade grandiose écrite par BILL CHAMPLIN et DAVID FOSTER, We Both Tried. Dans la série des albums Westcoast de grande qualité, ce premier opus de Dupree figurera en bonne place dans ma discothèque. Je pense aussi dans la vôtre pour ceux qui apprécient ce style.