Ce double live n'était à l'origine disponible qu'en import japonais. Comme son nom l'indique, il a été enregistré à Tokyo en 2002, avec le line up qui a travaillé sur Dreamtower quelques mois plus tard, ce qui explique qu'aucun titre de cet album ne figure dans la setlist de Burning Live In Tokyo. Dreamtower ne m'avait pas particulièrement excité, mais certains titres sortaient un peu de l'ordinaire metal neo classique. Mais comparé à ce qui est proposé sur ce live, il fait figure de chef d'oeuvre !

Que dire de ce disque ? La note parle d'elle même. Je dois dire que je me suis rarement autant ennuyé à l'écoute d'un album. Une heure quarante d'un spectacle fade, froid et interminable, interprété par des musiciens d'une virtuosité qui n'est plus à prouver, mais qui cherchent néanmoins à convaincre un auditoire à demi absent (on le serait à moins). Des titres d'une banalité affligeante, pour lesquels le seul intérêt palpable est de faire plaisir à ses interprètes. A la fin du premier cd, on a un peu l'impression de n'avoir entendu qu'un seul et même morceau durant près d'une heure ! Le chant haut-perché de Mark Boals ne m'avait par ailleurs jamais paru aussi insupportable. Si le premier cd n'a vraiment rien d'excitant, le second redouble quant à lui de médiocrité. On subit un à un les solos de chaque musicien jusqu'à l'indigestion totale.

Je m'efforce toujours de trouver du positif dans chaque album, mais je dois dire que le côté positif de ce Burning Live In Tokyo reste pour moi une grande énigme. Les fans ultimes de Yngwie Malmsteen apprécieront peut-être la prestation de son ancien poulain, mais les partisans d'une musique directe et sobre devront éviter ce live à tout prix. Les amateurs pourront en reprendre une dose avec le DVD dont la sortie est prévue à la même date.

Tracklist :