Je vais pas en faire des tartines sur SERGIO MENDES si ce n’est que c’est un compositeur Brésilien né en 1941 et qui a touché à tout ou presque. Ce n’est plus une carrière c’est le bottin de Pékin. Rien que sa discographie représente la population de Montceau Les Mines. Icône de la musique Brésilienne, il s’est aussi frotté au jazz, à la folk music et à la pop. Dans les années 80, il décide, à la manière de DAVID FOSTER, de réunir des artistes pour sortir des albums en anglais de pure Westcoast. Il s’entoure pour ce faire de Peter Wolf, producteur entre autre de CHICAGO, et de vocalistes comme Joe Pizzulo. Pour les musiciens bien entendu on retrouve la crème de la crème avec Jeff Porcaro, Dan Huff, Ernie Watts et Michael McDonald entre autres. Le résultat est magique car les deux cultures pop, rock blanche et bossa latine se marient à merveille. D’un coté des titres de pure Westcoast de l’autre des titres qui fleurent bon le Brésil avec une petite touche Anglo-Saxonne. En effet, ça sent le soleil, plus qu’un cd de Jean Louis Murat en plein désert, mais ce n’est pas non plus le Bois de Boulogne ou les plages de Bahia. Sur ce Brasil 86, il y a pour moi deux des plus grands morceaux Westcoast de tous les temps, j’ai nommé Take This Love et What Do We Mean To Each Other. Ces deux chansons interprètées par Joe Pizzulo sont d’une beauté indescriptible. De plus, Pizzulo est un chanteur à la voix d’ange. Dans le très très bon, les très rythmés Daylight et Non Stop, absolument parfaits dans le genre. Deux titres qui filent la pêche pour la journée. On continue dans les sommets avec It Hurts A Whole Lot More, là encore Pizzulo éclaire de tout son talent la compo. Dans le coté Latin on retiendra No Place To Hide et Your Smile, un parfait mix entre les deux cultures. Si un label avait la bonne idée de rééditer ce petit bijou, ce serait avec plaisir. Je finirais cette chronique en remerciant mon ami Vox qui m’a fait découvrir ce cd qui est absolument indispensable dans toute bonne discothèque Westcoast qui se respecte.