On ne présente plus JOSEPH WILLIAMS. Il est devenu une icône pour beaucoup depuis son passage dans TOTO comme chanteur pour deux albums, Fahrenheit en 1986 et The Seventh One en 1988. Pour beaucoup, ce dernier album est le meilleur du groupe et à fortiori Williams le meilleur chanteur que le groupe ait jamais eu. Il faut se rappeler qu’avant Toto, le bonhomme avait déjà sorti un album solo en 1981, ce I Am Alive étant le second. Il a fallu quand même huit ans depuis l’enregistrement de The Seventh One pour que Williams enregistre à nouveau un album en solo. Il s’entoure pour ce faire de son vieil ami Joey Carbone qui l’accompagne depuis longtemps, et de requins de studios comme l’autre banni de Toto (à l’époque) Bobby Kimball, mais aussi Bill Champlin et Jason Scheff de CHICAGO, Jay Graydon, Michael Thompson… L’album débute très fort avec Perfectly Clear, une composition dynamique qui aurait pu très bien se trouver sur un des deux albums de Toto que Williams enregistra. Un hit magistral, un peu dans la lignée de Goin Home qui sortira sur l’album XX de Toto. Heroes est une ballade au style très Chicago avec la guitare toujours enjôleuse de Michael Landau. Cool Night est un mid tempo typique Westcoast. I Am Alive - le titre éponyme - est une sorte d’hymne qui bénéficie de chœurs somptueux. Je citerai également le très enjoué Dirty Little War écrit par Jay Gruska et Unarm Your Heart où l’apport de Steve Porcaro aux claviers est prédominant. Ce titre rappelle Léa de l’album Fahrenheit de Toto. Le reste est fait de titres agréables, mais sans commune mesure avec la qualité de ceux précités. Avec cet album, Joseph Williams prouvait à ceux qui en doutaient encore qu’il est un grand chanteur et que son départ de Toto était une erreur qui nuira à la qualité du groupe jusqu'à Falling In Between.