BRIAN McDONALD est un auteur compositeur interprète Américain qui s’est nourri dans son enfance de musique classique. En 1987, il obtient un deal avec CBS pour sortir Desperate Business sous le nom Brian McDonald Group. Ce cd est produit par Beau Hill et est considéré, à juste titre, comme un must du Hard FM. Ensuite, le garçon se tourne vers l’écriture pour des artistes comme Fiona, Europe ou une artiste Française inconnue au bataillon, Marie France ! En 2000, le label MTM décide de le recontacter afin de sortir une nouvelle galette. Aidé par son ami guitariste Reb Beach, Brian enregistre à Minneapolis ce Wind It Up. Les influences du bonhomme forcent le respect, Led Zep, Kansas, Foreigner, The Babys, Paul Mc Cartney… plus des compositeurs classiques. Je considère ce Wind It Up comme une des meilleurs sorties du label MTM. En effet, Brian McDonald invente un style, une musique bien à lui. Un mélange entre Def Leppard, le meilleur de la Westcoast style Chicago et un coté symphonique lorgnant plus du coté du classique. De plus, le type a presque tout fait lui-même à part la participation de Reb Beach et d’Alex Masi pour certaines parties de grattes et d’Abe Laboriel Jr pour la batterie. Quand on écoute le cd on se dit ce n’est pas possible, tout seul pour ce résultat ? Une prod en béton armé, des arrangements d’une complexité et d’un mélodisme inouï, et surtout de sacrées compositions. Le type a en plus une voix bien particulière qu’il arrive à moduler facilement. C’est d’ailleurs sur sa voix et ses parties vocales que la référence à CHICAGO est la plus flagrante. Ce type a plus au départ une voix pour la Westcoast que pour le Hard. Ce mélange détonant donne une galette décoiffante qui enchaine les grands moments comme les trois premiers morceaux absolument imparables, Wind It Up, Head Back Home et Word’s Come So Easy. Quand le rythme se calme un peu que dire du magnifique I Don’t Wanna Want Your Touch et ses nappes de synthé grandioses. Toujours dans la ballade qui tue le très émouvant The Night Heaven Falls Down. Mais le clou de l’opus est sans conteste If I Could Only See You Now qui n’est pas sans rappeler les compos du premier NELSON. A part quelques titres un peu plus quelconques, ce Wind It Up est vraiment un extraordinaire album. Bien meilleur pour moi encore que Desperate Business et bien dans la lignée de Voyage qui sera du même tonneau avec un coté plus progressif et symphonique. En tout cas, une chose est sure, Brian McDonald a un style musical que je n’ai jamais retrouvé ailleurs et ça c’est déjà une performance.

Tracklist :
01. Wind It Up
02. Head Back Home
03. Word’s Come So Easy
04. I Don’t Wanna Want Your Touch
05. When The Lightning Strikes
06. The Night Heaven Falls
07. The Rythm Of Money
08. Somewhere On The Highway
09. If I Could Only See You Now
10. Just A Heartbeat Away
11. Amnesty
12. The Hope One Child Can Bring