Le jour où j’ai appris qu’un nouveau label spécialisé
en Westcoast allait naitre, quelle ne fut pas ma joie et mon étonnement.
Ce label s’appelle Zinc Music et je voudrais déjà dans
un premier temps les remercier. Les remercier d’exister, de sortir trois
albums en même temps ou presque et que ceux-ci soient disponibles partout.
Car il est vrai quand on est fan de Westcoast on a plutôt tendance à
lorgner vers le marché Japonais pour s’approvisionner. J’ai
parlé de trois albums, j’ai oublié à dessin CC
ROCK qui avait déjà été édité l’année
dernière. En aparté, je vous recommande d’ailleurs chaudement
cet EP qui augurera je l’espère d’un album complet. Pour
revenir à nos moutons et plus particulièrement à DANIEL
ANDERSSON, je ferai rapidement une petite intro en disant que le Monsieur
est d’origine Suédoise et que ses références se
nomment CHICAGO, TOTO, AIRPLAY. Il a d’ailleurs étudié
la musique aux USA où il a rencontré son idole Jason Scheff.
Comme souvent avec la Westcoast Scandinave, ce Days In L.A. atteint
les sommets. A l’instar de groupe comme SKO/TORP, LAVA, EDIN/ADAHL ce
premier album ravira les amateurs de Westcoast classieuse, mélodique
à souhait et arrangée musicalement aux petits oignons. On parle
souvent de maturité au second ou au troisième album d’un
artiste, là ce n’est pas le cas. A l’écoute de l’opus
on croirait entendre un vieux routard de la musique Californienne qui nous
sort son dixième cd. Tout est fait pour que l’auditeur passe
un moment à rêvasser en écoutant de la perfection musicale.
Le cd démarre d’ailleurs très fort avec Glamourous
Hollywood, une compo que n’aurait pas renié Fréderic
Slama pour AOR. Une ambiance que seul ce genre de musique peut procurer. Des
titres de ce calibre, l’album en est truffé avec le magnifique
Everytime You Come Around ou là aussi on se laisse
aller dans un océan de douceur et de grâce. Les fans de BILL
CHAMPLIN en solo se délecteront de Tell Me ou bien
Lift Me Up. Ceux de JASON SCHEFF ou BILL CANTOS se pavaneront
devant In My Mind. Les aficionados de JAY GRAYDON lorgneront
sur Keep On Trying. Ceux de JOSEPH WILLIAMS sur I
Can’t Stand It Any Longer. Vous l’aurez compris, j’aurais
pu mettre en avant tous les morceaux tant il n’y a aucune faute de gout.
Le garçon a tout compris, il connaît son petit dictionnaire du
parfait artiste de Westcoast et il nous le récite sans fausse note.
Pour un premier album, un coup de maitre… Chapeau bas Mr Andersson.
NB : écoute de plusieurs titres sur MySpace.