Chanteur à l'activité chargée, Christian Rivel (NARNIA) semble aimer les challenges car deux groupes dont il est le chanteur sortent leur premiers albums à la même date : l'excellent The Calling avec AUDIOVISION et ce Glory Thy Name avec DIVINEFIRE. Cette particularité est sûrement plus à mettre sur le compte du hasard qu'autre chose, mais ce détail est tout de même inhabituel. Adoptant la forme d'un trio avec notamment le très bon multi instrumentiste Jani Stefanovic (AM I BLOOD) le groupe s'est aussi entouré de quelques invités à l'instar de Audiovision (Christian Rivel aurait il un carnet d’adresse bien rempli ?) parmi lesquels Carl Johan Grimmark (Narnia) ou Eric Clayton (SAVIOUR MACHINE). On pourrait d'abord croire que la musique de Divinefire se situe du côté d'un Power Metal symphonique qui pourrait rappeler RHAPSODY comme le prouvent l'intro et l'outro façon « bande son Heroic Fantasy » à grand renfort de violons et de narrations. Pourtant, la plupart des titres, tout en ayant une approche symphonique évidente grâce aux claviers, abordent un penchant plus agressif comme on peut le constater dès The World's On Fire, à la limite du Metal extrême dit « mélodique », où le chant toujours très puissant et technique de Christian se fait accompagner pendant quelques secondes d'un chant Death. En parlant de chant, notons que Eric Clayton (dans un registre qui me fait parfois penser à DAVID BOWIE) fait des merveilles en donnant la réplique sur The Sign, ou sur l'excellent The Spirit qui alterne les ambiances très rythmées et plus lentes pendant près de dix minutes avec, pour la seconde fois de l'album, quelques interventions de chants Death très courtes qui finalement apportent un petit quelque chose d'inattendu et de particulier plutôt agréable. Out Of The Darkness a quant à lui une touche SYMPHONY X qui, avec la ballade Pay It Forward permettent à l'album de ne pas être trop répétitif malgré beaucoup de tempos rapides que certains pourront trouver quelque peu envahissants.