Les Espagnols sont de retour avec leur sixième opus
en quatorze ans de carrière, une carrière passée un peu
inaperçue dans l’hexagone, le nouveau label Scarlet Records en
lieu et place de l’ancien, Arise, va peut être modifier le cours
des choses. La carrière du groupe n’a pas été épargnée
par les épreuves et les changements de line-ups, puisque seul le guitariste
Enrik Garcia est resté aux commandes, le passage le plus dur à
digérer ayant été le départ de la chanteuse Elisa
C. Martin chez les Français de FAIRYLAND, les albums qui avaient suivi
avaient plutôt déçu, et notamment le précédent
Beyond The Sea. Tarot ne s’inscrit fort heureusement
pas dans cette continuité, il marque un retour plutôt brillant,
qui a été salué avec enthousiasme par les membres de Rockmeeting
dans le forum, les superlatifs n’ayant pas manqué, voici quelques
morceaux choisis :
- gsponouf : « Attention .... Vous voici prêts à découvrir
une des premières petites bombes de ce début d'année. Dark
Moor arrive en force avec un album incroyable. Un heavy symphonique à
couper le souffle. »
- bonfire15 : « c'est une merveille de petit bijou dans le style décrit
par mon pote gsponouf, un grand pas accompli depuis les débuts du groupe,
la classe, j'adore, j'adhère »
- Ark : « c’est très bon »
- Webbi : « Sûrement l'album le plus abouti de leur discographie,
du très bon heavy symphonique. Allez je retourne remettre la galette
sur ma platine »
- Sonata : « Oui, c'est vraiment magique cette chanson ! »
- Queeny : « Excellent album je confirme ».
Et bien, il n’y a pas grand chose à ajouter, sauf que j’anticipe
déjà quelques réflexions du style « il s’embête
pas, Metalden, il fait travailler les Crossrockers au lieu d’écrire
sa chronique! ». Alors allons un petit peu plus loin, tout d’abord
pour saluer le chant d’Alfred Romero, qui se situe dans le sillage d’un
Roy Khan, et qui contribue par là même à rapprocher la musique
du combo de celle de KAMELOT, avec un côté symphonique plus prononcé
; et sans oublier la chanteuse de Nemesea : Manda qui l’accompagne. Mais
cet aspect symphonique, au travers d’une brillante production, n’étouffe
jamais le côté heavy parfois speed, et les superbes lignes de guitare
d’Enrik Garcia. Un défaut qui, on s’en souvient, avait quelque
peu handicapé les Italiens de RHAPSODY dans leur dernier opus, et du
coup l’équipe à Garcia s’éloigne un peu plus
de cette influence, présente sur les premiers albums. Quant aux compositions,
elles donnent toutes la priorité à des mélodies accrocheuses,
que des hits, rien n’est à jeter, je signalerai juste au passage
le seul morceau long et épique, The Moon, qui est un
prétexte à une fusion du classique et du heavy époustouflante,
bâtie comme une symphonie en hommage à Beethoven, un véritable
chef d’ouvre à lui tout seul. Un chef d’œuvre, n’ayons
pas peur des mots, qui marque incontestablement ce premier semestre, et à
ne pas réserver aux seuls amateurs de heavy symphonique, il devrait aussi
logiquement toucher tous les amateurs de rock mélodique.
Highlights : tous
Tracklist :
01. The Magician
02. The Chariot
03. The Star
04. Wheel Of Fortune
05. The Emperor
06. Devil In The Tower
07. Death
08. Lovers
09. The Hanged Man
10. The Moon
11. The Fool [bonus]
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