De la même veine que CITY SLEEPS, ANBERLIN, ou bien NATIONAL PRODUCT, le combo américain LAST WINTER ajoute à son rock moderne, aux accents Pop, une dose certaine d’ambiances atmosphériques que l’on trouve plus fréquemment dans la New Wave, cette particularité fait partie intégrante de la personnalité attachante du groupe et le distingue de la masse. L’adjonction toutefois limitée de claviers l’en rapprocherait parfois d’un PANIC DIVISION aux guitares Emo plus en avant. L’introduction atmosphérique Cassiopea, sur fond de nappe de claviers et bruitages, plante le décor, chant mélancolique, aux effets de réverbération et d’écho, presque excessifs, menant directement, on pourrait dire paradoxalement à Violent Things, le single de l’album où la voix de Cameron Mizell ne sera pas sans rappeler Patrick Stump de FALL OUT BOY, similitude vocale aussi bien que musicale que l’on retrouvera de part en part, sur les titres les plus dynamiques, tout au long de l’album. Voix suave, pour la superbe mélodie Emo/Pop du 2nd single, A Pacific Romance, pas très éloigné de Anberlin, facilement mémorisable, énergique et émotionnel. Plongé dans la mouvance actuelle, Kiss So Hard aux racines purement Rock, à mi chemin entre LOST PROPHETS et Fall Out Boy, du Emo/Punk de haute volée, battement de pied obligatoire ! Le plus beau titre de l’album, à mon avis, Girl Next Door, mid tempo aux arrangements vocaux mélodiques et intenses, un titre magnifique. Intro d’arpèges et pizzicato de violons, Standing Here, ajoute quelques voix vocodées, une excellente ballade, finement élaborée, évoquant les meilleurs moments de Fall Out Boy. Rythmique nerveuse, guitares musclées, Our Summer In Illinois, successivement entre sauvagerie et raffinement, un pur instant de Rock aux multiples variations. Accents Hard Rock pour le refrain du Emo/Punk vitaminé, Made For T.V. Seconde ballade, Don’t Forget To Write, aux guitares acoustiques dans la tradition, vocaux passionnels, final électrifié et montée en puissance. Rythmique lancinante et répétitive de guitare, prélude aux plages de chant mélancoliques, Chasing Lights à la mélodie douce amer, se termine avec quelques screams marginaux, en arrière fond. En concordance avec l’esprit Emo du groupe, Starlight Drive, impose carrure d’acier des guitares en opposition avec les vocaux teinté de Pop. Avec le B side nettement Punk, Vela To Norma, guitares « crasseuses », impétueuses, voix off et bruitages annoncent la fin d’album en compte à rebours, five, four, three……..