J’ai eu 10 ans en 1980, et avant cette date, je me
rappelle de quelques albums qui m’ont marqué profondément.
Il y avait Rumours de FLEETWOOD MAC, Hotel California des
EAGLES, Cornerstone de STYX, les trois premiers FOREIGNER, Point
Of Know Return de KANSAS, les deux premiers CHEAP TRICK et ce Don’t
Look Back de BOSTON. Chacun à sa manière a établi
les bases de ce que j’écoute encore actuellement, le progressif,
la westcoast, la pop, le rock FM et l’AOR. Ce qui m’a tout de suite
frappé sur cet album, c’est la pochette externe et interne où
on y voyait une soucoupe volante en forme de guitare avec même les plans
détaillés. La seconde chose qui m’a frappé, c’est
le son de cet opus, jamais auparavant je n’avais entendu ça. Une
puissance dans les enceintes phénoménales. Egalement le son de
la guitare de Scholz qui sonne comme personne et les parties vocales de Delp
époustouflantes. Bref un coup de massue. D’ailleurs des l’intro
de Don’t Look Back, on sait qu’on va se payer du
lourd. Quel titre, alliant puissance et mélodie. L’interlude instrumental
The Journey n’est la que pour mettre en valeur le fantastique
It’s Easy. Là aussi c’est puissant et beau
à la fois. Ensuite Brad Delp touche au divin avec sa prestation sur A
Man I’ll Never Be. On peut appeler ça la ballade de la
mort… Après on attaquait la seconde face comme on démarrait
la première avec un autre hit, Feelin’ Satisfied.
Ce morceau est dans la même veine que Don’t Look Back. Apres ça
rock sec sur l’enjouée Party. On repart sur une
autre ballade magique Used To Bad News pour terminer en fanfare
sur l’excellent Don’t Be Afraid. Une fois que la
galette est finie, on en peut plus tellement on est sonné. Pour moi,
là aussi, Boston réussissait avec cet opus l’album parfait.
Il allait falloir attendre 8 ans pour avoir une autre oeuvre du groupe.
Tracklist :
01. Don't Look Back
02. The Journey
03. It's Easy
04. A Man I'll Never Be
05. Feelin' Satisfied
06. Party
07. Used To Bad News
08. Don't Be Afraid
|