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Mais où étaient donc les métalleux de la ville rose en ce samedi soir ?

Mystère, en tout cas dans la salle Ernest Renan ils étaient fort peu nombreux, moins d’une cinquantaine, pourtant LIZARD était au programme, pas n'importe qui quand même, et la com, même si un peu tardive, avait bel et bien été faite.
Il est vrai que cette programmation s’est faite sur le tard, au pied levé presque, pourrait on dire, après la démission des parisiens de Bukowski. Hatem Ben Ismail, l’organisateur, nous a expliqué que cela fait suite au remplacement de leur manager, et heureusement, Hatem possède maintenant pas mal de contacts, ce qui lui permet d’être réactif sur une solution de rechange dans ce genre de situation.
J’en profitte pour lui rendre hommage, cela fait maintenant deux ans (depuis la première avec SHAKRA le 28 octobre 2011, voir le live report ici), qu’il intègre des concerts de métal dans la programmation diverse et variée de cette salle, avec quelques grosses réussites et un point d’orgue avec les Stan Jokers, il nous prépare d’ailleurs le retour de Renaud Hantson, cette fois ci avec Furious Zoo, le 15 novembre.

Mais revenons en au sujet du jour, et le premier groupe MARYLOU & THE MIRROR dont la profession de foi est affichée sur leur page Facebook :  ” c'est la volonté de 3 gars de s'inspirer du rock'n'roll avec lequel ils ont grandi, et d'en faire un mélange de toutes les écoles qui le composent, afin d'obtenir une musique avant tout efficace, et résolument rock”

Et en effet le mélange est surprenant, voire déroutant pour certains, qui m’ont dit après le show avoir attendu du rock n roll vu la présentation du site, et trouvé plus punk que rock. Pour ma part s’il fallait résumer leur musique en deux mots, je pencherais pour punk progressif ! Punk, c’est pour l’approche chantée et la dynamique, mais avec des breaks atmosphériques qui viennent donner une coloration progressive. Par contre je n’ai pas du tout aimé les incursions hardcore quand le bassiste chante de manière un peu gore, pas du tout mélodique. A part ces passages, et quelques maladresses dues à la jeunesse du groupe, le bilan à mon gout est plutôt positif, notamment le dernier titre joué, à écouter dans la vidéo ci-dessous, Pretty Pretty.

Set-list :
1. A Beer... 2. Flying Teeth 3. Extreme Living 4. Mud Mud Mud 5. Interlude 6. Red Dust 7. ... And A Bottle Of Rhum 8. Pretty Pretty

 

 
Place à LIZARD qui dès les premières notes de
Backslide montre une maturité, une cohésion impressionnante, et aucunement l’impression d’avoir affaire à un trio tant l’espace sonore est rempli. Il faut dire que ce trio mixte franco-anglais, qui est né début 2006, avec  Mathieu Ricou (guitares /chant), Katy Elwell (batterie) et William Knox (basse), a eu le temps de se roder notamment  depuis octobre 2012  avecl’album "Our Of Reach", enregistré par Rhys Fulber à Los Angeles, et sorti sur le label Klonosphere/Season Of Mist, et plus de 40 dates effectuées en 2013 dans toute l'Europe et la France (dont le Printemps de Bourges).
Après une longue intro rythmique sous des projecteurs tournoyants bleus, Mathieu prend le micro et dévoile un chant qui a quelques intonations à la Sting. L’intro de Out Of Reach se veut atmosphérique, mais les gros riffs enchainent, le rythmique est impressionnante d’efficacité, avec un petit bout de femme, Katy, derrière ses futs, menue par la taille mais à la frappe énergique, tandis que William enroulent les notes sur la basse, avec un jeu de scène réduit à sa plus simple expression, nul doute qu’il pourrait s’inspirer de son compatriote Peta Way pour  ajouter un peu de folie dans son jeu, mais il assure les notes, c'est primordial dans un trio, et c'est déjà ça.. Du coup l’essentiel du spectacle repose sur le jeu de Mathieu, et il fait mieux que s’en sortir. Après deux titres inédits qui seront sur le prochain album, le combo enchaine
The orbiter et Twisted machine, deux de mes titres préférés, très enjoués, et dont j’ai édité des vidéos ci-dessous . Le set se termine sur un titre plus progressif, Tear down the sky avec une première phase atmosphérique puis une longue montée en puissance, manière de terminer en beauté et sous les applaudissements d'un public clairsemé mais ravi par une si belle performance. Et une fois de plus les absents auront eu tort !


 
 
Set-list : 1. Backslide 2. Fakeworld 3. Out of reach 4. Disintegrity 5. Skyline 6. Loose ends 7. morceau inédit 1 8. morceau inédit 2 9. The orbiter 10. Twisted machine 11. Across the line 12. Tear down the sky

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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