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 En ce Vendredi 19 Avril 2013, une bonne centaine de personnes s'étaient données rendez vous au Bootleg, une nouvelle salle Bordelaise, située dans le centre.
Cette salle est gérée par un collectif, affilié à l'IREM ( Institut Régional d'Expressions Musicales), dirigé, avec beaucoup d’énergie, par son Directeur, Cyril Beros, alias Sakson.  Au programme, le power trio Mérignacais, les Datcha Mandala, avec leurs compositions originales, alliant psychédélisme cosmique de la fin des Sixties, et, sonorités Hard Bluesy du debut des Séventies. Un concert important pour le groupe car le set est enregistré, en vue de sortir un album Live, et, c'est, leur producteur Jean Marc André, alias Chinoi, ( Noir Désir, Mano Negra) qui est à la console. 22h00, extinction de feux. Sur scène, on allume des batonnets d'encens. Jean Baptiste Mallet, s'installe derrière sa batterie, Jérémy Saigne enfile sa guitare, et, le bassiste/chanteur, Nicolas Sauvey, souhaite la bienvenue au public. Dès l'entame, avec Have You Seen The Light, mélange d'ambiances Floydiennes et Zeppliniennes, le combo assure leur entrée en matière, de main de maitre. Riffs sauvages et chorus mélodiques en wah-wah, subtilement distilés par Jéremy, tempos et breaks remarquablement frappés par Jean Bapt, voix poussée à son paroxysme, et, ligne de basse superbement sculptée par Nicolas, le tout dans une alternance de climats parfaitement maitrisée. Bref, l'affaire est rondement menée et l'auditoire apprécie.
Enchainement avec  Born To Be A Light, le titre qui ouvre leur album " Eden Sensuality", où, au son du tambour, Nico harangue le public avec son message: " Peace And Justice, United, Alléluia!"  Sur scène, la chaleur s'intensifie avec Madison Coffee, au riff Hendrixien et  au refrain, proche de celui de Flipper de Téléphone.  Ensuite, Nico annonce un medley, et, Jean Bapt se lance dans un tempo de feu. C'est le Move Over de Janis Joplin, très bien interprété par le trio qui trouve un écho favorable auprès du public. Enchainement avec Helter Skelter, un hit Psyché-Hard, conçu par les Beatles, à la fois brutal et hypnotique. On souffle un peu, et, le combo attaque Zoso ( symbole kabbalistique inscrit sur l'ampli de Jimmy Page) avec un riff très vintage, additionné d'un son bien groovy, soufflé à l'harmonica par Nicolas. Toujours dans l'évocation de Led Zeppelin, le groupe enchaine avec Black Dog, auquel le trio ajoute, en conclusion, l'intro de Rock'n'Roll, qui suit Black Dog sur l'album Led Zeppelin IV. S'ensuit God And Philip, un instrumental bien en place qui bourdonne comme un essaim de frelons Asiatiques, et, qui met en exergue la formidable cohésion, dont font preuve nos virtuoses. Dans la salle, le public éxulte, et, sur scène, c'est chaud bouillant  avec l'intro de Pavot, un titre qui part sur les chapeaux de roues. Du métal en fusion doublé d'un jeu de scène virevoltant qui enflamme les spectateurs. Pour finir, les Datcha Mandala nous offre Loot, une longue suite sublime devenue la pièce maitresse de leur répertoire, et, qui définit, parfaitement, ce qu'est l'univers des Datcha Mandala. Des mots scandés en Africain, dans des atmosphères chères au psychédélisme des Doors, ajoutées à des vibrations progressives Floydiennes, ou, des gimmicks Zeppeliniens bien structurés.  Bref, un must de musique expérimentale interprétée avec maestria qui place Datcha Mandala au sommet de son art. Le public n'est pas dupe, et, récompense ce set, rondement mené, et, tout en puissance, par une belle ovation qui en dit long sur leur talent. Vivement la sortie de l'album qu'on se régale encore!       

 

 
 

 

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