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Qui de l'un ou de l'autre était le headliner ? A la vue de l'affiche annonçant le concert, Girlschool semblait occuper ce statut quoiqu'en même temps Alcatrazz aurait été tout à fait digne de l'être.

 Deux membres fondateurs (Jimmy Waldo aux claviers et Gary Shea à la basse) encore présents qui, au pied levé, recrutent Doogie White (ex-Rainbow, Cornerstone entre autres) aux vocaux après s'être débarrassés de Graham Bonnet, le chanteur emblématique du groupe qui, lui a opté pour une reformation.........d'un Graham Bonnet's Alcatrazz. Vous ne comprenez rien ? Moi non plus. Ils sont tellement capricieux, ces musiciens à l'égo surdimensionné.

C'est donc aux Américains à qui il échoit d'ouvrir les hostilités. Forts d'un nouvel album intitulé V, il est par conséquent logique d'entamer le set par un Grace Of God des plus percutants. Le son, et cela, mon avis Fab le confirmera, est magnifique. L'ami Doogie est bien en voix contrairement à ce que j'ai pu lire dans d'autres reviews. Le guitariste se nomme Joe Stump. D'inspiration malmsteenienne dans ses soli et plutôt blackmorienne dans ses attitudes et poses, ses interventions s'avèrent être toujours incisives et précises dans tous les répertoires proposés. En effet, ce sont tour à tour des titres de toutes les époques d'Alcatrazz (bien évidemment) Too Young To Die, Too Drunk To Live, Jet To Jet, God Blessed Video, Sword Of Deliverance et Turn Of The Wheel qui nous sont proposés. Ne sont pas en reste les groupes dont a fait partie le Doogie : MSG et Temple Of Rock via des interprétations d'excellente facture de Take Me To The Church et Vigilante Man puis Rainbow avec des versions vraiment MAGNIFIQUES de Wolf To The Moon, Too Late For Tears, Ariel et Temple Of The King (en guise de conclusion). Le Fab, grand émotif devant l'Eternel, essuie une petite larmichette à l'écoute de ce dernier titre. Un groupe solide, mené tambour battant par Jimmy Waldo et Gary Shea pour lequel j'éprouvais quelque méfiance ainsi que je vous l'ai écrit précédemment au vu et au lu des chroniques de concerts récents. Un combo qui m'a totalement rassuré. Je ne fus sans doute pas le seul.

A peine vingt minutes plus tard, Girlschool investit la scène exigüe du Forum qui ressemble bien plus à un sauna ainsi que le fera remarquer Kim McAuliffe dès la fin du 1er morceau (Demolition Boys). Le son n'est pas aussi clair que pour Alcatrazz mais cela sera très vite corrigé. Vous imaginez qu'avec Girlschool, on n'a pas le temps de respirer. En effet, les titres tels que C'Mon Let's Go, The Hunter, Hit And Run s'enchaînent à la volée, délivrés dans des versions telluriques (j'aime cet adjectif.....). Tracey Lamb, la bassiste, débauchée du récent split de Rock Goddess et Jackie Chambers la jolie guitariste épaulent Kim tandis que l'imposante Denise Dufort martyrise sauvagement ses fûts.
Jackie, présente dans le groupe depuis 2000, nous fera même passer son micro afin de nous faire participer activement sur Take It All Away. Durant ce concert, nos filles sortent véritablement l'artillerie lourde s'acquittant en autres d'une reprise de Bomber en hommage à Lemmy ce qui a pour conséquence de déclencher un pogo pour le moins..........(bref, je n'ai pas d'adjectif pour qualifier le sentiment que j'ai ressenti à ce moment-là). Ca se poursuit avec un tonitruant Emergency animé par deux pogoteuses d'un soir.....puis après une courte pause, le groupe revient sur un superbe Screaming Blue Murder. Il n'y a pas mieux pour conclure ce show explosif.

A l'issue du show de Girlschool, je retrouve certains potes avec qui, nous prenons quelques selfies compromettants puis en compagnie de Philippe M. qui m'a emmené jusqu'à Vauréal (merci infiniment, cher Philippe 😊 😊 😊 ), nous nous dirigeons vers la sortie pour "choper" tour à tour les membres d'Alcatrazz excepté Doogie) et de Girlschool qui se prêteront aux dédicaces et photos de rigueur sachant que le lendemain tout ce petit monde se produisait.................à Montpellier. Concerts superbes, musiciens disponibles et potes géniaux. Tout pour être heureux !!!!!!!

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