Torben Ulrich, le père du batteur de METALLICA, Lars Ulrich, âgé de 90 ans, a rejoint Søren Kjærgaard (piano) et Kresten Osgood (batterie, trompette de poche) pour jouer de la musique expérimentale improvisée le 25 octobre à Jyderup Højskole au Danemark. La vidéo ci-dessous.
Pas très mélodique
Le musicien danois, cinéaste et ancien joueur professionnel de tennis et Kjærgaard ont réalisé trois albums ensemble:"Suddenly, Sound: 21 Songlines" (2009), "Alphabet, Peaceful, Diminished: 29 Proposals From The Towers Of Babble" (2010) et "Meridiana: Lines Toward A Non-Local Alchemy" (2014).
Torben Ulrich, qui est censé être le plus grand fan de METALLICA et son plus grand critique, a dit à son fils "je voudrais supprimer ça" lorsqu'on lui a demandé son opinion sur une nouvelle chanson pendant les sessions d'écriture de ce qui est devenu l'album "St. Anger" de 2003 - une scène immortalisée dans le documentaire "Some Kind Of Monster".
Interrogé dans une interview en 2005 s’il était déçu que Lars n’ait pas poursuivi une carrière dans le tennis, Torben a répondu: "Non, non. Le principal est qu’il fasse ce qu’il pensait être son choix - pas le mien. Mais pour pour le savoir plus clairement, nous l'avons encouragé à quitter le Danemark pendant un an et à se rendre en Floride dans un lieu appelé la Nick Bollettieri Tennis Academy, où il s'était rendu à l'âge de 13 ou 14 ans. Après un an, il voulait toujours aller écouter des concerts ."
Dans une interview de 1995, Lars Ulrich, qui a eu 54 ans en décembre dernier, déclarait à propos de son enfance: "J'ai grandi dans une éducation aussi ouverte que vous pouvez l'imaginer. Les Américains diraient que j'ai été gâté. Mais j'étais très indépendant. En même temps, tout ce que je voulais, je devais le trouver moi-même: on est en 1975 et je veux aller voir BLACK SABBATH. En ce qui concerne mes parents, je pouvais aller voir BLACK SABBATH 12 fois par jour. Je devais le faire par mes propres moyens pour trouver l’argent pour acheter les billets. Et je devais trouver mon propre chemin pour aller au concert et en revenir. De ce point de vue, je restais souvent seul. en termes de culture, il y avait toujours de la merde à la maison.
"Mon père a toujours été autour de la musique. Il traînait avec Sonny Rollins, Don Cherry et Dexter Gordon. Dexter Gordon était mon parrain. Je jouais avec Neneh Cherry quand nous étions petits enfants.
"Même si le tennis était sa principale source de revenus, mon père écrivait également sur le jazz dans les journaux de Copenhague. Miles Davis et Ornette Coleman étaient toujours dans les chaînes stéréo à la maison. Plus tard, c’était THE DOORS et Jimi Hendrix."
