Il reste internet, les concerts heureusement!
Le problème actuel, c'est que n'importe qui peut lancer son projet avec du matos même modeste et presser son single/EP/album, voire le distribuer! Donc, l'offre se retrouve grandement plus étoffée. Qui dit plus de choix, dit aussi ne plus savoir où donner de la tête. Certains artistes ou groupes jouissent, à tort ou à raison, d'une belle couverture médiatique et d'un agenda concerts bien remplis qui leur permet des revenus corrects. Ceux-là n'ont pas à s'inquiéter des conséquences des fermetures de magasins physiques. Ce qui n'est pas le cas d'une myriade de petits "artisans" de la musique. Ceux-là appréciaient les show-cases, aubaines pour toucher un plus large public, quel que soit le registre musical abordé.
Les médias sont l'un des responsables, tout comme l'auditeur-consommateur (et son idée erronée que la musique est pure gratuité - pour cela, je vous renvoie à la Musique Classique pré-19ème siècle où des mécènes offraient déjà protections et revenus en échange de "commandes musicales") de ces fermetures. Les magasins eux-même sont responsables, à s'être goinfrés sur le dos des clients. Les marges sont parfois énormes! Certes, l'entretien d'une équipe de vendeurs (pas toujours spécialistes!), d'un point de vente, etc. requiert des fonds, seulement cela n'explique pas toujours les prix pratiqués!
Il y a aussi une chose que je ne comprends absolument pas (ou tout du moins, que je ne tente pas de me l'expliquer
) : les jeunes auditeurs boudent le CD mais idolâtrent le Vinyle
Sachant que les vinyles neufs sont chers, qu'une platine n'est pas donnée, je ne saisis pas ce qu'ils trouvent d'exorbitant, en parallèle, pour le CD! A moins de n'avoir jamais entendu parler du marché de l'occasion, on ne peut pas dire qu'il soit difficile d'acquérir de belles pièces en CDs et à petit prix!
Alors oui, le Vinyle c'est "claaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasseuh", le Vinyle ça en jette, le Vinyle c'est chaud (ouhh, le CD c'est froid, brrr!
), il n'empêche que cela revient plus cher que le CD!
Punaise, Denis, j'ai besoin qu'on lance un édito chaque mois, pour que je me défoule de la sorte!