Andrew souffre du syndrome "victimisation". A chaque fois qu'il s'essaie à une newsletter sur le devenir du site, il faut qu'il emploie un ton dramatique. Je doute que jouer la victime apporte de nouveaux lecteurs, nouvelles lectrices...
Quant à cette histoire de "le Grunge a tué le Hard Rock", faut-il rappeler que le "Grunge" était présent (à l'état embryonnaire certes!) dans les années 80 ? Ce qui me vient en tête : SOUNDGARDEN, MUDHONEY, NIRVANA, GREEN RIVER...
La plupart des membres de groupes Grunge né fin 80's, début 90's avaient le même âge que des cocos comme WARRANT, par exemple. Même génération, aspiration différente. Au lieu que les deux courants co-existent pacifiquement, ils se sont opposés de manière virulente (à travers les fans, les médias, etc.).
En 2018, raisonner de cette manière, c'est quelque part être rétrograde... Ressasser le passé n'a jamais changé quoi que ce soit. Le passé est mort et enterré.
Et il n'est pas interdit d'aimer des groupes issus du courant Grunge et des groupes Hard Rock conventionnels
la reussite de Frontiers va dans ton sens !
A mon avis, concernant, le grunge, il est la consequence de la fin d une periode, pas la cause
le grunge a ravagé tous les genres, et pas que le melodique, meme si evidemment c est ce genre qui a trinqué le +
le grunge n a été que l'occasion de demontrer son ras le bol de l ere MTV hard fm
parce que le genre est allé au bout de sa caricature, que ce soit musicalement, où pléthore de sous produits sont apparus, qu'au look, avec ses cheveux long permanentés, et surtout les brushing laqués ridicules
c'est simple : le coté kitsch a été poussé à son summum comme il l a été aussi pour le disco, lui meme remplacé par la dance, house et autre hip hop
d'ailleurs, il n y a qu à voir le look d aujourd hui des groupes de l epoque : tout le monde est revenu à un brin de sobriété (Europe en est l exemple incarné)
bref comme l'estuaire, cela a été la rencontre entre un trop plein et un besoin de nouveauté
je rajoutera que la génération d aujourdhui a beaucoup plus d outils pour nourrir un eclectisme musical
aussi, effectivement les barrieres entre courants musicaux me semblent bien plus ouvertes, qu à l epoque, où par gouts ou par manque de moyens, on se rendait davantage exclusif à un genre
hier avec utub, suis passé du melodique au death metal, en 1 click
à notre epoque, pour passer du trash au fm, fallait sortir de chez toi, aller chez le disquaire, eventuellement s il etait cool ou equipé, essayer d ecouter un album avant de l acheter, puis balancer 80 francs pour une K7 et 140 pour un CD
et les soldes à 5€ ou 9€ le CD n existait pas dans les années 80-90
donc désolé mais mon investissement ''decouverte, peut etre à perte'' etait tres reduit