NOUVEL ALBUM Produit par Steve Jordan (Alicia Keys, John Mayer, Keith Richards...)
CONCERT UNIQUE MERCREDI 21 MAI 2014 PARIS / LA CIGALE (voir qques videos
de son precedent gig à Paris ICI)
Fin mars, Robert Cray a sorti son 17ème album. Une jolie collection de 10 chansons qui nous ramène vers l'époque où le son des labels Staxx et Chess régnait sur la soul et le blues.
L'album s'ouvre sur “You Move Me”, un titre original sur lequel la guitare et la voix de Robert captent immédiatement l'attention. Une marque de fabrique unique que l'on retrouve avec toujours autant de plaisir sur “Fine Yesterday” et “Hold On”, alors que l'instrumental “Hip Tight Onions”, co- signé par Richard Cousins, rend un bel hommage à Booker T.
Au chapitre des reprises l'on remarquera celle d'Otis Redding “Nobody’s Fault But My Own”, ainsi que “Deep In My Soul” de Bobby Blue Bland ou encore “Your Good Thing (Is About to End) le hit de Lou Rawls, popularisé par Isaac Hayes et David Porter, mais tout d'abord enregistré par Mable John en 1966.
Que les titres soient originaux ou empruntés à l'histoire du blues et de la soul, Robert Cray les interprète toujours de manière poignante et profonde.
http://robertcray.com http://www.youtube.com/watch?v=v1wBd4CzGCo#wsFils d'un militaire de carrière longtemps basé en Allemagne,
Robert Cray est né le 1er août 1953à Columbus (Géorgie). Il ne découvre le blues qu'à travers les disques du
Paul Butterfield Blues Band et de
Fleetwood Mac, avant de s'apercevoir, une fois rentré en Amérique et vivant à Seattle, que le blues provient d'une grande tradition noire.
Il forme un orchestre de rock-blues à l'université en compagnie du bassiste
Richard Cousins et est remarqué par l'acteur
John Belushi, qui tourne alors dans l'Oregon. C'est grâce à Belushi que Cray enregistre son premier ... album, l'excellent
"Who's Been Talkin", qui passe totalement inaperçu en 1978. Il lui faut attendre quelques années pour enregistrer à nouveau et connaître un important succès avec
"Bad Influence" (1983), dont certains morceaux seront repris par
Albert Collins et
Eric Clapton. Robert Cray peaufine son style et marie ses influences blues à la soul d'Otis Redding qu'il admire.
Le renouveau du blues A travers ses albums,
Robert Cray redonne des couleurs au blues, à nouveau populaire. Son succès le met en position de chef d'école. Il ouvre ainsi la voie à d'innombrables émules et imitateurs du blues contemporain (
Joe Louis Walker, Lucky Peterson, Sherman Robertson). Les albums suivants continuent dans cette ligne mais placent Robert Cray parmi les meilleurs vendeurs de l'histoire du blues.
"Strong Persuader", en 1986, se vend à un million d'exemplaires et obtient un Grammy Award.
"Don't Be Afraid of the Dark" prolonge ce succès en 1988. Les efforts de
Robert Cray ne lui attirent pourtant guère les faveurs du public noir mais le positionnent parmi les chaînes câblées et le rock FM, où son style de guitare, fluide et moelleux, évoquant
Mark Knopfler, plaît beaucoup. Cela lui permet de jouer à Londres derrière
Eric Clapton, en 1993.
Sur la route et en studio Dans le milieu des années 1990, il monte un nouveau groupe avec
Jim Pugh (claviers),
Karl Sevareid (basse) et
Kevin Hayes (batterie). En 1997, l'album
"Sweet Potatoe Pie" est le meilleur disque de cette période, agrémenté d'une section de cuivres, le Memphis Horns. Deux ans plus tard,
Robert Cray publie
"Take Your Shoes Off" (Rykodisc), orienté plus soul/funk que blues.
Depuis sa formation en 1980, le
Robert Cray Band passe beaucoup de temps sur la route et ne rentre en studio que lorsque le guitariste a fait le plein de titres originaux. Dans les années 2000 sortent
"Shoulda Been Home" (2001),
"Time Will Tell" (2003) et
"Twenty" (2005). Après un
"Live at the BBC",
"This Time" (août 2009) boucle la décennie. Son dernier album
"Nothin But Love" est sorti le
28 Aout 2012.