Nouvelles:

Auteur Sujet: Download festival 2020  (Lu 1898 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Hors ligne MetalDen

  • team1
  • Hero
  • *****
  • Messages: 39325
    • Voir le profil
    • rockmeeting
Download festival 2020
« le: Lun 19 Nov 18 22:48:23 »
Il n’y aura pas de concerts organisés cette année sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis-Pâté. Live Nation et Cœur d’Essonne travaillent sur une nouvelle formule pour 2020, c'est le Parisien qui vent d'en faire l'annonce..

Le communiqué officiel :

Le Download Festival reviendra en 2020 sur La Base 217

L’agglomération Cœur d’Essonne et Live Nation France ont décidé d’un commun accord de reporter à l’été 2020 la prochaine édition du Download Festival.
L’année 2019 sera utile pour réfléchir à une formule plus en adéquation avec les nouvelles aspirations du public et mieux adaptée aux nouvelles inspirations du site : plus vert, plus local, plus responsable… Dans le même esprit qui anime l’Agglomération pour le développement de sa Base et de son territoire, Live Nation désire revoir la formule du Download afin de multiplier des partenariats avec les acteurs locaux et proposer davantage d’animations liées au territoire ; de l’autre, l’agglomération va pouvoir poursuivre l’aménagement de cette ancienne base militaire, la plus grande réserve foncière du sud francilien, qui attire déjà de nombreuses entreprises et événements grand public.
« Nous avons besoin de temps pour développer davantage l’événement, explique Angelo Gopee, directeur général de Live Nation France. Les deux premières éditions ont été un succès mais nous avons le sentiment que nous pouvons faire mieux et plus, en remettant le territoire au cœur du festival, à commencer par les nombreux acteurs du territoire ».
Lancé en 2017 sur La Base 217 de Cœur d’Essonne Agglomération, le Download Festival, fort d’un format international, est parvenu à réunir 120 000 personnes à chacune de ses deux éditions dans l’Essonne avec une programmation qui rassemblait les grands noms de la musique métal/rock comme Guns n Roses, Foo Fighters, Linkin Park, Blink-182 ou Rock Ozzy Osbourne. « Nous aurons à cœur de proposer aussi bien tout en étant plus inventif sur la forme artistique, plus attentif aux talents locaux, encore plus respectueux de l’environnement et plus collaboratif avec les acteurs du territoire » assure Armel Campagna, directeur du festival.
« Le Download a fait la preuve que Paris n’avait pas le monopole des festivals franciliens, indique Eric Braive, Président de Cœur d’Essonne Agglomération. Nous nous réjouissons de la volonté de ses organisateurs de vouloir proposer un festival qui, tout en demeurant ouvert à toute la région, tire encore plus parti des potentialités de l’Essonne, de Cœur d’Essonne Agglomération , des villes, de ses entreprises et de ses habitants qui la composent et réciproquement ».
L’agglomération Cœur d’Essonne et Live Nation France ont commencé à travailler à ce nouveau format. Ils donnent rendez-vous aux festivaliers dès mars 2019 pour une annonce des dates de l’événement, une partie de la programmation et proposeront un Download innovant.


Le Parisien : Aucune date affichée. Aucun nom de groupe divulgué. Sur la page Facebook officielle, le dernier message date du 28 juin. Un silence pesant pour les milliers de fans du Download festival, organisé depuis deux ans sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis-Pâté (Essonne). A tel point que plusieurs spectateurs se demandaient si l’événement était bien reprogrammé pour l’année 2019.

La réponse vient de tomber dans une déclaration conjointe de Live Nation, les organisateurs, Sylvain Tanguy, maire (PS) du Plessis-Pâté et président de la SPL (société publique locale) Air 217, et Eric Braive, président (DVG) de Cœur d’Essonne agglomération, propriétaire du site. « Le Download reviendra en 2020 », annonce Sylvain Tanguy, qui a reçu les organisateurs vendredi dernier.

« Nous pouvons faire mieux »

« Nous avons besoin de temps pour développer davantage l’événement, explique Angelo Gopee, directeur général de Live Nation France. Les deux premières éditions ont été un succès, mais nous avons le sentiment que nous pouvons faire mieux et plus, en remettant le territoire au cœur du festival, à commencer par les nombreux acteurs du territoire. »

« Nous pensons changer la formule, précise Sylvain Tanguy. Les têtes d’affiche seront toujours présentes, mais nous voulons laisser la place aux groupes locaux. L’idée est d’être plus attractifs, sur un espace plus petit. »
La baisse de fréquentation responsable du report ?

L’impressionnant site était l’une des principales problématiques rencontrées par les techniciens de Live Nation. « C’est compliqué de gérer l’espace dans un endroit aussi grand que celui-ci, confiait à la veille du lancement de l’édition 2018 Armel Campagna, le directeur de Live Nation France. Il faut réussir à combler l’ensemble de l’espace sans perdre les spectateurs, ni qu’ils aient l’impression de vide. »

Pour certains détracteurs, ce report s’explique surtout par un taux de fréquentation décevant. Alors que la première année 120 000 personnes s’étaient déplacées sur le site, l’édition 2018, organisée exceptionnellement sur quatre jours au lieu de trois pour accueillir les Guns N' Roses, avait peiné pour enregistrer un tel score. Sylvain Tanguy se veut pourtant rassurant.

« Ce n’est pas un problème de fréquentation. Il s’agit surtout de trouver une autre dynamique, assure le président de la SPL. Pour attirer du monde, un large public, nous voulons sortir d’un festival clé main pour proposer quelque chose qui sera construit avec plusieurs acteurs. Il faudra se mettre autour de la table et trouver un moyen de réduire les coûts. Nous avons une importante part à réaliser. Le déploiement de la base avance, pour y amener l’électricité par exemple. Mais on ne peut pas aller plus vite, c’est un budget pour nous aussi. »
Des événements cette année avec des groupes locaux

Que les déçus se consolent. Live Nation et Cœur d’Essonne agglomération envisagent tout de même de collaborer cette année. Des événements devraient avoir lieu avec des groupes locaux. Les scènes du territoire pourraient aussi être sollicitées. « Cela ne pourra pas se faire sur la BA. En termes de sécurité, c’est trop de contraintes à gérer. Mais j’ai d’autres idées en préparation », promet Sylvain Tanguy.

Quant au Download 2020, les dates officielles et une partie de la programmation seront annoncées en mars prochain. Les places devraient être mises en vente en septembre. « Nous aurons à cœur de proposer aussi bien, tout en étant plus inventifs sur la forme artistique, plus attentifs aux talents locaux, encore plus respectueux de l’environnement et plus collaboratifs avec les acteurs du territoire », conclut Armel Campagna, directeur du festival.


« Modifié: Lun 30 Sep 19 22:21:48 par MetalDen »

Hors ligne MetalDen

  • team1
  • Hero
  • *****
  • Messages: 39325
    • Voir le profil
    • rockmeeting
DOWNLOAD Festival France 2019 ... en 2020 !
« Réponse #1 le: Lun 30 Sep 19 22:21:03 »



Prévue du 29 au 31 mai 2020 sur l’ex-base aérienne 217, la 3e édition essonnienne du Download festival n’aura pas lieu. C’est l’annonce faite lundi par le maire du Plessis-Pâté. En cause, les travaux sur le RER C, d'après le Parisien.

Les passionnés de musiques rock et métal trépignaient déjà, ils vont être déçus. Annoncée du 29 au 31 mai 2020, la 4e édition du Download festival Paris n'électrisera finalement pas l'ex-base aérienne 217, propriété de Cœur d'Essonne agglomération et située sur la commune du Plessis-Pâté. C'est le maire lui-même qui l'annonce ce lundi. Raison invoquée : des travaux menés sur la ligne C du RER. Elle avait été utilisée par bon nombre de festivaliers lors des deux éditions organisées en 2017 et 2018, après une première édition à l'hippodrome de Longchamp.

Au cœur de l'été, l'organisateur Live Nation France a appris que la SNCF, gestionnaire de la ligne C, avait prévu sur cette dernière d'importants chantiers, pile le week-end choisi pour ce qui devait être une édition repensée.
Des travaux « programmés deux à trois ans à l'avance » selon la SNCF

La SNCF indique que ces travaux consistent en une régénération de caténaire, des remplacements d'aiguillages et une mise en accessibilité de certaines gares. Et de préciser qu'ils sont « programmés deux à trois ans à l'avance ». Mais aussi qu'ils « ne peuvent pas être déplacés à une autre date », vu le nombre important d'acteurs, d'entreprises et autres partenaires mobilisés.

La décision a été prise à l'issue de plusieurs semaines de réflexion. « Nous avons essayé tout l'été de trouver une solution alternative ou un plan B, en vain, déplore Sylvain Tanguy, maire (DVG) du Plessis-Pâté et président de la société publique locale (SPL) en charge du développement de l'ex-base aérienne 217. Je connais l'importance de ces travaux, surtout au niveau de Brétigny-sur-Orge (NDLR : le déraillement d'un train a coûté la vie à 7 personnes). Mais cela a un impact négatif sur notre territoire et les usagers au quotidien. »
« Ne pas prendre le risque de faire une édition déficitaire »

Sylvain Tanguy comprend la décision de l'organisateur Live Nation France d'annuler le festival, que nous avons tenté de joindre en vain. « Ils ne veulent pas prendre le risque de faire une édition déficitaire, estime l'élu. À ce que j'en sais, ils avaient commencé la programmation. »

Organisée en juin 2018, la deuxième édition essonnienne du Download festival n'avait pas atteint les objectifs de fréquentation attendus par le programmateur. Exceptionnellement accueillies sur quatre jours, environ 100 000 personnes s'étaient rendues sur place pour applaudir les Guns N' Roses, Ozzy Osbourne, Marilyn Manson, les Foo Fighters et près de 70 autres groupes. Live Nation France avait préféré ne pas organiser de festival l'an passé. L'objectif de ce report en 2020 était de se laisser le temps de la réflexion afin de concocter une nouvelle formule du rendez-vous.

Cette annulation pourrait-elle sonner le glas du festival ? Rien n'est définitif selon Sylvain Tanguy. « Nous allons attendre et voir, assure-t-il. Après le terrain reste propice à des grands rassemblements, il y a peut-être d'autres choses à inventer sur place. Pourquoi pas des événements plus locaux. »