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Messages - Phil93

Pages: [1] 2
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General / Re : GHOST
« le: Sam 09 Juin 18 11:39:43 »
J'ai écouté Danse Macabre. J'ai trouvé ça décevant.... :(

2
General / Re : Qu'avez vous écouté (hier ou aujourd'hui) ?
« le: Ven 20 Avr 18 13:31:59 »

LP

3
Petites Annonces / Re : vends CD GIRLSCHOOL : live 8€
« le: Ven 20 Avr 18 13:11:13 »
Allo ?

4
General / Re : PERFECT PLAN [AOR / Melodic Rock - Suède]
« le: Ven 20 Avr 18 13:09:34 »
Très sympa. :beer:

5
General / Re : JOE BONAMASSA
« le: Mer 18 Avr 18 13:19:52 »
Nouvelle vidéo sur le canal de Joe, mais ancien look et 2 anciens titres avec I know where I belong & 'A New Day Yesterday Live


<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/0aFgBb0WbJU" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>

Ce nouveau live sera pour moi. En vinyle, bien évidemment.

6
General / Re : Qu'avez vous écouté (hier ou aujourd'hui) ?
« le: Mer 18 Avr 18 13:17:38 »


Tracklisting
1-1 Eat The Rich
1-2 Toys In The Attic
1-3 Get A Grip
1-4 Fever
1-5 Monkey On My Back
1-6 Amazing
1-7 Mama Kin
1-8 Cryin'
1-9 Rats In The Cellar
1-10 Boogie Man
1-11 Shut Up And Dance
1-12 Bright Light Fright
2-1 Walk On Down
2-2 Janie's Got A Gun
2-3 Kings And Queens
2-4 Love In An Elevator
2-5 Sweet Emotion
2-6 Dude (Looks Like A Lady)
2-7 Train Kept A Rollin'
2-8 Dream On
2-9 Livin' On The Edge
2-10 Walk This Way
Notes
Format: 2CD, 21 tracks. 115 min 36 sec
(Disc 1: 59:04, Disc 2: 56:32)
Recorded Live At:
The Monsters of Rock Festival, Castle Donington, England, June 4, 1994.

7
Petites Annonces / Re : vends CD GIRLSCHOOL : live 8€
« le: Sam 07 Oct 17 16:36:44 »
Tu peux nous montrer le visuel, STP ?

8
Concerts / Re : SEEDS OF MARY en tournée
« le: Sam 07 Oct 17 16:26:31 »
Ils sont très bons. :beer:

9
General / Re : BLACK SABBATH
« le: Sam 07 Oct 17 16:25:27 »
Reste à savoir quel sera le tracklisting du LP. Autrement dit, y aura t-il ceci ou non ?

The Angelic Sessions

01. The Wizard
02. Wicked World
03. Sweet Leaf
04. Tomorrow's Dream
05. Changes

A la limite, je préfèrerais que le LP ne soit composé que du concert du 4 février 2017 et que ces sessions n'apparaissent que sur le CD car moi, les live avec des titres enregistrés en studio, je ne suis pas trop friand.

10
Nan nan. J'assume  :exclaim: :exclaim: :exclaim: :laugh: :laugh: :laugh:

J'en suis un aussi. :laugh:



LP

11
Concerts / ZZ TOP : Paris, Zénith, 11/7/17
« le: Sam 15 Juil 17 17:38:30 »
ZZ TOP : Paris, Zénith, 11/7/17

La patience est la mère de toutes les vertus enfin du moins c'est ce qu'on dit. Ca s'est vérifié parce qu'hier soir pour rentrer au Zénith, il fallait en avoir...de la patience. De même que pour les Guns, je n'avais pas particulièrement l'intention d'y aller vu le prix (68 € en fosse.....) surtout que les trois barbus que je n'ai jamais vus auparavant, sont adeptes des concerts très courts (75mn pour les plus courts).

Je me pointe donc vers 19h20 soit une petite quarantaine de minutes avant la première partie assurée par les Red Devils dont je n'ai jamais cessé de vanter le talent et ce, depuis leur premier album, un live intitulé King King sorti en 1992 que je m'étais procuré à l'époque.



Jean-François, un pote qui traine ses guêtres dans les concerts depuis fort longtemps et avec qui j'entretiens des conversations passionnées sur les groupes que nous aimons, est déjà là. Lui non plus, n'a pas de place. A peine arrivé donc sur les lieux que vous avez déjà des vendeurs qui viennent à votre rencontre vous proposer leurs places à vendre. Là, pour ZZ TOP, ça tourne autour des 50 €. "Trop cher, je n'ai que 20 € !!!"
Et à ce moment-là, vous avez vot' vendeur au sourire radieux du début qui s'en va dédaigneusement ("Mais il rêve, ce mec !!!!!!!!"). Limite agressifs pour certains. Cela pourrait en décourager plus d'un mais pas le Phil... :lol: Un autre vient à la charge désirant fouiller mon sac afin de vérifier si je n'avais pas plus d'argent. Je refuse bien évidemment.

L'heure tourne et malheureusement, j'entends déjà les Red Devils qui investissent la scène. Putain de b**** de m****, moi qui voulais les voir depuis toujours car la dernière fois qu'ils ont arpenté nos belles contrées, c'était en...............1993 !!!!!!!!

Pendant ce temps-là, ça s'énerve du côté de nos gaillards qui risquent de se retrouver avec un terrible manque à gagner. Ils s'engueulent même entre eux mais le temps qu'ils se décident, c'est foutrement long. Les coups de "Phil" passés à celui qui chapeaute tout cela se multiplient. "Y a un mec qui n'a que 20 € et qui ne veut pas mettre plus....Je fais quoi, boss ? " Le vendeur est aussi désemparé que s'il avait appris une terrible nouvelle. A ce moment-là, Jean-François et moi, on s'dit, ça va passer, ça sent bon. Et là, je reconnais Tail Dragger puis Devil Woman de nos Californiens préférés. :cry:  :cry:  :cry: Le set me "phile" sous le nez et manifestement s'achève sur un Automatic (l'opener de King King) et un Backstroke.......

Et c'est là que paradoxalement que tout se décante........L'un des vendeurs revient me voir.
"-20 €, c'est toujours bon ?
-Bah oui, ça fait 3 plombes que j'te le dis...
-Va voir l'ot gars, là-bas...(Il veut me prendre le billet mais je le lui reprends n'ayant pas encore en ma possession le précieux sésame en poche).
-Ok."

Le précieux sésame en l'occurrence, c'est une place dans les gradins à 89.50 € particulièrement bien située. Après avoir passé les fouilles de rigueur, je me retrouve ENFIN en P 151 non sans mal puisque le placeur, un peu " à la rue" ne trouvait pas mon siège.





Un petit quart d'heure plus tard, c'est sur un Got Me Under Pressure tonitruant que notre trio investit la grande scène du Zénith, à la limite trop grande pour eux. Une scène , aux lights pas véritablement impressionnants, scène dont le décor me fait penser instantanément à la nuit étoilée et glaciale du Titanic....La musique elle, est loin d'être glaciale. Reconnaissons que notre duo de barbus ne bouge pas beaucoup à part de temps en temps des petits pas de danse sur une choré très minimaliste. Le riff est épais sur Waitin' For The Bus et Jesus Left Chicago dans des versions quasi similaires à celles qui figurent sur le Live From Texas. On connaît le "Gibbon(s)" pour sauter de branche en branche mais là, il est surtout  connu et apprécié pour sauter de note en note avec une telle adresse et une telle dextérité qu'on en reste coi. Et ses soli, il ne les singe pas à d'autres, il les imagine, les conçoit, bref les crée...

Il faut un Gimme All Your Lovin' pour relancer la machine ZZ TOP suscitant chez les fans un plaisir incommensurable. C'est le titre qui les a faits franchir un cap de toute évidence passant d'un groupe au succès d'estime avec La Grange au combo méga-star avec l'album Eliminator d'où est extrait ce méga-tube.















Sur un son particulièrement excellent, le percutant Pincushion, un titre d'Antenna que j'adore, vient rappeler aux milliers "d'insectes" (pour ceux qui n'auraient pas compris la vanne, ça n'a rien de péjoratif) rappeler donc aux "insectes" que nous sommes face à ces légendes du Rock, que le groupe continue à "butiner" dans ses sonorités qui ont assis sa réputation. N'oublions pas pour autant les premiers classiques qui les ont faits sortir de la ruche tel ce I'm Bad I'm Nationwide repris à la demande du grand Billy. Mazette, ce dernier, il a maigri ou quoi ? En totale opposition avec le bien-portant Dusty Hill. Frank Beard, masqué par son kit de batterie, me semble limite maladif. C'est vrai qu'il me semble qu'il avait été gravement malade ces derniers temps. Derrière ses futs, sa frappe est cela étant lourde et s'associe parfaitement avec le son épais et presque "rural" du groupe.













On revient sur le dernier opus La Futura qu'en ce qui me concerne j'avais trouvé particulièrement excellent, album de 2012 qui annonçait un retour aux sources, proposant ainsi des morceaux râpeux appuyés par la voix toute aussi..................râpeuse du Billy. Ne pas comprendre "râpeuse" à la mode rap puisque que je me souviens d'une discussion sur un site (je me souviens plus lequel) où cet adjectif avait été interprété de la sorte. Ce fut très cocasse.  :lol: Bref, pour revenir à notre propos, c'est un I Gotsa Be Paid très enlevé, issu donc de La Futura que l'on se plait à entendre. Belle version effectivement suivie de 3 reprises fort bien exécutées Foxy Lady (Jimi Hendrix), Catfish Blues (Robert Petway), 16 Tons (Tennessee Ernie Ford) et Act Naturally (Buck Owens), cette dernière ayant été popularisée par les Fab Four, reprises entrecoupées d'un très bon My Head's in Mississippi extrait du décevant Recycler. Cheap Sunglasses a toujours ses fans et j'en fais partie. Toujours aussi efficace après toutes ces années. Suit une p'tite Chartreuse en digestif, une interprétation fort goûtue même si on se dit que le groupe aurait pu se laisser aller jusqu'à prendre le risque d'interpréter ce titre au refrain tubesque, I Don't Wanna Lose, Lose, You (toujours extrait de La Futura) en prémices d'un puissant et fédérateur Sharp Dressed Man. Mais non, le trio s'empare des "guitares-coton" pour un Legs assez convenu, me direz-vous. J'attendais la rotation des guitares, la bagnole et les gonzesses mais elles ne viendront pas. Tout fout vraiment l'camp.  :lol: C'est d'ailleurs cet instant que le trio choisit pour sortir de scène. Sont déjà fatigués les barbus après un peu plus d'heure de show où on ne va pas dire qu'ils se dépensent beaucoup. Mais bon, ils ne sont plus tout jeunes. Frank Beard semble être soulagé que ça se termine. Eh bon, mon p'tit, t'as pas encore joué La Grange et t'as intérêt à t'y coller fissa car le public parisien l'attend ce titre au riff légendaire. Une version sans grande surprise comme on n'en a entendu des centaines mais qui a toujours le mérite de faire mouche à chaque fois et qui s'enchaine directement à Tush. Les papys ressortent pour revenir quasi immédiatement sur un magnifique Jailhouse Rock du King.

Bon voilà, je les avais jamais vus. Pas l'occasion jusque-là. Je ne sais pas si je retournerai les voir, enfin peut-être pour 20 € mais bon, reconnaissons que ça manque un peu de mouvement et que cela a dû toujours être le cas. Cela étant, musicalement, c'est très fort pour un trio qui peut se targuer d'être resté tout ce temps ensemble. Respect total pour un combo qui, au travers de la plupart de ses albums, ne nous a jamais "barbus".

















   







A la sortie, je rejoins mes amis Purplexed, Jean-François et Pascal ("Thor" sur le BSF). Les avis sont partagés concernant la prestation des Texans mais globalement, ils semblent toujours contents de les voir live à chaque fois.


Jean-François, Pascal ("Thor" sur le BSF), Purplexed


Jean-François, moi, Purplexed

SETLIST
Got Me Under Pressure
Waitin' for the Bus
Jesus Just Left Chicago
Gimme All Your Lovin'
Pincushion
I'm Bad, I'm Nationwide
I Gotsta Get Paid
Foxy Lady (Jimi Hendrix)
My Head's in Mississippi
Catfish Blues (Robert Petway)
16 Tons (Tennessee Ernie Ford)
Act Naturally (Buck Owens)
Cheap Sunglasses
Chartreuse
Sharp Dressed Man
Legs
Encore:
La Grange
Tush
Encore 2:
Jailhouse Rock

La soirée n'est pas encore finie car alors que nous nous baladons dans les travées de la salle, Jean-François s'écrie soudainement : "Phiiiiil, y a deux membres des Red Devils, toi qui voulais faire signer ton CD !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Le temps de le récupérer dans le sac à dos vintage '88 LAFUMA dans lequel on ne voit absolument rien, je vais à leur rencontre, nos deux amis étant particulièrement contents qu'il y ait un quidam qui s'intéresse à leur carrière ponctuée seulement de deux albums (un live, un EP et paraît-il, un nouvel album Return Of The Devils..........). 



Il s'agit de Dave Lee Bartel, le guitariste rythmique et de Mike Flanigin, un claviériste qui a joué avec Billy Gibbons, Jimmie Vaughan, Gary Clark Jr, Kat Edmonson, et Alejandro Escovedo. On immortalise tout ça et naturellement, je leur prie de revenir au plus vite par chez nous parce que 24 ans sans les voir (surtout que je ne les ai pas ENCORE vus), c'est un peu long.  :cry: "Diable" que ce fut long en effet à l'extérieur.... :cry:






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Concerts / GUNS N' ROSES : Paris, Stade de France, 7/7/17
« le: Dim 09 Juil 17 19:10:34 »
GUNS N' ROSES : Saint Denis, Stade de France, 7/7/17

Je ne pensais pas vraiment y aller à ce concert tant le sentiment d'aversion à l'égard de la "Diva" Rose était profond depuis bien longtemps. Bah oui, je n'ai jamais supporté ses petits caprices de star frustrée et gâtée dans les années 90 (décennie que j'ai trouvée très pauvre musicalement) où Monsieur Rose n'hésitait pas à annuler un concert à la dernière minute ou bien même à arriver "très en retard" sur le lieu d'un show provoquant ainsi le dépit voire la colère de ses fans les plus loyaux. M'a toujours énervé, ce mec...Et d'ailleurs, je ne comprenais toujours pas ce que l'on pouvait trouver à ce groupe.... En 92, je ne m'étais pas même pas rendu à Vincennes, c'est dire, un show que j'avais vu et écouté par la suite (le bootleg Paris, doté d'un excellent son, captait cette légendaire performance, enfin "légendaire" selon certains puisque des grands noms tels Lenny Kravitz, Joe Perry et Steven Tyler y avaient fait des apparitions remarquées) parce que sérieusement, tout ce battage médiatique autour de ce groupe me gonflait grave, moi qui continuais d'écouter mes "groupes du passé" comme Thin Lizzy, Led Zeppelin et consorts. Ouais, on me disait que je n'étais pas à la "Page" et que j'aurais dû me convertir dans l'heure qui suivait. Du coup, tout le monde m'emmerdait avec les deux Use Your Illusion prétextant qu'il s'agissait de deux chefs d'oeuvre absolus. Appetite For Destruction oui, mais pas ces deux trucs.  :lol: Et puis encore en 2015, s'était produite l'intégration au sein d'AC/DC du chanteur au bandana. Beaucoup de monde s'en était extasié, pas moi. Ce n'était pas foncièrement mauvais (quoique....), mais la seule idée de penser que ce trublion intégrait l'un des groupes que j'avais le plus chéris, me paraissait contre-nature. Déjà Brian Johnson en 1980, j'avais eu du mal mais là, c'était le "pompon". Lui, je l'avais pas à la "Bon"... :lol:

Justement, parlons-en du Ponpon qui, depuis quelques semaines, ne cessait de me tanner pour que j'y aille à ce satané concert du Stade de France. "Allez Phil, ramène-toi, le concert, on va se l'faire pour 20-30 € ([size=10]en moi-même, je me disais "c'est tout ce que ça vaut..."[/size]) surtout qu'ils jouent plus de 3h. Laisse tes rancoeurs de côté et ramène ta tronche de Penchou".  :lol:

Après coup et après mûre réflexion pendant de longues semaines, j'ai fait "Why not ?" avec un enthousiasme plus que relatif. Au pire, ça ne me coûtera que 20-30 petits euros.

Sous une chaleur accablante, me v'la donc parti pour le Stade de France bravant les embouteillages du vendredi soir de l'A86 en Mondéo Break (qui ressemble à un sauna qu' à tout autre chose) mais aussi les premiers départs en vacances. Sortie directe à Aubervilliers (l'ex QG de Blacky) puisque celle du SDF est déjà bien encombrée et coup d'bol, je trouve une place adaptée à ma "Vieille Dame" datant de 1996.

Le chemin qui me sépare du SDF est enquillé en un p'tit quart d'heure. L'accès n'est d'ailleurs guère facile car à un moment donné, j'en viens même à braver une sortie d'autoroute (la suivante sans doute) sur laquelle certains automobilistes ne respectent véritablement pas les 50 km/h de rigueur sur ce type de tronçon. Les abords du SDF fourmillent de monde qui s'agglutine devant le merchandising où l'on trouve notamment un t-shirt avec ce motif spécial pour ce concert parisien au prix "très alléchant" ( :| ) de 50 €.... (voir ci-dessous). Faut pas déconner quand même....Certes, il est très beau mais bon voilà....Par contre, le prix du tour programme n'est pas exagéré (20 €). Blacky avait exercé une forme de pression morale voire du harcèlement à mon égard afin que je lui chope son programme chéri. Il est buté jusqu'à la moelle, le Blacky.... :lol: Les ancêtres, faut pas les contredire, moi j'vous l'dis.... :lol:





Je patiente quelques temps avec en fond sonore le set d'un des groupes de 1ère puis Ponpon débarque "comme une fleur" sur le site. L'heure de vérité approche. On entend les Guns qui entament leur set sur un It's So Easy bien percutant suivi comme en 92 d'un intéressant Mr. Brownstone. Rentrera, rentrera pas ? Le risque de renter "à la casa" fait partie du jeu.... Jusque-là, ça a toujours fonctionné pour moi (AC/DC, Toto, Paul McCartney). Ponpon et moi arpentons les abords du stade et rencontrons un premier vendeur qui nous propose deux places en fosse pour 40 € l'une. "C'est 30 € maxi ou rien....." Il refuse notre proposition tarifaire. Pas grave. Cinq minutes plus tard, nous croisons la route d'un autre vendeur qui, d'entrée de jeu, nous fait part de son prix : 20 €. Un peu méfiants au départ car beaucoup d'acheteurs se sont souvent faits "avoir" au moment de valider les tickets. Bref sur un Chinese Democracy très convenu, nous finalisons notre transaction et nous nous procurons les précieux sésames pour franchir ainsi les différents cordons de sécurité, ce qui prendra un peu de temps. Une victoire de plus car Ponpon et moi sommes passés maîtres dans l'art d'assister à des gros concerts à prix réduit. L'habitude de faire des "concerts à 5 €" selon certains. Ponpon immortalise l'instant.







Loin d'être complet, le stade est malgré tout en parfaite communion avec ses protégés notamment sur un décapant Welcome To The Jungle. Slash est sans nul doute celui que j'ai toujours le plus apprécié au sein du groupe, et là, il intervient avec justesse et finesse. J'ai envie de dire, heureusement qu'il est là. Avec les années, il a toujours "l'Attitude" comme le vociférait Duff McKagan en 92, le solide bassiste du gang californien sur la reprise du même nom des Misfits. A noter que ce dernier optera plutôt pour un New Rose assez quelconque des Damned. Il est vrai que l'on sent également une réelle complicité avec Richard Fortus le 2ème guitariste, aux faux airs de Ron Wood, un six-cordiste très technique qui, juste avant d'intégrer les Guns, avait brillamment fait ses premières armes chez les Psychedelic Furs, Love Spit Love, Thin Lizzy (en remplacement en 2011 de Vivian Campbell) et les Dead Daisies.

Situé trop loin de la scène assez sobre, je suis contraint de prendre des clichés à partir des écrans géants. Par conséquent, désolé pour la qualité de certaines photos. Ponpon lui, s'attache à filmer les titres qui lui tiennent à coeur en l'occurrence Live And Let Die et Rocket Queen. Sur Better, ça bouge un peu trop et donc Axl Rose le fait remarquer à la sécurité car en effet, des jeunes femmes placées à la barrière, on ne les bouscule pas. Notre Axelounet se serait-il acheté une conduite à l'égard de la gente féminine ? On ira demander à Stéphanie Seymour pour savoir ce qu'elle en pense......  :lol:

Et la voix d'Axl Rose dans tout ça ? Tout comme je ne suis pas fan du personnage, je ne suis pas fan non plus de sa voix. Ceci dit, sur les titres des Guns, il assure, le bougre et fait le job sans fioritures notamment sur You Could Be Mine, un titre efficace que j'ai toujours bien aimé. La version est énorme. J'en fais part à Blacky via SMS qui ne répond pas. Il est sans doute parti dormir.  :lol: J'aime bien également le batteur Frank Ferrer qui comme Richard Fortus, a officié au sein des Psychedelic Furs et Love Spit Love. Un batteur, pas forcément subtil, donc un peu "bûcheron" (Matt Sorum l'était aussi sur la tournée Use Your Illusion) qui apporte cependant fraîcheur et puissance au répertoire du groupe.












Melissa Reese, la charmante choriste.

Dizzy Reed, lui est toujours impeccable dans ses interventions, étoffant ainsi le répertoire du groupe. Civil War envoie bien la purée et redonne un peu de rythme après un This I Love un peu terne. Sur tous ces titres qui défilent sans temps mort (Yesterdays et Coma) l'homme en noir, attifé de son légendaire haut de forme, illumine ce concert, proposant des soli......................lumineux et jamais ennuyeux. Il "s'lash(e)" délibérément, le bougre....Je pense à JC, il doit être dingue, lui qui se trouve en pelouse or....Je l'imagine headbanguer furieusement (et ce, grâce à sa crinière encore longue et relativement épaisse : c'est vrai, il y en a quand même moins qu'avant, mais il y en a encore) sur un Sweet Child O' Mine endiablé, un titre qui suscite toujours l'enthousiasme du public et ce, grâce à ses célébrissimes accords qui, avec le temps, sont entrés dans le patrimoine rock. C'est l'hymne incontestable et incontesté du groupe. Sinon, pour un concert en extérieur, je trouve le son très bon sauf peut-être de temps à autre Axl Rose et sa voix parfois un peu juste, voix que l'on peine à entendre. C'est peut-être moi, vous me direz. J'ai souvent tendance à remonter le volume de la téloche en ce moment.

On aurait pu être dispensés du Wish You Were Here du Floyd et Layla de Derek And The Dominos repris ceci dit correctement à deux guitares. Mais bon, ça n'avait rien à faire là. Deux passages instrumentaux qui débouchent sur un November Rain que notre Ponpon national va se hâter d'enregistrer sur son portable. L'émotion est palpable chez notre ami puisque le long de sa joue de quinquagénaire confirmé, je crois percevoir une petite larmichette qui coule lentement mais surement. Qu'il est sensible, notre Ponpon !!!!!  :lol: Et après, on dit que les métalleux n'ont pas de coeur. C'est faux, re-faux et archi-faux. Voilà, c'est dit... :lol: A mon avis, pour JC, ça a dû être pareil.... :lol:

November Rain , je l'ai toujours trouvée assez niaise, cette chanson, mais surtout trop longue avec un Axl Rose qui se prend pour Elton John. La version ravit bien évidemment les fans qui se déchainent sur l'accélération finale. Encore une fois, Slash est impérial...Black Hole Sun en hommage à Chris Cornell récemment parti vers d'autres cieux ne laisse pas le public indifférent tant la version est empreinte d'une réelle émotion. Bien joué, les gars...Mais bon, moi et Soundgarden, ça a toujours fait 3000... :lol: Belle version quand même....


Ponpon au taquet... :lol:


Ca méritait d'être signalé.... :lol:



















Only Women Bleed du Coop sert d'intro à une autre cover (cette fois-ci de Dylan), Knockin' On Heaven's Door (que le COMBO s'est littéralement approprié avec les années) superbement interprété sans le passage reggae final (ouf !!!!). La communion du public avec le groupe atteint là son paroxyme, public qui, comme un seul homme, reprend le célébrissime refrain. Sur ce coup-là, mon accent anglais n'est pas trop dégueu.... :lol:  :lol:  :lol:  :lol:  :lol: On finit sur un Nightrain dévastateur.

Erreur de setlist à mon avis, puisque le groupe ré-embraye sur deux ballades Sorry extraite de Chinese Democracy et le très bon Patience. Eh oui, l'ambiance retombe... Il nous faut attendre "l'acceptable" version du Whole Lotta Rosie(z) d'AC/DC pour remettre un peu de peps dans tout ça. Bah oui, ce vendredi, je m'étais levé tôt et par conséquent, j'ai été pris d'un p'tit coup de fatigue... :lol: Ca se comprend, il faisait encore très chaud dans l'arène du SDF.... :| Re-ballade avec le mielleux Don't Cry qui, une nouvelle fois, émeut mon compagnon de route, Ponpon.  :lol: On lui demande de ne pas pleurer, bah lui, il pleure à chaudes larmes.... :lol:  :lol:  :lol: The Seeker des Who est bien interprété dans sa globalité en dépit du fait qu'Axl se plante sur le 2ème couplet. Après plus de 3h de show, ça peut se concevoir... Quelle générosité quand même, plus de 3h de show pour................................20 € !!!!!!!!!! C'est pas tout le monde qui ferait ça....Presque 10mn plus tard, nos Californiens concluent ce superbe show (bah oui, je le dirai à JC un peu plus tard, j'ai bien aimé ce concert) sur un Paradise City apocalytique avec feux d'artifice et confettis. Rien à dire : un bien beau concert très pro et surtout généreux dans la durée.























SETLIST

It's So Easy
Mr. Brownstone
Chinese Democracy
Welcome To The Jungle
Double Talkin' Jive
Better
Estranged
Live And Let Die
Rocket Queen
You Could Be Mine
You Can't Put Your Arms Around A Memory (intro)
New Rose (The Damned / Duff on vocals)
This I Love
Civil War
Yesterdays
Coma
Slash guitar solo
Theme From The Godfather
Sweet Child O' Mine
My Michelle
Wish You Were Here (guitar solo)
Layla (band jam)
November Rain
Black Hole Sun (Soundgarden)
Only Women Bleed (Alice Cooper)
Knockin' On Heaven's Door (Bob Dylan)
Nightrain

Sorry
Band jam
Patience
Whole Lotta Rosie (AC/DC)
Don't Cry
The Seeker (The Who)
Paradise City

A la sortie, Ponpon et moi réussissons à voir un JC comblé, bref aux anges donc. Il rêve encore éveillé, le JC.  :lol: Dans la panoplie de tous les concerts auxquels il a assistés, on sent qu'il a effectué un grand saut dans l'excellence. C'est encore la "faute" d'Axl..... :lol:


Ponpon et JC.


Avec JC.

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General / Re : MSG - MICHAEL SCHENKER - Temple Of Rock
« le: Jeu 06 Juil 17 22:03:51 »
Et à Paris, ce serait bien.

14
General / Re : WHITESNAKE
« le: Dim 31 Mai 15 11:58:06 »


Cet album intitulé The Purple Album, y en a qui ne l'aiment pas et d'autres qui l'apprécient pour ce qu'il est, à savoir un hommage de la part de David Coverdale au groupe qui l'a fait connaître, Deep Purple qui, à l'époque venait à peine de sortir d'une crise très sérieuse, suite au départ de Ian Gillan et de Roger Glover après un concert donné à Osaka en 1973. Je fais partie pour ma part de la seconde catégorie. Burn en opener, quoi de plus normal ? Délivré dans une version surpuissante et nourri de soli à ne plus savoir qu'en faire, le titre est vachely bien interprété avec certes un Coverdale, assisté de ses "employés" pour assurer les choeurs et les parties aigües autrefois assurées par Glenn Hughes. Ca continue sur un You Fool No One assez déconcertant démarrant presque sur un rythme zeppelinien très saccadé pas forcément du meilleur goût. Love Child me semble bien exécuté et contrairement à certains qui sévissent ici et ailleurs, je l'ai écouté en long, en large et en travers Come And Taste The Band (d'où est extrait ce morceau), pas à sa sortie mais aux alentours de 77-78. La voix du Cov' n'est plus évidemment celle qu'elle était, plus éraillée, plus fatiguée aussi après tout ce qu'il lui a fait subir surtout depuis 1987 en changeant de registre (passer d'un hard bluesy très chaleureux à à un hard rock US certes puissant mais au final beaucoup moins intéressant). Sail Away extrait de Burn, j'ai toujours aimé et là, la version acoustique qui nous est proposée, est magnifique. L'on y retrouve une voix plus chaude de la part du Cov', celle qu'il aurait dû toujours garder à mon humble avis. C'est au tour de The Gypsy d'être revisité dans un esprit relativement fidèle avec quelques petits arrangements en plus. Lady Double Dealer qui a fait l'objet de nombreuses versions live, débute ici sur des battements de coeur repris par la batterie râgeuse de Tommy Alridge surnommé "Le Bucheron des Carpathes" (mdrrrr). Une version honorable qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite d'être interprétée avec une redoutable efficacité. Les fans de la Mark III n'avaient qu'un souhait : celui de ré-entendre une nouvelle version de Mistreated laissée à l'abandon depuis le 20 août 1983, jour de la prestation du groupe au Festival de Donington. Il s'agit d'une très belle interprétation où l'on y retrouve quand même ce qui faisait le charme de cette chanson : la chaleur de la voix et une progression dramatique émouvante deux paramètres incontournables de cette Mark III qui prit fin après un concert à Paris le 7 avril 1975. J'en connais certains qui s'y trouvaient....mdrrrrrr. On continue sur un Holy Man acoustique de toute beauté puis sur un Might Just Take Your Live introduit sur une note très bluesy en lieu et place de l'intro aux claviers de feu Jon Lord. You Keep On Movin est un titre qui m'a toujours fait tripper que ce soit en studio ou en live. Cette basse entêtante du début, puis la voix ensorceleuse de Coverdale me laissent à penser qu'il s'agit vraiment d'un des meilleurs titres si ce n'est le meilleur à mon humble avis. Et puis, il y a Soldier Of Fortune où là, on franchit un cap dans l'esthétisme car tout le monde devrait avoir écouté cette chanson une fois dans sa vie. Encore là sur cet album-hommage, l'interprétation y est gorgée d'une sensiblité grandeur nature. Lay Down Stay Down nous est proposée dans une version convenable avec malheureusement cette nappe de soli dont on se demande même quand cela va finir puis Stormbringer, title-track du 2ème de la Mark III que j'ai toujours largement inférieur à Burn (c'est encore mon point de vue) nous est envoyés dans une version certes décapante et très "actualisée" (avec ce que cela sous-entend comme idée derrière). Lady Luck et Comin'Home sont des bonus tracks intéressants dans leur ré-interprétation, plus le premier que le second car sur Comin' Home, l'avalanche de soli nuit sans doute à l'esprit initial de ce titre.
Je crois donc que concernant cet album, il faut le considérer comme un hommage à ce groupe qui a amené le Cov' vers les hautes sphères que l'on connaît aujourd'hui et force est de reconnaître que l'exercice est quand même pas trop mal réussi pour ce chanteur qui nous a accompagnés dans notre parcours musical.

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General / Re : TOTO
« le: Ven 29 Mai 15 21:29:53 »
TOTO : Paris, Zénith, 28/5/15

Là non plus, je n'avais pas prévu d'y aller et puis hier soir, après m'être particulièrement "déconditionné" du taf (là-dessus, je n'ai pas trop de mal.....mdr), je saute dans la Punto pour me diriger ipso facto vers la Porte de Pantin où se produit Toto dans le but d'aller dégoter un ch'ti billet pas trop cher. Rappelez-vous, je les avais vus pour la dernière fois à Montereau en 2013. Sinon, il fallait revenir en 1988 sur la tournée The Seventh One en ce même lieu pour un concert qui était resté l'un des meilleurs dans mon esprit. Très pro, minuté comme du papier à musique, je me souviendrai toujours de l'opener à savoir Carmen délivré dans une version décapante.

Pour le moment, on n'en était pas encore là : il fallait choper un p***** de billet et là, ce n'était pas forcément gagné d'avance. Alors que je m'engage dans la "célèbre" allée menant au Zénith, plusieurs revendeurs "à la sauvette" viennent à ma rencontre pour me vendre un billet à 60 voire même 70€ alors que certaines places sont à 89.90€ prix coûtant.
"-Nan, z"en veux pas...........30€ pas plus.....AC/DC au Stade de France, je les ai eus pour ce prix-là....
-Oui mais c'est le Zénith.........Allez 50, c'est mon dernier mot....T'as un distributeur un peu plus loin....
-Distribue-moi plutôt ton billet................à 30€"
L'infatigable négociateur avait parlé.....mdrrrrrrrrrr Ceci dit, j'étais prêt à repartir si la situation ne s'était pas dénouée....

Une femme centralisait les opérations. De toute façon, c'est toujours une femme qui tient les cordons de la bourse...... :siffle: A un moment donné, l'un des quidams récupère une invit' et s'adresse à son pote: "Vends-la au p'tit gars qui attend sur le côté....40 €, c'est bien....." Il vient donc me voir et m'annonce son prix."P'tit gars", je t'en foutrai.........

"-30€, je t'ai dit et ce ne sera pas au dessus lui répondis-je."

"Bon , d'accord, va pour 30€, profites-en bien..... :goodjob:

Cela a mis plus de temps qu'il y a deux jours car au départ, ils n'étaient en possession que de "Carré Or".

Après avoir passé les différents contrôles, j'entends le groupe qui vient juste de monter sur scène entamant un Running Out Of Time extrait du nouvel opus intitulé XIV, ma foi fort sympathique (je parle du morceau car l'album.....hum hum), suivi d'un I'll Supply The Love qui l'est tout autant. Burn qui n'a rien à voir avec le standard de Purple, est un titre extrait également de XIV, et ce morceau, je l'aime bien.

Hommage appuyé à Fergie Frederiksen décédé en 2014 qui officia sur l'album Isolation. En effet, le groupe nous propose une superbe version de Stranger In Town. Comme je l'ai dit précédemment, j'aurais préféré Carmen mais bon, ne boudons pas notre plaisir. I Won't Hold You Back est sympa pour ceux qui l'aiment mais, en ce qui me concerne, je crois l'avoir trop entendu. Etonnamment, Hold The Line est placé très tôt dans la setlist. Nous avons droit à une version assez conventionnelle par rapport à toutes celles que nous avons entendues dans le passé. La fosse, assise (????????), il convient de le préciser, réagit aux exhortations de notre ami Williams à tel point que je suis enclin à me demander si ce dernier ne les rase pas un petit chouya........Bon.....Le groupe nous replonge ensuite dans son passé plus que lointain puisqu'il va même jusqu'à nous proposer un Takin' It Back de derrière les fagots, issu du tout premier album. Les spotlights ne sont pas exceptionnels. Par contre, le son lui l'est grâce notamment à la basse de David Hungate, bassiste originel du combo qui ressemble bien plus à un rouleau compresseur. Indubitablement, le son live du groupe a toujours constitué un sérieux atout. Williams, de son côté, est très en voix et cela fait vraiment plaisir après la traversée du désert qu'il a connue dans les années 90. Rappelons-nous simplement le concert du Réservoir 1998 (j'ai le bootleg) où il était à la peine sur la plupart des morceaux comme Stop Loving You.

Pendant ce temps-là, Lenny Castro qui possède un CV long comme le bras dont entre autres les Rolling Stones, Stevie Wonder, Fleetwood Mac, Stevie Nicks, Joe Bonamassa et Boz Scaggs, s'amuse comme un p'tit fou, un peu comme un Ray Cooper, ce percussionniste si particulier et si génial qui accompagna notamment Eric Clapton.











Mot d'ordre : "ne pas lâcher le public." Et paf, c'est Pamela qui réveille la fosse endormie. Un hit en puissance diffusé très largement à l'époque de la sortie de The Seventh One dont la version ressemble trait pour trait à celle qui figure sur le récent double live 35 Anniversary-Live In Poland...Puis, Holy War, extrait de XIV qui ne m'accroche guère plus que ça...On revient sur du solide avec une interprétation pour le moins très hard de Caught In The Balance qui, effectivement "balance" bien. Un de mes titres préférés délivré dans une version qui fait chavirer un Zénith déjà bien chaud............sauf la fosse qui est assise...mdr







N'oublions pas non plus que dans les années 80, outre l'emblématique The Seventh One, Joseph Williams a également officié sur Fahrenheit publié en 1986, album qui recèle des hits incontournables tels que I'll Be Over You manifestement oublié sur cette tournée 2015, mais aussi 'Till The End et Without Your Love dont on nous propose une jolie version.

Ce qui va suivre sera un grand moment de ce concert sans pour autant égaler l'original bien évidemment. Lukather s'attèle à Little Wing d'Hendrix d'une façon quand même impressionnante rendant ainsi un vibrant hommage au Voodoo Child.

Retour sur l'un des singles de XIV, Orphan qui m'a bien botté lorsque je l'ai entendu pour la première fois. Excellente interprétation pour un groupe faisant comme toujours preuve d'une grande cohésion. On se calme pour rendre un hommage très émouvant à Jeff Porcaro disparu en 1992 et ce, grâce à The Road Goes On extrait de Tambu, bon album publié en 1995 que l'on a tendance à oublier.

La différence entre l'excellent concert de 2013 à Montereau et celui-ci va se situer précisément à ce moment-là. Le groupe opte pour une interprétation longuette de Great Expectations déjà chiante sur album mais là, on atteint des sommets...........d'ennui, Lukather partant dans des soli jazzy certes à couper le souffle pour les techniciens mais particulièrement pénibles à écouter. Du coup, j'aurais dû me diriger vers le bar......Rosanna, méga-hit d'où ovation du public parisien, fait office de transition enfin non, plutôt de conclusion de cette première partie de set, car ce titre aussi, lorgne vers des contrées jazzy dans l'impro finale, certes moins alambiquées que Great Expectations.

Après une courte pause, le groupe ne décide pas comme sur les autres dates d'entamer le medley On The Run, Child's Anthem et Goodbye Eleonore (question de timing sans doute car le concert doit impérativement s'achever à 23h00) mais attaque direct sur un White Sister, précédé de l'intermède The Muse, qui, à chaque fois, fait mouche. Putain de titre !!!!!!!!!!!!
Nos compères ressortent de scène pour revenir aussi vite pour conclure sur un Africa de 10 minutes avec tous les gimmicks que l'on retrouve sur le double live, orchestrés ici par un Joseph Williams très en verve. Une bonne version à n'en point douter.

Des 3 concerts que j'ai vus, c'est quand même celui-ci qui fut le moins bon. Sans doute à cause de cet album XIV qui ne suscite pas tant d'enthousiasme que cela.


Running Out of Time
I'll Supply the Love
Burn
Stranger in Town
I Won't Hold You Back
Hold the Line
Takin' It Back
Pamela
Holy War
Caught in the Balance
Without Your Love
Little Wing
(The Jimi Hendrix Experience cover)
Orphan
The Road Goes On
Great Expectations
Rosanna

Encore:
The Muse
White Sister
Africa
     

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