Après le concept album sur Paradise Theatre, STYX remet le couvert avec cette fois ci une histoire futuriste digne d’un scenario de Luc Besson. Rien que l’histoire déjà, cela ne donne pas envie et musicalement cela va être à l’avenant. En effet, de plus en plus de tensions entre Shaw et De Young se font jour. Elles transpirent tout au long de ce cd qui est franchement une débâcle. Les deux hommes ne s’entendent plus, De Young tend vers une musique théâtrale et Shaw voulant se recentrer sur quel quelque chose de plus rock. Au milieu les frères Panozzo et James Young semblent compter les points. Le résultat c’est un album complètement raté, dû à des compos peu inspirées et à un concept un brin prétentieux. Les photos des musiciens habillés en mecs du futur sont d’un kitsch incroyable et quelque part font un peu de peine. Un si grand groupe qui termine si mal, c’est triste. Si il faut sauver quelques titres on peut parler de la très belle ballade Don’t Let It End qui rappelle le lustre d’antan et puis le très théâtral Mr Roboto qui sans être un chef d’œuvre a le mérite de rentrer définitivement dans les oreilles. Pour le reste on passe du moyen au très mauvais. La fin d’une époque, la fin d’un groupe mythique. On peut le voir comme ça en effet, même si quelques années plus tard, un nouvel album excellent verra le jour mais sans Tommy Shaw, parti au sein de DAMN YANKEES.