Comme régulièrement après un album studio, voilà le dernier live de TOTO qui arrive. Enregistré au Zénith de Paris le 26 mars dernier, le groupe amputé de David Paich et de Mike Porcaro nous délivre un set sans surprise, fidèle à ce qu’il sait faire. Je dois dire que, autant j’adore ce groupe en studio, autant en live, par moment, il me saoule. Je m’explique. Les supers zicos que sont Lukather et consort nous font de temps en temps de la démonstration instrumentale, genre « regardez comme je suis doué à la guitare ou comment je tape bien sur ma batterie », c’est bon les gars, on le sait que vous êtes des cadors, ce n’est pas la peine d’en faire trois tonne douze. Ce live ne déroge pas à la règle, chacun y allant de son solo interminable et insupportable. Il n’y en a qu’un qui ne nous fait pas de solo en vocalise, c’est Bobby Kimball, qui vous me direz aurait du mal dans cet exercice. Malgré tout, je dois dire que sieur Kimball s’en sort plutôt bien par rapport à certaines prestations live que j’avais pu voir sur le net. Ca force un peu, c’est parfois limite comme sur l’excellent Isolation, mais bon, ça tient la route quand même. Pour le reste, le problème des live et des compils vient en général de la set list. Et avec celui-ci, on est comme d’habitude ravi d’un coté avec des morceaux comme I’ll Supply The Love, Pamela, Stop Loving You et autre Don’t Chain My Heart, mais de l’autre, on regrette les Kingdom Of Desire, Cruel, Gypsy Train et autres Taint Your World. D’ailleurs, il est à noter que le premier cd est bien supérieur au second, car plus mélodique. Malgré toutes ces critiques, je continue à vénérer ce groupe et je pense même que c’est leur meilleur live officiel depuis qu’ils en sortent. Par contre, j’ai quelques live pirates qui sont incomparables. Juste une dernière chose, il faut écouter le solo de Philinganes, on dirait du Petrucciani, ça dure trois plombes et ferait passer la musique de Georges Moustaki pour du Sex Pistols. Sur ce….