En cette année 2008 dont l’actualité est dominée par de sombres perspectives économiques avec récession mondiale à la clé, VOLBEAT, eux, font partie de ceux qui ne connaissent pas la crise. En effet, ce troisième album des Danois nous arrive six mois après leur double dvd live : Sold Out ! et à peine un an et demi après le fameux Rock The Rebel / Metal The Devil. On ne chôme pas chez Volbeat ! Leur univers Heavy Rock aux teintes 50’s est aujourd'hui une marque de fabrique reconnue que l’on retrouve ici en toute logique, agrémenté néanmoins de quelques nuances évitant le copier/coller tout en demeurant fidèle à ce style estampillé « Elvis Metal » qui leur est propre. C’est donc sans réelles surprises mais avec bonheur que déboulent des compositions typiques du groupe avec les remuants Back To Prom, Hallelujah Goat, Maybellene I Hofteholder, le très Rock’n Roll I’m So Lonesome I Could Cry, ou encore We à l’énergie Punk Rock sautillante. Efficace encore et toujours ! Et ça le reste tout autant avec les aspects plus mélodiques que l’on trouve sur le hit en puissance que représente Guitar Gangsters & Cadillac Blood aux faux airs de Desert Rock brûlant, sur les plus Heavy Broken Man And The Dawn et Find That Soul, ainsi qu’avec Mary Ann’s Place aux passages « Western Rock » et sur lequel une superbe voix féminine fait son apparition, ou encore avec l’étonnant Light A Way au tempo assagi qu’accompagnent quelques violons. Des riffs carrément Thrashy surgissent au détour de Still Counting et Wild Rover Of Hell notamment, se heurtant joyeusement en quelque sorte avec les courtes introductions typées 50’s et les (trop) rares interventions de guitares slides (End Of The Road). Encore une fois, Volbeat nous entraînent dans une démente farandole avec leur Elvis Metal énergique et excitant, au sein d’un scénario de B.D. où se côtoient vieilles Cadillac, drive-in et sympathiques gangsters aux gueules d’amour, le tout avec une sacrée bonne humeur communicative qui réussit bien vite à nous faire oublier la morosité ambiante. Et finalement, ça sert aussi à ça, le Rock’n’Roll.