Dans la grande fratrie des chanteurs de pop chrétienne, il est temps d’évoquer le second album de ce jeune artiste Américain. What If We est son second opus après en 2006, Don’t Get Confortable. J’avoue avoir zappé ce premier essai solo. Néanmoins, grâce aux conseils avisés de Maenora (en deux chroniques, je le cite deux fois, ca va devenir une star dans les Alpilles… Ca mérite peut être une bouteille de pinard…), je décidais donc de me pencher sur ce second effort. Apres une première écoute qui était loin de m’avoir emballé, je réitérais la découverte de ce What If We. Et c’est vrai qu’après plusieurs écoutes, on décèle plus de qualité qu’au premier abord. Je pense que ce qui nuit à cet opus, hormis le contenu parfois, c’est que j’ai eu l’album en même temps que Hello Love de Chris Tomlin. Si on fait la comparaison des deux y’a pas photo… Si on fait abstraction de ceci, revenons au contenu en lui-même. Tout d’abord l’ensemble est assez calme. Ne cherchez pas de grosses guitares électriques, on est plutôt dans une ambiance intimiste ou prédomine le piano et les grattes sèches. Le problème c’est que presque tous les morceaux sont construits de la même manière et qu’il n’y a pas l’explosion sur les refrains qu’on est en droit d’attendre. Que ce soit la voix de Heath ou les compos, le tout est un peu trop linéaire, ce qui entraine un certain ennui passée le sixième titre. Il n’y a que le duo avec JARS OF CLAY, Sore Eyes qui sort un peu du lot avec son coté très BEATLES. Une magnifique ballade, London, le hit single Give Me Your Eyes. Par contre, le sommeil nous guette sur Love Never Fails et Listen Up qui sans être de mauvaises compos manquent d’une certaine étincelle pour provoquer en moi un émoi particulier. J’ai tendance à être plus dur avec les artistes chrétiens qu’avec les autres mais il faut dire qu’ils nous sortent en général de magnifiques œuvres. Ce What If We n’est pas un mauvais album, juste un bon cd qui aurait mérité plus de peps et plus de risque.