C’est une véritable curiosité que ce groupe Danois dont le premier album The Strength/The Sound/The Songs avait fait forte impression en 2005. Il faut dire que le chanteur/guitariste/compositeur Michael Poulsen ne cache aucunement son admiration pour ELVIS PRESLEY et METALLICA chez lesquels il puisse une certaine inspiration, à tel point que certains parlent de VOLBEAT comme d’un groupe d’ « Elvis Metal ». N’exagérons rien pour autant car si quelques gimmicks ne sont pas sans évoquer le King de temps à autres, le chant de Michael se rapproche aussi de celui d’un certain Myke Hideous/ Spy, ex BRONX CASKET CO. et MISFIST, ce qui peut amener à quelques comparaisons entre Volbeat et ces derniers. C’est vrai que le premier titre The Human Instrument commence dans un esprit très Rock’n’Roll pour s’orienter petit à petit vers quelque chose de plus Metal où la double grosse caisse s’impose sur des riffs accrocheurs et des accélérations de tempos que l’on retrouve aussi sur le dynamique et mélodique Mr. & Mrs. Ness ainsi que sur le plus Heavy Your Or Them par exemple. River Queen et Boa [JDM] représentent eux aussi les aspects les plus Heavy de Volbeat alors que les très énergiques The Garden’s Tale, Devil Or The Blue Cat’s Song et Radio Girl lorgnent quelque peu du côté d’un Punk Metal où là encore, le double grosse caisse n’est pas en reste. Le remuant A Moment Forever possède ce dynamisme digne d’un MOTÖRHEAD tout comme Sad Man’s Tongue dont l’introduction Country est des plus étonnantes, alors que Soulweeper #2 apporte une légère accalmie presque suave grâce notamment à ces chœurs très 60’s au doux parfum de « Happy Days » particulièrement bien intégrés. Volbeat réussissent le pari d’un Metal Rock bien graisseux sur lequel le chant de Michael Poulsen (oui, bon, je vous l’accorde : on pense assez souvent à Elvis, mais ne nous focalisons pas seulement là dessus non plus) apporte une couleur particulière à cet album bon enfant qui donne tout autant envie de headbanguer que de danser le Rock’n’Roll.