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datcha mandala hara le nouvel album pour le 24 avril 2020

Deuxième opus pour ce Power Trio de Heavy Blues, originaire de Bordeaux, et, né en 2009.

Composé de Jean-Baptiste Mallet à la Batterie, Jérémy Saigne à la guitare, Nicolas Sauvey à la basse, et, au chant, le groupe puise son inspiration dans des sonorités 70's, proches de Led Zeppelin, mais, aussi, dans d'autres, plus récentes, comme Tool ou Queens Of The Stone Age. Après avoir écumé toutes les bonnes salles Bordelaises, remporté quelques tremplins locaux, et, partagé l'affiche avec les Shaka Ponk, les Datsuns ou les Bellrays, les Bordelais sortent un premier EP, Datcha Mandala, en 2014, et, ouvrent pour les Blues Pills, De Wolff,  et, Inspector Cluzo. 2016, sortie d'un nouvel EP, baptisé Anahata. Début 2017, tournée en Angleterre, et, en Juin de la meme année, le Trio partage l'affiche avec les INSUS au Festival de la Nuit de l'Erdre, à Niort. Séduits par l(excellente prestation des Bordelais, les ex-Téléphone invitent les Datcha Mandala à partager l'affiche avec eux au Stade de France, le 15 Septembre. Deux mois plus tard, en Novembre, sortie du premier album des Datcha Mandala, baptisé Rokh, enregistré par le Britannique Clive Martin (Queen, The Cure, Midnight Oil).  Dans la foulée, le groupe part en tournée et donne une bonne centaine de concerts, que ce soit dans l'Hexagone, à travers l'Europe ou en Amérique du Nord. 2019, séjour au Studio Black Box de Noyant La Gravoyère, dans le Maine et Loire, pour enregistrer ce deuxième album, baptisé "Hara", cette fois coproduit par Clive Martin, et, qui sortira en Juin 2020.

Dès l'entame, sur Stick It Out, le ton est donné. Un riff d'intro bien Heavy et sonore, enroulé façon Tool ou Led Zep, suivi d'un autre riff plus sacadé, genre Queen Of The Stone Age, une rythmique plombée, une mélodie portée par la voix haute et claire de Nicolas Sauvey, façon Geddy Lee (Rush), un passage à la Black Sabs, bref, la marque de fabrique des Datcha Mandala est au rendez vous avec ce titre imparable, qui plus est, baigné de la plupart des influences du groupe réunies en un seul morceau. Meme approche Heavy et Progressive sur le très nasillard Eht Bup, déjà sorti en EP, qui bourdonne comme un essaim de frelons Asiatiques, ainsi que sur le très explosif Pavot, (titre qui, sur scène, conclue les shows des Datcha Mandala ) avec ses changements de rythmes et son final Psychédélique parfaitement maitrisé. Coté ambiances Bluesy, (ADN du Trio), on se régale, d'abord, sur Mother God, avec son climat très Southern, à mi-chemin entre Lynyrd Skynyrd et Black Crowes, mais, aussi, sur le très Boogie Blues, Who You Are, avec son solo d'harmonica groovy, ou, enfin, sur le très vintage Missing Blues, syncopé façon Muddy Waters. En plus rapide, on est agréablement surpris par l'innatendu et trés réussi, Sick Machine, composé et chanté par Jérémy Saigne, qui, de par ses sonorités, rappelle le coté Disco des Kiss et l'aspect Indus des ZZ TOP, époque 80's. En plus enlevé, on savoure, d'abord, le très Oriental et Spirituel, Moha, chanté en langage sacré, avec ses arabesques de sitar à la Kashmir de Led Zep, ses gimmicks vocaux fédérateurs et son tempo obsédant mené par Jean-Baptiste Mallet. Savoureux, aussi, le très Californien, On The Road, subtil mélange des Doors, Allmann Brothers, et, autre, Crosby Still Nash And Young. Enfin, coté Ballade, le groupe nous propose, en premier lieu, le très harmonieux, Morning Song, qui nous renvoie à Queen par sa mélodie chantée et son solo de guitare, ensuite, en second lieu, le très nuancé, Tit's, avec son violoncelle et sa voix Soul et mélodique, poussée à son paroxysme sur le final.

Bref, vous l'aurez deviné, voilà un album remarquablement produit, avec des compositions très mélodiques, des arrangements soignés, et, qui s'écoute très agréablement. Comme à leur habitude, les Datcha Mandala font état de leurs diverses influences en proposant une large palette de couleurs musicales. Cette fois ci, éxit les grandes suites progressives pour laisser la place à des morceaux plus compacts qui vont droit au but. Cet album, qui dans son ensemble, sonne très Américain, est, incontestablement, pour les Datcha Mandala, et, après onze années de carrière, l'album de la maturité qui pourrait leur permettre d'envisager, sans complexe, une nouvelle incursion Outre Atlantique pour relever un nouveau challenge. D'ici là, et, bien sur, dès que possible, les Bordelais auront à coeur de défendre les titres de ce nouvel opus devant le public Français et Européen, car, croyez moi, les trois Acolytes commencent à avoir des fourmis dans les jambes, et, ont hate d'en découdre. Sur scène, il faudra surement s'attendre à assister à une débauche d'énergie sans précédent.

En attendant, on peut toujours recentrer notre esprit sur cet "Hara", qui si l'on en croit les textes, est source d'un véritable potentiel énergétique qui peut, éventuellement, nous apporter un souffle nouveau et vital à notre condition humaine. A méditer, et, à écouter en boucle! 



Tracklist :
1) Stick It Out  
2) Mother God  
3) Who You Are  
4) Missing Blues  
5) Morning Song  
6) Sick Machine  
7) Moha  
8) Eht Bup 
9) Tit's  
10) On The Road  
11) Pavot 

am
Line Up :
Nicolas "Mandala Man" Sauvey ( Chant, Basse, Guitare Acoustique, Harmonica, Claviers)
"Réverend" Jérémy Saigne (Guitare, Chant, Claviers, Choeurs)
Jean-Baptiste "Loup"  Mallet  (Batterie, Percussions, Claviers, Choeurs)
SPECIAL GUESTS :
Francis Passicos (Sitar sur Moha)
Quentin Gendrot ( Violoncelle sur Tit's). 

Label : Mrs Red Sound
Sortie : 24/04/2020

Discographie :
Eden Sensuality (2011)
Datcha Mandala (2014)
Rokh (2017)
Hara (2020)

Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL

 

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DÄTCHA MANDALA - Hara, la chronique - 4.0 out of 5 based on 4 votes