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wacken open air 2018 helloween doro night demon ghost nightwish

Une fois n’est pas coutume, et traditionnellement pour la septième année consécutive, je passe mon premier week-end d’août au cap nord de l’Allemagne dans le cadre du Wacken Open Air.

MERCREDI

Après un peu plus de 1100km et une pause nocturne à Hambourg on arrive à Wacken dans le milieu de la matinée.  Après des courses rapides, direction le Check-In afin de récupérer nos accréditations, et plus les années passent plus la file d’attente s’allonge, cette année il nous aura fallu patienter un peu plus de 2h pour obtenir nos précieux bracelets.

Mais on retrouve rapidement le sourire une fois installé sur le camping une bière à la main et le BBQ lancé.

Mais cette année les concerts commencent encore plus tôt le mercredi, en effet sur la Wasteland Stage et sa programmation soignée au gros son de thrash metal on retrouve Traitor à 14h45, suivie de Rezet, Dust Bolt, Evil Invaders et Toxic Holocaust, sans oublier Sepultura sur la WET Stage et pour ma part également Nazareth. Bref voilà de quoi bien commencer ce festival.

Mais un bon festival c’est aussi des bons moments au camping, c’est pourquoi sans s’en rendre compte on prendra la direction du site seulement vers 22h après l’arrivée des toulousains. Finalement ce soir exit les concerts, et vite du site pour découvrir les nouvelles installations. Et cette année on est servi avec le déplacement l’espace VIP afin de libérer son ancien emplacement pour les urgences et le centre de secours. En effet cette année l’espace VIP se trouve plus avec accès direct sur l’Infield donc, mais entre le Wackinger et la Bullhead City Circus, ce qui paraît loin au départ se révélera finalement moindre durant le week-end, la bonne météo facilitant la tache aussi faut dire. Le seul avantage aussi c’est la fin de la passerelle qui devenait compliqué en fin de soirée avec 2kg de boue sous chaque pied. Nouvelle déco un peu plus industrielle à l’image du Hellfest avec l’utilisation exponentielle de gros containers en guise de porte d’accès entre les différentes parties du festival. L’espace quand à lui est aussi plus grand désormais avec un espace de verdure qu’on avait perdu ses dernières années.

JEUDI

Départ matinale dans le petit village de Wacken, au départ pas pour visiter mains plutôt pour une visite à la pharmacie pour Madame, mais on en profitera pour se balader dans les rues, quelques achats au shop et un passage à la boulangerie pour ramener des croissants sur camp. Sur le chemin du retour en voiture au camping et ce pour la première fois j’ai été arrêté par la police, outre le dépistage négatif j’ai beaucoup été questionné sur ma possible consommation de drogues.

Maintenant que j’ai été contrôlé pour peu sans autres passer à l’apéro, de retour sur le camp encore un bon moment bière et BBQ pour occuper notre première partie de la journée sous un beau et chaud soleil, de quoi donner nos premiers coups de soleil.

Cette année pas de Night to Remember annoncée, mais une programmation variée et, sur le papier, sympathique pour attaquer ce réel premier jour de festival, on retrouve entre autres sur les MainStage : Skyline, Dokken, Vince Neil, Dirkschneider,  Behemoth, Danzig et enfin Judas Priest.

Alors même si je souhaitais voir Dokken, un australien venu en visite sur notre camp aura eu raison de notre motivation, on débarque sur le site finalement en plein milieu du concert de Vince Neil. Pour ma part j’avais déjà vu l’ancien chanteur des Motley Crue l’année précédente au Bang Your Head et j’avais été pour le moins bien déçu de sa prestation assez lamentable, et à en voir les derniers moments de son concert cette année on est clairement dans la même optique. C’est donc sans regrets qu’on part directement se placer pour Dirkschneider

UDO se présente cette année sous l’étendard DIRKSCHNEIDER dans le cadre d’une tournée d’adieu où il ne joue que du Accept. En effet à l’issue de cette tournée il repartira sur la route en ne jouant aucuns titres d’Accept. A voir si cela se fera réellement... Et pour avoir eu l’occasion de voir ce monstre show en salle durant cette tournée de trois ans, et qui se termine tout bientôt d’ailleurs, c’est sans hésitations que je retourne voir le petit chanteur allemand.

Malgré un soleil toujours au rendez-vous un début de concert assez mou côté ambiance, peut-être la faute à un départ avec des chansons moins connues on va dire, c’est pourquoi il faudra attendre Midnight Mover pour sentir une montée en puissance du public. Ambiance qui ne redescendra pas de suite avec un bel enchainement des plus grands classiques d’Accept. Il faudra attendre les deux dernières chansons avant le rappel pour retrouver une baisse de régime du public. Mais dès Metal Heart ça repart de plus belle et ce pour les 4 derniers titres des allemands qui terminent le concert en beauté avec le traditionnel Balls to the Wall.

Une prestation de haut vol pour Udo et ses musiciens, malgré une présence un peu en retrait du nouveau guitariste mais ça se comprend. Comme à son habitude un show sans artifices mais des classiques plus qu’efficaces repris en cœur par le public. Et surtout un plaisir de retrouver un concert de plus d’1h30 en fin d’après-midi dans un festival et ce type de groupe, et c’est bien pour ça qu’on aime Wacken. On le sait maintenant, les futurs concerts d’UDO sans aucuns titres d’Accept seront certainement dur et laisseront certainement un gout d’inachevé sans ce Balls to the Wall justement.

Setlist de DIRKSCHNEIDER :
The Beast Inside
Aiming High
Midnight Mover
Living for Tonite
Princess of the Dawn
Restless and Wild
Son of a Bitch
London Leatherboys
Up to the Limit
Breaker
Screaming for a Love-Bite
Love Child
Russian Roulette
---
Metal Heart
Fast as a Shark
I'm a Rebel
Balls to the Wall

C’est maintenant au tour de BEHEMOTH de prendre le relais, j’ai beau trouvé leur show intéressant, ici en plein jour et sous un soleil de plomb je suis pas convaincu d’y trouver le petit truc dont le groupe dégage sans une ambiance plus nocturne, c’est pourquoi je préfère zappé ce concert et pas en ressentir des regrets.

C’est donc après un petit tour rapide du Market qu’on retrouve rapidement l’espace VIP et les copains pour y passer le début de soirée en attendant les anglais de Judas Priest. De grands moments avec notamment un pote qui aura réussi à draguer une américaine complétement bourrée et sur le point de vomir à tout moment sur la table mais visiblement ça ne dérange pas tout le monde. Mais ce que je retiens vraiment de cette soirée c’est le passage de Jon Schaffer avec qui j’aurais l’occasion de parler quelques minutes, de revenir sur les prestations d’Iced Earth au Hellfest mais aussi au Z7 quelques moins plus tôt, sa présence ici pour l’annonce de Demons & Wizards, et bien sûr une petite photo, bref un mec super accessible et agréable. De quoi nous retarder un peu dans notre programme.

On s’installe donc devant la Harder Stage tout juste pour le début de JUDAS PRIEST. C’est même avec presque dix minutes d’avance que le l’intro démarre avec War Pigs de Black Sabbath. Le concert commence naturellement avec Firepower, titre éponyme du dernier album, avant de retrouver les plus rares Grinder, Sinner et The Ripper qui n’avaient eux pas été joués depuis 2009. Après un rapide retour à l’album Firepower et son titre Lightning Strike, on retrouve rapidement de belles surprises avec Bloodstone pas jouée elle depuis 1990, et même carrément Saints in Hell jouée pour la toute première fois sur cette tournée pourtant sortie sur album 40 ans plus tôt.  Avec toutes ses surprises ont en oubli même la présence sur scène de Andy Sneap leur producteur en tant que second guitariste, en effet il remplace le malheureux Glenn Tipton contraint d’abandonner son poste juste avant le lancement de la tournée en début d’année suite à l’évolution de sa maladie de Parkinson qui l’empêche aujourd’hui de tenir son rôle correctement. Pour en revenir aux titres joués, après le plus habituel Turbo Lover, les anglais poursuivent avec Tyrant et Night Comes Down de retour sur scène après respectivement 18 et 34 ans d’absence. Outre le récent Freewheel Burning, la fin du concert s’approchant doucement au rythme des plus classiques You've Got Another Thing Comin', Hell Bent for Leather où Rob se présente toujours sur sa moto, et enfin le plus puissant Painkiller avant de voir le groupe quitter la scène.

Après quelques instants le groupe revient nous faire crier au son de Metal Gods et là, petite surprise mais légèrement attendu puisque de nos jours l’info avait tourné sur le net pour certains autres festivals, Glenn Tipton se montre guitare à la main. Il est bien sûr très bien accueilli par de nombreux applaudissement, et restera donc sur scène pour terminer le show en accompagnant ses camarades pour Breaking the Law et Living After Midnight.

Un concert au top pour finir cette première journée, le heavy metal est encore essentiel. Un groupe qui tient une nouvelle fois le rang, un show excellent accompagné d’un énorme écran derrière la scène dévoilant pour chaque chanson de nouvelles animations en adéquation avec le titre joué. On retrouve un Rob Halford toujours aussi performant du haut de ses 66 ans, même si on voit qu’il est aidé par des bandes sur certains passages. Richie Faulkner assurant avec aisance  son rôle de guitariste principal. Une setlist au petit oignons une fois de plus, avec de belles surprsies, raretés et vieilleries ressorties par le groupe. Alors le seul bémol ici c’est la setlist complètement identique avec le concert du Hellfest, là où Judas Priest nous avait habitué à quelques surprises pendant les tournées. Ce qui fera ici bien la différence, c’est clairement la présence de Glenn Tipton sur les trois dernières chansons.

Setlist de JUDAS PRIEST :
Firepower
Grinder
Sinner
The Ripper
Lightning Strike
Bloodstone
Saints in Hell
Turbo Lover
Tyrant
Night Comes Down
Freewheel Burning
Rising From Ruins
You've Got Another Thing Comin'
Hell Bent for Leather
Painkiller
---
Metal Gods
Breaking the Law
Living After Midnight

Après toutes ces émotions, petite bière et petit tour du market pour profiter d’une ballade nocturne plus fraiche et les boutiques un peu plus accessible, avant de retrouver les copains en VIP et descendre encore quelques dernières bières.

Puis c’est l’heure de rentrer au camp et de découvrir l’état de notre tonnelle qui s’était envolée plus tôt dans la journée.

 

VENDREDI

Mais c’est surtout au réveil qu’on a bien pu constater l’état déplorable de notre tonnelle complétement explosée. Après un petit dej’ en plein soleil donc, c’est donc atelier bricolage et rafistolage de la tonnelle.

Début de journée tranquille puisque le premier concert qui m’intéresse aujourd’hui est à 16h, donc une fois de plus on traine sur le camp.

Un peu mais pas trop hein alors on va profiter du beau temps, car oui cette année la météo est clémente avec nous, pour découvrir l’ensemble du festival. Après notre petit voyage quotidien en navette pour rallier le site, et quelques photos avec les jolies statues tel que Eddie, Alice Cooper, Doro, Dio, ou encore Lemmy et j’en passe qui ornent un peu tous le festival, on fait notre petit tour habituel à notre arrivée sur le site du merch afin de découvrir un peu les nouveautés du jour.

On profite du concert de Korpiklaani pour s’éloigner un peu et rejoindre le Biergarten, au passage j’ai vraiment eu l’impression d’entendre la même chanson pendant 20 minutes. Se ballader c’est aussi toujours l’occasion de profiter de chouette installation comme des drakkars qui trouvent une seconde vie sur ce festival en tant que bars.

Je laisse ma chérie continuer son shopping seule, et je me dirige vers la Louder Stage où le concert de Mr BIG vient tout juste de démarrer. Déjà une bonne surprise de voir autant de monde amasseré devant ce groupe malheureusement trop méconnu. Bon je fais mon mea-culpa parce que finalement je ne connais pas très bien non plus. Je possède quelques albums mais je passe toujours un bon moment devant leurs concerts donc autant profiter tant qu’on peux les voir.

C’est surtout un plaisir de voir des monstres comme Paul Gilbert et Billy Sheehan sur scène déconner comme ça en jouant de la bonne musique et nous proposer de belles petites battle. Et en cette après-midi ensoleillée c’est également un bonheur d’entendre la voix d’Eric Martin. Seul petit bémol c’est un son pas suffisamment linéaire sur l’ensemble du concert.

Setlist de Mr BIG :
Daddy, Brother, Lover, Little Boy (The Electric Drill Song)
Rock & Roll Over
Alive and Kickin'
Take Cover
Green-Tinted Sixties Mind
Price You Gotta Pay
Open Your Eyes
Wild World
To Be With You
Colorado Bulldog

Ensuite petite pause en VIP afin de patienter pendant les concerts de Schandmaul et Children of Bodom, pour regagner le site vers les 19h à l’approche du concert de Doro. Il y avait aussi Destruction en même temps sous une tente mais l’année dernière lors de sa conférence de presse l’Allemande avait annoncé quelques surprises alors on va se laisser tenter par cette option.

Avec DORO c’est toujours le bon concert assuré, surtout ici à Wacken où elle invite toujours de sympathiques guests sur scène et puis pour ma part c’est surtout l’occasion d’entendre les chansons de Warlock. D’ailleurs petite parenthèse à ce sujet là, je suis un peu surpris et déçu que la chanteuse allemande n'ait pas été conviée pour son show spécial Warlock qu’on a pu voir proposer dans d’autres festivals.

C’est John Diva en personne qui vient annoncer le show de la « rock star » en lançant un wagon d‘énormes ballons gonflable dans la foule. Et justement en parlant de Warlock, le concert commence sur les chapeaux de roues avec l’enchainement de I Rule the Ruins et Burning the Witches, mais le soufflé retombe vite avec le bien mauvais Raise Your Fist in the Air, et je vous passe la qualité du clip vidéo qui va avec. Les premiers invités arrivent, et c’est pas moins que Andy Scott et Peter Lincoln du groupe Sweet qui viennent interpréter eux même leur chanson The Ballroom Blitz avec le reste du groupe de l’allemande, puis c’est au tour de Tommy Bolan ancien guitariste de Warlock qui vient justement gratter sur East Meets West et Für Immer. Pour rester sur les guests, c’est ensuite le célèbre vikings Johan Hegg qui débarque sur scène afin d’interpréter en duo les titres If I Can't Have You, No One Will et A Dream That Cannot Be respectivement de Doro et Amon Amarth. Outre le solo de batterie de Johnny Dee, on retrouve également une petite chorale metal du nom de Doom Birds venu pousser la chansonnette sur All for Metal et l’hymne du festival à savoir la chanson We Are the Metalheads. Et enfin pour finir l’ensemble des invités précédents reviennent une dernière fois sur scène afin de célébrer la fin du concert tous ensemble pour la chanson All We Are.

Mais c’est pas fini puisque le groupe revient finalement devant nous accompagné du canadien Jeff Waters, lui aussi très habitué de Wacken, et feront chanter le public en interprétant Breaking the Law du Priest.

Comme je disais en amont, un concert de Doro est toujours un bon moment, et celui-ci ne déroge pas à la règle. En effet ce soir c’est pas moins d’1h30 heavy metal, le tout en compagnie d’excellent guests et un public en forme, pour un show simple mais tout aussi agréable avec un peu de pyrotechnie et fumée, et même quelques artifices, pour mettre un petit plus au spectacle.

Setlist de DORO :
I Rule the Ruins
Burning the Witches
Raise Your Fist in the Air
The Ballroom Blitz
East Meets West
Für Immer
Earthshaker Rock
If I Can't Have You - No One Will
A Dream That Cannot Be
Hellbound
All for Metal
We Are the Metalheads
All We Are
---
Breaking the Law

Bon dans deux heures sur la même scène c’est Running Wild, mais pour patienter sur l’autre scène il y a Nightwish, donc inutile de vous dire que c’est directe direction le VIP pour descendre quelques bières supplémentaires. Ceci dit pour la suite une petite hésitation m’a traversé l’esprit puisque pendant le concert des allemands, sont programmés Blues Pills et Mantar sous les tentes, mais encore une fois lors de la conférence de presse de l’année précédente Rock 'n' Rolf a annoncé un énorme show, le plus gros du groupe jamais réalisé si ma mémoire est bonne, pour l’unique concert du groupe cette année alors on va lui faire confiance…

On se place donc quelques minutes en avance devant la Harder Stage, on aura Rock & Roll All Nite de Kiss suivi d’un medley de RUNNING WILD en guise d’intro avant que le groupe n’attaque le concert avec quelques minutes de retard par le titre Fistful of Dynamite rapidement suivi par Bad to the Bone. Les titres s’enchainent les uns après les autres, zéro communication de la part de Rock 'n' Rolf, zéro échanges entres eux, à un tel point qu’on se demande s'ils s’emmerdent sur scène... On aura tout de même le droit à Riding the Storm et Port Royal avant de nous pondre un mauvais solo de batterie. Le concert se poursuit donc sans saveurs, à ce point on reste uniquement pour entendre les classiques du groupe, qui malheureusement se font rares. Et c’est peu dire quand on s’aperçoit que c’est déjà le rappel et que le groupe nous propose Soulless suivi du récent Stick to Your Guns avant de quitter la scène !

Oh je crois bien que jamais je n’ai autant été déçu d’un concert, surtout quand ton annonce un truc grandiose. Oui ok il y a eu beaucoup de pyrotechnie et de fumée, wahou quel effort, merci Rock 'n' Rolf ! Un concert à vite, très vite, oublier. La prochaine fois je passe mon chemin.

Setlist de RUNNING WILD :
Fistful of Dynamite
Bad to the Bone
Rapid Foray
Uaschitschun
Riding the Storm
Port Royal
Metalhead
Blazon Stone
Raging Fire
Stargazer
Lonewolf
Under Jolly Roger
---
Soulless
Stick to Your Guns

On se décale légèrement sur la Faster Stage pour le concert d’IN FLAMES que Madame ne veut surtout pas louper, mais vu l’orientation musicale du groupe ces dernières années je ne pense pas que ce soit les suédois qui vont améliorer la suite de ma soirée.

On se retrouve très facilement tout devant, et c’est la surprise de voir une telle quantité de sable au sol, et avec les mouvements de foule on va très vite en retrouver plein les chaussures. On découvre rapidement une scène digne des plus grands festivals électro. En tout cas très bonne ambiance pour ce concert, ça bouge beaucoup il y a pas à dire les allemands adore vu les cris entre les chansons, le contraste avec le concert précédent est énorme en revanche. Malgré ça, je ne rentre pas dans le concert, je n’adhère pas à la musique et aux sonorités actuelles du groupe. De plus le son n’est pas très bon, à tel point qu’il aura fallu attendre le refrain de Take This Life pour reconnaître la chanson, c’est dire.

Setlist de IN FLAMES :
My Sweet Shadow
Pinball Map
Delight and Angers
Everything's Gone
Cloud Connected
Fear Is the Weakness
Here Until Forever
The Chosen Pessimist
The Mirror's Truth
Only for the Weak
Where the Dead Ships Dwell
The Truth
Alias
Take This Life
Deliver Us
The End

Allez on va vite passer à la suite, et c’est de nouveaux des suédois qui vont ensuite se présenter la MainStage du festival, puisque c’est le Cardinal Copia et son groupe GHOST qui débarque.

Et là d’entrée de jeu il n’y a rien à dire, c’est beau autant visuellement que auditivement. La scène est magnifique, on se croirait dans une immense cathédrale, les jeux de lumières sont parfaits, et le son est plus que bon d’une telle profondeur notamment sur Cirice.

Ce concert c’est aussi l’occasion de découvrir pour la première fois ce Cardinal Copia qui remplace en lieu et place de Papa Emeritus III qui a quitté les rangs lors d’une petite cérémonie chez eux en Suède. On retrouve Tobias Forge dans un nouveau rôle et avec de nouveaux costumes.

Les 8 musiciens occupent très bien la grande scène, un vrai spectacle. Les nouveaux titres de Prequelle  passent impeccable l’épreuve du live, et encore plus avec Dance Macabre où ça devient même la fête dans l’assemblée. Les solis de guitares, mais pas que, de synthé et même de saxophones rendent le tout encore plus intéressant. A cela on rajouter quelques artifices et on obtient rapidement un des meilleurs concerts que j’ai pu voir du groupe à ce jour.

Voilà enfin un groupe qui assure son statut et t’en fout plein les yeux et les oreilles. Un grand moment, on attend vite la tournée des salles (depuis une petite tournée de onze dates à été annoncée pour début 2019).

Setlist de GHOST :
Ashes
Rats
Absolution
Ritual
From the Pinnacle to the Pit
Faith
Cirice
Miasma
Year Zero
Spöksonat
He Is
Mummy Dust
Dance Macabre
Square Hammer
---
Monstrance Clock

Il est déjà 3h du mat’ et la soirée vient de se finir en beauté. Petite pause à l’espace VIP, avant de rallier le camp et finir la soirée entre copains en écoutant les magnifiques covers du célèbre québécois « Fran Glais » (pour ceux qui connaissent pas je vous conseille de découvrir ça rapidement sur youtube) bien fort au milieu du camping pour le bonheur des voisins.

 

SAMEDI

Dernier jours de festival, petite nuit, ça pique au réveil ! Le soleil est toujours au rendez-vous, un peu trop d’ailleurs, le mercure est un peu trop haut à mon gout.

En plus la journée commence fort avec Riot V à midi pétante sur la Louder Stage. Mais une fois de plus la convivialité du camp aura eu raison de notre amour pour la musique et c’est donc de très très loin qu’on participera pas à ce premier concert.

C’est donc finalement pour le concert de NIGHT DEMON vers seulement 15h qu’on prendra la navette direction le festival.

Une fois de plus on perd pas de temps à attendre, sans boue on circule suffisamment bien pour ne pas prévoir large pour les déplacemements, on arrive donc tout pile pour le début du concert. Un peu de monde présent mais on avance très facilement des les premiers rangs pour soutenir les excellents américains au plus près.

La bande de Jarvis Leatherby est au taquet cet après-midi, ils enchainent les titres à vitesse grand V, il faut dire que le timing est serré aussi avec un slot de 45min seulement. Tellement au taquet que Dusty Squires ira même jusqu’à cassé un bout de sa batterie sur la fin de The Chalice. Mais ça tombe au bon moment puisqu’ils puisuivent avec la chanson éponyme du dernier album Darkness Remains qui leur permet de ralentir le tempo jusqu’ici bien élevé. Les 3 américains viendront même nous surprendre à la fin avec une petite reprise d’Iron Maiden et le très bon Wasted Years où le guitariste Armand Anthony chante également.

UN très grand moment pour un groupe qui en veut, les 45min intensive qu’ils viennent de nous balancer dans la gueule en sont un bon témoin. Une setlist parfaitement équilibrée avec 4 chansons de chacun des 2 albums, 2 chansons du premier EP, et donc la reprise de Maiden en clôture de set. Impatient donc de les revoir, et ce sera chose faire rapidement puisqu’ils sont à l’affiche de la première édition du South Trooper !

Setlist de NIGHT DEMON :
Welcome to the Night
Hallowed Ground
Full Speed Ahead
The Howling Man
Heavy Metal Heat
Stranger in the Room
Screams in the Night
The Chalice
Darkness Remains
Night Demon
Wasted Years

On va pouvoir maintenant décompresser tranquillement puisque la programmation n’est pas tellement à mon gout sur les MainStage cet après-midi, en effet Alestorm, Skindred et Gojira c’est clairement pas pour moi.

C’est donc l’occasion de trainer un peu dans le Wackinger Village, puis de monter sur les quelques points de vue en hauteur à disposition sur les différents stands, notamment le grand cerf Jagermeister qui donne une très belle vision de l’ensemble du site.

On profite également de ce temps mort pour se rendre à la séance de dédicace de Night Demon justement. Un très grand moment encore, car peu de personnes présentes. Donc on passe bien entendu les premiers, mais comme on ose pas trop rester pour respecter les suivants on laisse notre place, mais bon voyant le peu de monde on décide d’y retourner, et finalement on restera bien une dizaine de minutes à parler avec eux. Des mecs bien cool et très dispo pour le coup !

La suite du programme c’est STEEL PANTHER mais en même temps il y a Bömbers, le tribute à Motörhead avec Abbath l’ex-immortal dans les rangs, et à chaque fois qu’ils passent je privilégie les gros groupes mais pour une fois on va allez passer un moment à chanter du Lemmy.

On traverse alors tout le site pour se rendre devant la Beer Garden Stage, le groupe est annoncé sur les écrans. Mais au bout de 10min toujours rien, et finalement c’est le groupe Volter qui monte sur scène.

Du coup direction la Faster Stage pour Steel Panther, comme quoi le destin voulait absolument qu’on regarde des nichons ce jour. Et comme le concert de Bömbers était programmé 15min avant Steel Panther, on arrive finalement au tout début du concert.

On reste assez éloigné, Steel Panther c’est toujours marrant, mais au bout d’un moment trop de blabla pendant leur concert ça devient énervant, heureusement que leurs blagues sont drôles.

Le concert commence avec Everybody Wants Some!! De Van Halen en guise d’intro pendant que d’énormes ballons gonflables estampillés Wacken sont lancés dans le public. Les 2 premiers titres s’enchainement bien, mais dès lors les américains commencent à se présenter avec conneries en tout genre (même du genre Stix Zadinia  qui se cache un bras pour jouer à la Def Leppard) pendant pas loin de 10 minutes, sans exagération vraiment. Le groupe fait monter sur scène une jeune demoiselle topless (pas très jolie en plus) pour chanter Girl From Oklahoma avec eux, puis poursuivent avec 17 Girls in a Row où comme d’habitude la scène se rempli rapidement de filles qui viennent bouger leur cul devant les caméras, elle resteront même durant Gloryhole. Et avant de finir le groupe dédicace sont Death to All but Metal à Justin Bieber.

Bon, concert sympathique si on retient que les chansons, mais comme je disais précédemment leur blabla un peu trop redondant agace un peu, surtout qu’au final les blagues ont du mal à se renouveler. En tout cas il y avait énomément de monde devant leur concert. La petite surprise du show c’est la reprise de You Really Got Me des Kinks, plus connu grâce à Van Halen.

Setlist de STEEL PANTHER :
Goin' in the Backdoor
Asian Hooker
Fat Girl (Thar She Blows)
Poontang Boomerang
Turn Out the Lights
Girl From Oklahoma
17 Girls in a Row
Gloryhole
Community Property
You Really Got Me
Death to All but Metal
Party All Day (Fuck All Night)

Dès la fin du concert les écrans géants ont commencé à dévoiler les premiers noms pour l’édition anniversaire des 30 ans. Petit détour par le VIP pour débattre avec les copains pendant le concert d’Arch Enemy. Avant de rapidement revenir se placer par moins de 30 minutes en avance pour le concert d’HELLOWEEN qui est un peu l’événement du festival, en effet les allemands se produisent ce soir dans le cadre de leur retour sous forme des Pumpkins Uunited.

En effet pour les avoir vu en salle l’automne précédent avec un concert d’une durée de 3 heures, c’est clairement un truc immanquable.

La nuit commence à tomber et les citrouilles débarquent sur scène et nous balance d’entrée le très long Halloween. La scène qui se compose d’un immense écran géant en fond de scène afin d’imager toutes les chansons, avec même quelques petites animations hilarantes entre certains titres mettant en scène Seth & Doc. Sinon décor assez simpliste avec la batterie « à l’intérieur » d’une citrouille, mais ce soir on regarde par le décor mais clairement la prestation d’Helloween avec 3 guitaristes et pas moins de 2 chanteurs. Oui oui vous avez bien lu, ce soir Michael Kiske et Andi Deris se partagent la scène pour notre plus grand bonheur.  Côté setlist le groupe parcours l’ensemble de leur carrière, sans presque rien oublier, si bien que même Kai Hansen y va de son petit medley composé de Starlight-Ride the Sky-Judas. On aura également le droit à un joli solo de batterie hommage à feu Ingo Schwichtenberg, premier batteur du groupe. Même si le groupe à débuter avec Halloween, vu le temps de jeu qu’ils bénéficient ce soir, ils peuvent même prendre le luxe de jouer également Keeper of the Seven Keys (il faut presque compter 25 minutes pour les 2 titres) durant laquelle Kai Hansen ira même joué devant l’autre scène. Après 2 rappels, le groupe cloture ce gigantesque show par I Want Out où il lâcheront une énorme quantité de ballons gonflables oranges décorés de citrouille, malheureusement ils ont pas pris en compte le léger vent qui enverra rapidement tous ces ballons devant la scène voisine. Et enfin pour vraiment clôturer ce show de 2h40, place à un feu d’artifices.

Que dire de ce concert ? Peut-être simplement qu’il est  le meilleur concert que j’ai pu voir ici à Wacken après celui de Savatage en 2015. Une performance époustouflante de tous les musiciens, en effet le retour au plus que grand complet du groupe est un bien bel événement, de plus un public grandiose qui a bien répondu présent ce soir.

Setlist de HELLOWEEN :
Halloween
Dr. Stein
I'm Alive
Are You Metal?
Perfect Gentleman
Starlight/Ride the Sky/Judas
Heavy Metal (Is the Law)
A Tale That Wasn't Right
If I Could Fly
Pumpkins United
Livin' Ain't No Crime
A Little Time
Why?
Rise and Fall
Sole Survivor
Power
How Many Tears
---
Eagle Fly Free
Keeper of the Seven Keys
---
Future World
I Want Out

Bon après ça même pas le courage de regarder Dimmu Borgir. C’est donc pause casse-croute et bières en VIP pour un petit dérief du concert passé.

Etrangement en ce dernier soir de festival je suis même pas trop fatigué, on va donc en profiter pour allez faire un tour sous la Bullhead City Circus où doivent encore se produire Bonfire et Savage Messiah.

Finalement ayant un peu trainer en chemin on arrive seulement pour les 15 dernières minutes de BONFIRE. Le temps de tout juste voir les 3 derniers titres. Mais c’est suffisant pour se rendre compte de la bonne ambiance du concert et du très bon son que bénéficient sous cette tente les allemands.


On passe sur la scène voisine, et SAVAGE MESSIAH foule les planches alors que seulement une cinquantaine de personnes sont présentes. J’ai pitié pour le groupe, et pourtant il n'y rien à redire : ils envoient plus que correctement. Bon même si du monde arriva tout doucement ce ne sera pas l’affluence de folie non plus. Après il faut dire qu’il est 1h30 du mat’ et c’est surtout le dernier soir. Et finalement le manque d’ambiance et tout compte fait la fatigue aura eu raison de nous, et désolé pour le groupe mais malheureusement on ne restera pas jusqu’à la fin malgré la bonne performance des Anglais.

 

Voilà de quoi conclure tranquillement un Wacken qu’on pourrait presque qualifier de parfait je pense. On n'en est pas loin en tout cas : le soleil durant tout le festival, un sol enfin praticable, une bonne bande de copains présents, et surtout de très très bons concerts une fois de plus dans des conditions (hormis quelques exceptions) excellentes ! Je le répète, mais vraiment, pouvoir voir un groupe qu’on apprécie pendant plus d’une heure même en plein après-midi c’est top.

Allez pour finir mon top 3 des concerts, ce sera : Helloween – Night Demon – Ghost !

WACKEN – RAIN OR SHINE

Psyko Killer


 

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Wacken Open Air 2018 - Helloween - Doro - Night Demon - Ghost - Nightwish ... - 5.0 out of 5 based on 1 vote