Lors d'une apparition dans l'émission "Trunk Nation Power Trip Special" de SiriusXM, Lars Ulrich de METALLICA a parlé de ce que c'était de voir AC/DC jouer au festival Power Trip de cette année à Indio, en Californie.

C'était la première fois que le chanteur principal Brian Johnson se produisait en live avec le groupe depuis début 2016 après avoir été contraint de se retirer en raison de problèmes de perte auditive et avoir été temporairement remplacé par le leader de GUNS N' ROSES, Axl Rose. "C'est le mot 'triomphe' qui me vient à l'esprit", a déclaré Lars (tel que transcrit par BLABBERMOUTH.NET). "C'était juste un triomphe.

"Je les ai vus ici  à Coachella à Indio . Je pense qu'ils ont joué ici en 2015, donc il y a huit ans", a-t-il poursuivi. "Et je les ai vus à San Francisco plus tard cette année-là. Et évidemment, en tant que fan de longue date – je veux dire, j'ai vu AC/DC au Danemark en première partie de BLACK SABBATH en 1976 ou 1977. Et puis ils sont revenus pour la tournée  " Let There Be Rock" et  joué dans une salle de 1 500 places sans première partie, et ils ont pratiquement joué la totalité de "Let There Be Rock". Et c'était littéralement époustouflant. Et puis je les ai vus en chemin, quand je suis arrivé  en Amérique, évidemment, de temps en temps, et nous avons joué avec eux pendant toute une tournée sur le Black Album en 1991. »

Revenant sur l'apparition d'AC/DC à Power Trip, Lars a déclaré : "En tant que fan de longue date, j'ai en fait eu les yeux un peu embués à plusieurs reprises quand Angus  est sorti sur la rampe et tout ça, et a joué ses solos, c'était comme si les gens le soutenaient et l'aimaient vraiment, l'appréciaient. Et il y avait une unité. En fait, j'ai les yeux embués alors que nous en parlons. Il y avait une unité et c'est de cette unité dont vous et moi avons parlé et de cette chose à propos du moment où cette communauté se réunit autour de ce que nous partageons tous, que c'était juste un moment si beau. C'était tellement un triomphe. Et Brian qui ressemblait à... Je n'avais pas l'impression qu'il y avait quelqu'un dans le sud de la Californie qui passait un meilleur moment que Brian... Ce sourire qu'il avait sur son visage. C'était tellement génial. Quel merveilleux moment."

Plus tôt dans le mois, Lars a fait l'éloge des autres têtes d'affiche de METALLICA, Power Trip, et a crédité trois d'entre eux comme ayant eu une influence déterminante sur son légendaire groupe de metal.

"Nous aimons les cinq autres groupes", s'est enthousiasmé Lars. "J'ai vu AC/DC à Copenhague en 1977 pour la première fois ; nous avons fait toute une tournée avec eux en Europe en 1991. Je suis tombé amoureux de GUNS N' ROSES cinq secondes après avoir entendu "Mr. Brownstone" pour la première fois. Nous avons joué des concerts avec IRON MAIDEN dans les années 80. Nous avons joué des concerts avec JUDAS PRIEST. Nous avons joué des concerts avec TOOL.

Il a ajouté : "De toute évidence, AC/DC, IRON MAIDEN et JUDAS PRIEST ont été d'énormes influences. Ces trois groupes sont en grande partie la raison pour laquelle nous voulions former un groupe. Donc rassembler tout le monde dans le même espace est un peu inspirant."

En 2017, Ulrich a nommé "Let There Be Rock" d'AC/DC comme l'un de ses albums de métal et de hard rock préférés, déclarant à Rolling Stone : "C'est le disque le plus heavy d'AC/DC, le disque le plus dense d'AC/DC, le disque le plus énergique d'AC/DC. Quatre ou cinq des chansons sont des incontournables d'AC/DC live, entre "Let There Be Rock", "Bad Boy Boogie", "Whole Lotta Rosie" et "Hell Ain't a Bad Place To Be". Je ne veux même pas essayer de comprendre combien de fois ces chansons ont été jouées en live.

"Évidemment, c'était avant qu'AC/DC ne rencontre le  producteur  Mutt Lange sur l'album 'Highway To Hell' et ne commence à élaborer à la perfection l'idée d'une chanson rock de trois à quatre minutes en tant que succès radio. Ici, c'était l'équilibre parfait entre deux guitares : juste des solos de guitare sans fin et des riffs et Angus et Malcolm [Young] qui jouaient. Beaucoup de chansons commençaient avec un gars jouant un riff, l'autre jouant des accords ouverts. Puis, après 16 mesures ou 32 mesures ou autre, les deux guitares se verrouillaient sur le même riff. Puis Bon [Scott] arrivait avec ces paroles effrontées, géniales, presque dignes d'un dessin animé, sur les femmes, les mauvais comportements et les expériences illicites. C'est un de ces albums. où on a l'impression que vous êtes assis en studio avec eux. Au début des chansons, vous pouvez entendre les amplificateurs bourdonner, et il y a, genre, des décomptes et vous pouvez entendre la conversation dans le studio, et tout ce genre de choses. C'est du hard rock brut, basé sur le blues, à son apogée.

"Et il y a une chanson ici qui pourrait potentiellement être mon morceau préféré d'AC/DC, c'est 'Overdose'. Sur cette chanson, quand les deux guitares s'enchaînent, c'est tout simplement le putain de truc le plus heavy qui soit. À ma connaissance, ils ne l'ont jamais joué en live. Je pense que pour beaucoup de fanatiques et de puristes d'AC/DC comme moi, c'est tout en haut des chansons laissées de côté. Je ne suis jamais allé assez loin pour demander à Angus pourquoi ils ne l'ont pas joué. [ rires]"

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