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avatar paris olympia 2023

En préambule au présent récit, je me dois de souligner un de mes paradoxes. Ma culture musicale fait que je continue de préférer les chants clairs et puissants, dotés d'une forte tessiture. Mais alors, on serait en droit de s'étonner de ma présence à cette grand'messe du death metal…

Oui mais voilà, une oreille s'éduque ; quelques artistes sont parvenus à me séduire malgré tout, par leur talent, par leur capacité d'alternance vocale, et surtout leur subtilité mélodique. Si, si il y en a. Aussi. Les premiers qui y sont parvenus furent (est-ce vraiment étonnant ?) des Vikings ; le suédois Johan Edlund (TIAMAT) en 1995, puis le suédois Mikael Åkerfeldt (OPETH) en 2008, puis le finlandais Kärtsy Hatakka (WALTARI) en 2012. Je ne m'attarde pas sur cette lente progression ; toujours est-il que le dimanche 26 juin 2022 dans l'après-midi, alors qu'avec ma P'tite Fée nous attendions dans une des fosses du Hellfest, la prestation de METALLICA, nous assistons à celle d'AVATAR. Séduction immédiate. L'insistance de ma P'tite Fée, encore plus convaincue que moi, nous a ainsi décidés de les revoir en concert dans les meilleurs délais. Ça tombait bien ; leur concert prévu le 12 février 2022 a été reporté à ce vendredi 10 mars 2023. Pour l'anecdote, nous aurions déjà dû les découvrir deux fois sur scène ; au Download Festival en 2016 (mais la loterie résultant de la multitude des scènes me les avait masqué), puis en invité de la tournée d'IRON MAIDEN en juillet 2021 (mais la Pandémie avait retiré l'aubaine).

Cela étant, les circonstances se sont avérées compliquées pour parvenir à ce concert. En méformes, nous nous serions bien passés de sortir ce soir. De surcroit des grèves dans les transports mettaient en péril notre trajet.

Bref, on s'organise séparément et je me retrouve au sein de l'Olympia, parmi les premiers rangs en fosse, avec le ferme espoir d'y demeurer toute la soirée. …Naïf, va !

KASSOGTHA [18h30-19h00].
https://kassogtha.com/

J'ai déjà exposé ci-dessus mon aversion de principe pour le style dit "death-metal", dont la particularité est le chant guttural. Je reste cependant ouvert à toute exception en découvrant ce groupe suisse, mais anglophone, venu pourtant de Genève.

Le quintuor se compose de Mortimer " Morty " Baud (guitares et chant), Stephany Hugnin (chant), Valerian Burki (basse),  Dylan Watson (batterie) et Martin Burger (guitares). C'est d'abord sous le patronyme DEUS EX MACHINA, créé par Stephany et Morty, qu'il se présente sur la scène genevoise en 2013. Avec la parution d’un premier album nommé "A New World To Come", neuf titres, en 2017 (réédité le 14 Décembre 2018), puis l'arrivée du batteur Dylan Watson et du guitariste Martin Burger, le groupe changera de nom pour celui de KASSOGTHA. Leur biographie nous explique que ce nom s'inspire de l’univers fantastique des récits de l’écrivain Howard Phillips Lovecraft. Dans le mythe de Cthulhu, Kassogtha est un être cosmique féminin puissant qui vit une liaison incestueuse avec son frère, créature vénérée tel un Dieu. Un mini-album, "The Call" parait en 2019, avec lequel Kassogtha a mis en avant la diversité de ses influences musicales, avec une reprise énervée de "Welcome to the Machine" de Pink Floyd.

Un deuxième album intitulé "rEvolve" est paru le 11 novembre 2022.

La prestation n'a pas su me séduire en dépit de ma bonne volonté, et d'une sonorisation correcte. Ces messieurs-dames ne s'embarrassent pas de fantaisie superflue ; pas de doute on est dans l'extrême. J'ai encore un peu de difficulté à apprécier les femmes qui vocifèrent comme des hommes ; et pourtant, j'aime bien les Suédois ARCH ENEMY, et les Ukrainiens JINJER. Ce soir en tous cas, je ne trouve pas la Porte. Certes, l'Helvète Stephany Hugnin à la bonne idée de parler au public en français, et alterne un tant soit peu quelques segments en voix claire, certes le guitariste Martin Burger nous exécute quelques joli soli, audibles malgré le vacarme ambiant.

Heureusement pour eux, la réaction du public est accueillante, une bonne partie se montre même enthousiaste.

PROGRAMME
……..(vraisemblable, à confirmer)

Eclipse
Drown
Venom
The Infinite
Complacency.

VEIL OF MAYA [19h20-20h05].
https://veilofmayaband.com/

A peine remise du typhon précédent, mes oreilles et mon esprit n'auront eu qu'une vingtaine de minutes pour se préparer au cataclysme suivant. Malgré toute ma bienveillance, Veil of Maya va s'avérer encore plus insupportable que leur prédécesseur.

Notons toutefois que ce quatuor s'est formé en 2004 à Chicago, dans l'Illinois, après la séparation du groupe de death metal dit "mélodique", INSURRECTION. Marc (guitare principale), Sam (batterie) et Kris (bassiste) ont lancé ce nouveau projet dit "metalcore". Le groupe se compose actuellement de Marc Okubo (guitares, depuis 2004), Sam Applebaum (batterie, depuis 2004), Danny Hauser (basse, depuis 2010) et Lukas Magyar (au micro depuis 2014).

Après "False Idol" paru le 20 octobre 2017, un septième album "Mother" devrait paraitre le 12 mai 2023.

Autant j'étais parvenu à distinguer quelques circonstances atténuantes au sujet de KASSOGTHA, autant ici j'ai plutôt envie de fuir ou d'éclater de rire, tant leur prestation me parait grotesque. On écraserait les testicules du type qui tient le micro qu'il ne braillerait pas moins. Le guitariste est à l'image de son positionnement constamment dans l'ombre, il est négligeable. Le bassiste est doté d'un bel instrument, et gesticule beaucoup, mais c'est tout. Le batteur cogne comme un forcené sur sa pierre, sans nuance. Et de surcroit des bandes-son préenregistrées inopportunes et quasi constantes viennent couronner ce festival d'incompétences. De ce vacarme cacophonique, je ne perçois absolument aucune ligne mélodique, juste quelques rythmes racoleurs à l'attention de potentiels rappeurs dans le coin (et encore !) ; on est loin, très loin de BIOHAZARD que j'avais su apprécier en son temps. Je pense qu'en fin d'année je leur décernerai la Palme de la bouffonnerie.

Bref, je passe mon tour à une partie du public qui semble apprécier. Quelle époque …

PROGRAMME
……..( vraisemblable, à confirmer) (et honnêtement je m'en fous, en fait !)
Viscera
Whistleblower
Leeloo
Overthrow
Lisbeth
Punisher
Godhead
Synthwave Vegan
Outsider
Outrun
Mikasa.

AVATAR [20h35-22h30]
https://avatarmetal.com/

Cette demi-heure de pause n'aura pas été de trop pour me remettre de mes émotions et me remotiver. Je veux croire que nos amis Suédois sauront montrer comment jouer avec les extrêmes sans se vautrer dans le ridicule. Le groupe a annoncé en préalable qu'après ce report ils n'ont "jamais été aussi affamés et passionnés pour créer un spectacle pour nous et pour eux-mêmes. (…). Ce spectacle sera la plus belle, la plus furieuse, la plus divertissante et la plus honnête production que nous ayons jamais faite. Nous n'épargnons rien. On vit et on meurt pour ça. Nous allons chasser !"

Forts d'écoutes intenses ces derniers jours et forts d'un bon souvenir conservé de leur prestation au Hellfest, nous retrouvons le quintuor suédois, formé en 2001 à Göteborg, par John ALFREDSSON (batterie depuis 2001) et Jonas "Kungen" JARLSBY (guitares, depuis 2001). Ces deux piliers sont désormais entourés du très charismatique Johannes ECKERSTRÖM (chant, depuis 2002), Henrik SANDELIN (basse, chœur, depuis 2003), et Tim ÖHRSTRÖM (guitares, chœur depuis 2011).

Leur neuvième album "Dance Devil Dance" est paru ce 17 février 2023.

Ces artistes entretiennent la réputation d'un attrait pour la mise en scène et les costumes autant que pour leur conception d'une musique à la fois furieuse et mélodique. Ce soir ils nous montreront à nouveau un spectacle musical soigné, original et enthousiasmant. Dans la pure tradition du "metal-industriel", une introduction solennelle fait apparaitre les musiciens sortant chacun de leur portique caché par un rideau. D'abord immobiles, les quatre autres musiciens attendent que le batteur finissent sont lancement ; imitant un automate un peu raide, il frappe d'abord un de ses toms, d'un coup puis d'un autre, puis un autre …le public rugit d'impatience mais en fait, cette mise en scène annonçait le rythme endiablé de "Dance Devil Dance" ! Une folie totale s'empare alors du public et je réalise assez vite que nous tiendrons difficilement plus longtemps que quelques minutes.

La sonorisation s'avère être excellente, passé les derniers réglages habituels en début de concert. Je ne ressentirai à aucun moment la nécessité de me protéger les oreilles. Le son est raisonnablement puissant et permet de percevoir chaque pupitre distinctement. Le dispositif d'éclairage est particulièrement lumineux et exaltant par ses séquences rythmées.

Mais la frénésie de l'auditoire pousse ma P'tite Fée à se mettre en retrait au bout de deux titres, pour mieux profiter du concert, car au final dans ces conditions dantesques, le plaisir était compromis. Mais je ne fais pas le malin ; je réalise que mon soixantenaire est prévu dans deux semaines et je ne tarde pas à me décaler aussi, sur le côté de cette horde déchainée. Ce n'est plus de mon âge ces conneries (?).

Passé ce dur rappel à ma réalité, je ne tarde pas à trouver la Porte de la soirée. Ces musiciens aussi fous que talentueux nous emmènent tous dans un univers loufoque présidé par un Joker particulièrement charismatique qu'est Johannes ECKERSTRÖM. Sa voix souvent éraillée continue de me gêner mais curieusement pas autant que sur disque. Comme si la scène gommait des effets spéciaux volontairement agressifs en studio. C'est en tous cas un  personnage haut en couleurs ; son allure, son apparence, son extravagance me rappellent constamment celles du Joker de Batman. Même dans sa manière d'haranguer la foule. Ce soir je réalise encore plus à quel point il maitrise la Musique ; ce multi-instrumentiste interviendra au piano (Tower, une séquence qui aurait pu être magique sans cette tonalité basse continue en fond sonore, très mal venue), mais aussi au trombone à coulisse (Puppet Show). Il multipliera les excentricités ; il disparait de la scène (Puppet Show) pour apparaitre au balcon supérieur d'où il continuera ses pitreries. Il gonfle un de ces ballons sensés amusés les enfants par leur forme. Puis, c'est durant cette séquence qu'il nous joue quelques accords burlesques au trombone à coulisse (que j'apprécie tout particulièrement en tant que cornettiste !). Nonobstant, il n'oublie pas de maintenir un certain dialogue avec son public et anime ainsi un sentiment de véritable sincérité, notamment lors de ses actes de reconnaissance envers lui. Je ne maitrise pas assez l'anglais malheureusement mais il me semble percevoir cependant un aspect sociologique dans ses commentaires sur les chansons avant de les interpréter. 

Ses complices ne manquent pas d'amplifier encore cette atmosphère jubilatoire autant par leur implication physique que musicale. Avec de telles personnalités, ces gros malades ne peuvent qu'animer des souvenirs de référence ; tel John ALFREDSSON dont le regard hagard n'est pas sans rappeler celui de Floki dans la série "Vikings" ! Et pourtant, ses frappes tribales sont redoutablement présentes et efficaces pour agiter l'auditoire et soutenir ses camarades. Les dreadlocks de Jonas "Kungen" JARLSBY virevoltent mais ne l'empêchent pas d'exprimer ses soli avec talent, souvent en duo avec le second excellent guitariste Tim ÖHRSTRÖM. Il faut aussi avoir vu Jonas lorsqu'il apparait couronné pour introduire "A Statue of the King" ! Hilarant !! Ces artistes n'oublient pas cependant que l'extravagance n'exempte pas la rigueur nécessaire pour exprimer une musique à la fois puissante et mélodique. Le très efficace et très présent bassiste Henrik SANDELIN intervient fréquemment en chœur de soutien à Johannes.

Musicalement, les sonorités me rappellent souvent celles des Finlandais WALTARI ; je cite par exemple les accords de "Scream Until You Wake". Je suis content du succès d'AVATAR qui est dû autant à leur talent musical qu'à leur imagerie subtilement entretenue. Mais WALTARI joue le même style de musique depuis plus de trois décennies alors que leur succès dans nos contrées demeure pourtant confidentiel. Dans ce cas, on réalise le poids d'une bonne promotion… Mais par ailleurs, ces sonorités metal-indus rappellent forcément aussi RAMMSTEIN lorsque les rythmes se font plus binaires. Toutefois, la pyrotechnie se limite ici à quelques gerbes d'étincelles d'un bel effet ! Dans tous les cas, AVATAR a su trouver son originalité et sa force de conviction.

La mise en scène est soignée avec luxe de détails. Par exemple, pour illustrer "A Statue of the King" avec des tentures royales de chaque côté de la scène. Ou encore, en introduction à "Black Waltz", un manutentionnaire entre sur la scène portant un gros carton et le pose devant le socle de la batterie. En fait, il s'avère que le carton est astucieusement sans fond ; Johannes ECKERSTRÖM en sort, depuis un sous-sol, muni d'un lot de ballons un peu à la manière de "Il" de Stephen King !

 

La plupart des titres sont de nature à rendre hystérique le plus flegmatique des employés de pompes funèbres, mais comment ne pas avoir envie de danser durant "The Dirt I'm Buried In", "Smells Like a Freakshow" ou "Hail the Apocalypse" qui achèvent les derniers neurones encore survivants en cette fin de soirée.

Bref, le public ne s'embarrasse pas de ces scrupules pour exprimer constamment sa joie avec exubérance ; on ne voit pas souvent l'Olympia dans une telle effervescence. De mon point de vue, j'étais impressionné par ses vagues incessantes de corps agités par le plaisir ! Il faut dire aussi que ce soir sa configuration fosse/debout s'y prête à merveille. Il faut juste disposer de la corpulence et de l'énergie requise pour s'y maintenir !

Sur les dix-huit titres interprétés ; cinq sont issus de Dance Devil Dance, 2023 ; deux sont issus de Hunter Gatherer, 2020, un est issu de Avatar Country, 2018 trois sont issus de Feathers and Flesh, 2016quatre sont issus de Hail the Apocalypse, 2014 ; trois sont issus de Black Waltz, 2012.

PROGRAMME
Dance Devil Dance (Dance Devil Dance, 2023)

The Eagle Has Landed (Feathers and Flesh, 2016)
Valley of Disease (Dance Devil Dance, 2023)
Chimp Mosh Pit (Dance Devil Dance, 2023)
Scream Until You Wake (Hunter Gatherer, 2020)
Bloody Angel (Hail the Apocalypse, 2014)
For the Swarm (Feathers and Flesh, 2016)
Puppet Show (Hail the Apocalypse, 2014)
When the Snow Lies Red (Feathers and Flesh, 2016)
Do You Feel in Control (Dance Devil Dance, 2023)
Black Waltz (Black Waltz, 2012)
Tower (au piano) (Hail the Apocalypse, 2014)
Colossus (Hunter Gatherer, 2020)
Let It Burn (Black Waltz, 2012)
A Statue of the King (Avatar Country, 2018)
The Dirt I'm Buried In (Dance Devil Dance, 2023).
RAPPEL :
Smells Like a Freakshow (Black Waltz, 2012)
Hail the Apocalypse (Hail the Apocalypse, 2014).

Au final, je me dois de remercier ma P'tite fée  pour m'avoir poussé à me rendre à cette soirée festive par excellence ! On en avait bien besoin par les temps qui courent…

walt
PATRICE DU HOUBLON

Plus d'infos à propos de l'auteur ici

 

 

 

avatar paris lyon bordeaux en mars 2023 hellfest le 26 juin

Communiqué de presse : AVATAR vous entraine dans la "Valley of Disease" avec la video de ce nouveau titre, ci-dessous -  Revivez leur passage au Hellfest ! - En concert à Paris, Lyon, Bordeaux en mars 2023 !

Jaillissant de l'obscurité avec la folie qu'on leur connaît, les visionnaires du heavy metal, connus sous le nom d'AVATAR - le chanteur Johannes Eckerström, les guitaristes Jonas Jarlsby et Tim Öhrström, le bassiste Henrik Sandelin et le batteur John Alfredsson - sortent enfin du fin fond de la forêt suédoise, où ils travaillent sur leur neuvième album, pour nous gratifier d'une toute nouvelle chanson.

"VALLEY OF DISEASE" Disponible sur https://orcd.co/valleyofdisease

"Il y a une maladie, un étranger, et une voie néfaste", décrit Eckerström.
"Un paysage tordu qui n'a pas été touché par le soleil.
Je laisse le reste à toi ou à moi, mais jamais à nous deux en même temps.
Tu ne peux entrer dans ce lieu que tout seul, et mon chemin ne sera pas le tien.
Ton secret est en sécurité avec moi, mais le mien aussi."

Avatar a été pour le moins actif durant l'été dernier Après avoir parcouru l'Amérique du Nord pour une tournée en tête d'affiche, ils se sont ensuite lancés dans quelques-uns des plus grands concerts de leur carrière, dont un voyage en première partie d’Iron Maiden dans des stades au Brésil et des prestations dans des festivals comme le Summer Breeze en Allemagne, Bloodstock en Angleterre et, bien sûr, le Hellfest, en France, où ils ont partagé la même scène que Metallica.

Revivez ce grand moment sur ARTE CONCERT ci-dessous

Avatar sera de retour dans l'Hexagone en mars 2023 pour le Dance Devil Dance Tour
10/03 – PARIS / Olympia
23/03 – LYON / Le Transbordeur
28/03 – BORDEAUX / Rocher de Palmer
Première partie : Veil Of Maya et Kassogtha

Mais, avant cela, Avatar serait-il investi d'une mission ? Il n'existe aucune arme sur cette planète qui puisse défier la puissance d'une guitare électrique.
Pendant des décennies, le métal a été la force la plus puissante connue de l'homme.  Ses riffs n'ont cessé de repousser les limites de ce qui peut être créé, tel un mariage entre le sang et la machine.
Si l'on devait sculpter un Mont Rushmore pour tous les titans du genre, il couvrirait plusieurs fois le globe entier.  C'est un phare brûlant pour les marginaux et les rebelles.

Au fil du temps, une grande partie de la scène s'est divisée en deux camps aussi vieux l'un que l'autre.
Le premier est éternellement coincé dans le passé, ne cherchant plus à diriger.
Le second est constitué de ceux qui ont oublié les ingrédients les plus importants de ce qui a fait du metal ce qu'il était et doit rester...
Ils ont perdu le contact avec le diable... Ils ont oublié comment bouger, comment danser avec lui...
Alors que ce genre se vit au plus profond de son corps, ils ont perdu le désir...

Cependant rien n'est perdu car...

C'est plus que jamais habité de cette incandescente envie de créer que les cinq membres d'Avatar continuent d'élaborer leur prochain album...

L'univers d'Avatar est connu pour abolir les frontières,  briser les barrières entre groupe, troupe de théâtre et génie du cinéma. Ses albums et ses clips toujours plus créatifs ont abouti sur la création d'Avatar Country,
une terre fantastique où le métal règne en maître.
L'an passé Avatar a étendu son royaume en sortant sortant 5 chansons inédites

Le groupe est désormais signé sur Thirty Tigers via son propre label Black Waltz Records.
Replica Promo




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AVATAR, VEIL OF MAYA , KASSOGTHA - Paris, Olympia - 10/03/2023 - 4.5 out of 5 based on 2 votes