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the night flight orchestra toulouse nantes paris lyon tour 2018

Dimanche 2 décembre, pas beau dehors !! A Bordeaux le déluge et sur la route pour aller à Toulouse pas mieux !!!

Je vais rejoindre le boss de RockMeeting, mister Metalden pour le concert Toulousain de The Night Flight Orchestra. Je les avais loupé lors de leur dernier passage hexagonal, je m’étais juré de ne pas les manquer cette fois ci tellement j’aime ce groupe et ses 4 opus, voir chronique du dernier ici. Petite salle sympathique en plein cœur de Toulouse, le Rex est un ancien cinéma. Contenance 400 personnes debout et ça sera largement suffisant au vu du monde présent. J’espère d’ailleurs que les autres dates françaises étaient plus remplies que celle-ci car à ce niveau-là c’est décevant. Il ne faut pas se plaindre qu’aucun groupe étranger ne passe par la France, si après on se retrouve avec deux pelés et trois tondus, surtout en province. C’est bien simple je pense que dans la salle il y a avait plus de vrais metalleux qui écoute Soilwork que de fans de Hard mélodique. Bref, la première partie débute et ce sont de jeunes Belges, Black Mirrors qui sont chargés de chauffer la salle clairsemée. Alors bon musicalement, on ne peut pas dire que ces jeunes gens fassent dans ce que je préfère. Il faut leur reconnaitre un certain talent tout de même surtout la chanteuse qui assure bien vocalement, et mêmes les musiciens plein d’entrains. Pour le reste on est sur un rock hard très teinte 70’s avec des influences Led Zepelinienne, voire Jefferson Airplaynienne, mélangées à du rock un peu plus garage. Ce n’est pas pour rien que le groupe reprend un titre de MC5. J’avoue avoir décroché au bout de 2 titres, comme la chanteuse d’ailleurs, qui au milieu du «  bonsoir Toulouse, nous sommes très heureux de venir jouer dans cette ville pour la première fois… » s’est fait arrêter par son guitariste, qui lui a dit en fait qu’ils étaient déjà venus dans la ville rose, il y a 1 mois !!!! Oups !!! Le set des Belges est assez conséquent, je vous laisse le soin de le découvrir, pour les fans de ce style musical. Je ne vais pas rentrer dans les détails personnellement n’étant pas accroc à cette musique. Aucune critique de ma part par contre car ce genre de groupe mérite d’être encouragé. Je regrette juste sur les premières parties que souvent il y ait un décalage de genres entre la musique proposée par les groupes qui débutent les sets, et les combos principaux. C’est souvent le cas et c’est dommage, je trouve.

Allez place à nos amis Suédois et là ça va être sans temps mort tout au long des 15 morceaux interprétés ce soir. Premier constat ça joue fort, très fort. C’est bien plus hard que sur album et Bjorn Strid l’excellent chanteur doit pousser sa voix au max pour se faire entendre. Les deux hôtesses de l’air choristes derrière, elles aussi envoient du bois pour se faire entendre. Du coup, tous les metalleux qui n’aiment pas les trucs trop mièvre ont étés ravis de la tournure en live. Seconde remarque, les membres de NTO sont loin d’être des poseurs ou des gravures de modes. Le bassiste qui fait presque 2 mètres, Sharlee D’Angelo, ressemble à Agrid dans Harry Potter, le clavier avec sa chemise à fleur, Richard Larsson et son chapeau, à un mix entre Corbier et Bill Deraime, le guitariste et percussionniste, Sébastian Forslund, avec lui aussi sa chemise à fleur, à Philippe Catherine; et une des choristes, à Valerie Damidot. On est loin des hardeux FM des années 80. Mais à côté de ca, par contre, putain ca envoie sec, comme on dit je ne sais pas où !!! Les titres s’enchaînent sans temps mort et c’est là qu’on se dit que le groupe tient un paquet de hits. Les deux derniers albums sont bien sûr ultra représentés, ne laissant que quelques deux morceaux à Internal Affairs de 2012, le premier album,  et un de Skyline Whispers de 2015 (Living For The Nighttime), le second essai. C’est dommage d’ailleurs de n‘avoir pas fait les excellents Stiletto ou All The Ladies par exemple. Mais bon je chipote car tous les morceaux joués ce soir sont très bons. On retrouve les Gemini, Star Of Rio ou Jennie de Amber Galactic de 2017 et les Speedwagon, Turn To Miami ou Can’t Be That Bad de Sometimes The World Ain’t Enough de 2018 . Si il y en avait qui doutait de la puissance du combo en live, il faut écouter le début du rappel avec l’électrique This Time, qui fera que chacun adhèrera à la secte NFO. Comment ne pas aimer un tel groupe qui a tout compris à la musique. Ils marient les styles avec classe et aisance en jouant sur le second degré entre les accoutrements du chanteur , le côté « nunuche » assumé des deux choristes qui saluent tout le temps comme la reine d’Angleterre ou le champagne enfourné par le gratteux David Andersson qui n’arrête pas de se faire resservir par un roadie. Ils auraient peut-être préférés une plus grande scène car ils sont quand même assez nombreux pour peu de place mais ils ont l’air d’avoir l’habitude. En tout cas super concert pour un super groupe qui est un des meilleurs actuellement sur la scène mélodique. Il faut convertir d’autres personnes pour qu’ils puissent un jour refaire une tournée dans notre beau pays. Le peu de monde aura été le seul truc négatif dans cette belle nuit Toulousaine.

Ps : Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de les voir et pour ceux qui souhaitent découvrir ces Suédois il y a mes chroniques des tous les albums sur ce site (liens dans la chronique du dernier ici)  et ensuite il faut aller écouter tout ça. Franchement passer à côté de NFO actuellement c’est une grave erreur !!! 

PS de Ps : Pour ceux qui sont intéressés, j’ai créé une playlist sous Spotify qui reprend l’intégralité des titres du concert dans l’ordre.

The Night Flight Orchestra Setlist Le Rex, Toulouse, France 2018, Sometimes the World Ain't Enough



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The Night Flight Orchestra + Black Mirrors - Toulouse - Le REX - 02/12/2018 - 3.8 out of 5 based on 4 votes