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Jusqu'à présent, j'ai toujours défendu Sabaton, sans comprendre complètement comment ils avaient fait pour arriver aussi haut avec une musique sympa mais tout sauf révolutionnaire.

Mais ils avaient trouvé une recette efficace, avec des mélodies souvent kitsch mais toujours catchy, des refrains qui se retiennent facilement, une imagerie guerrière et des textes d'un bon niveau (a fortiori quand on aime l'histoire). Sur scène, je ne les avais pas trouvés à la hauteur en festival mais ils ne m'avaient jamais déçu en salle (j'étais monté à Bordeaux l'année dernière pour m'assurer qu'ils étaient toujours au top et ça avait été une belle tuerie avec une ambiance de malades). Jusqu'à présent...
Mais avec la sortie de "The last stand", ça a été une grosse déception. Pire : comme une trahison vu le temps que j'ai passé à défendre le groupe ! Ils n'avaient pas besoin de sortir un album à ce moment-là (même si Nuclear Blast a dû leur demander gentiment de faire quelque chose pour entretenir la poule aux œufs d'or...), vu qu'ils sortaient d'une longue tournée et qu'un live venait de paraître. Les fans pouvaient patienter, car il vaut mieux une longue attente qu'une déception. Au lieu de prendre un peu de repos, ils sortent donc un nouvel album vite fait mal torché, fait à la va vite au point qu'ils aient oublié d'en enregistrer les parties de guitare. Il n'est pas étonnant quand on écoute ce truc que le guitariste Thobbe Englund ait pris la tangente vu à quel point il devait se sentir inutile. Quand on pense qu'il jouait dans Evergrey avant... mais Sabaton remplit mieux le frigo qu'Evergrey. Seuls trois morceaux surnagent et ne sont même pas au niveau de chansons simplement moyennes des anciens albums.
Malgré la sortie de cette bouse, je me disais quand même que sur scène, ça le ferait. En plus dans le cadre d'une tournée avec Accept ! Alors certes, il y a beaucoup a dire et à redire sur cette affiche.

 
 

Accept en première partie de Sabaton, quoi qu'on pense des Suédois (et même du bien !), ça choque. Un vrai coheadlining ne m'aurait par contre pas tellement choqué. On pouvait discuter de l'ordre de passage, mais si les temps de jeu avaient été égaux, il n'y avait aucun problème. Là, les Allemands ont juste le statut de "very special guest". Si Gabi Hoffmann (femme de Wolf et manageuse d'Accept) a accepté (c'était même pas un jeu de mots, là ! ), c'est que le groupe devait s'y retrouver financièrement. Après, j'en comprends la logique en terme de business. Dans le fond, le Accept des années 2010 n'a pas besoin de tourner avec Sabaton pour bien remplir des salles. Leur dernière tournée avait très bien marché et ils avaient fait tous leurs festivals en tête d'affiche. Sabaton aussi, avec un peu plus de monde. En fait c'était l'occasion pour les deux groupes de jouer dans des salles pleines et plus grosses, notamment en Allemagne où ils jouent dans des équivalents de Zénith. Et pour Accept, c'est aussi l'occasion de se montrer encore en live avant d'aller en studio pour enregistrer le successeur de "Blind rage", prévu pour l'automne 2017. Je ne comprends pas trop, par contre, pourquoi on chie sur Sabaton par rapport au running order de cette tournée alors que le groupe n'y est pour rien. C'est plutôt auprès de Nuclear Blast et du tourneur qu'il faut se plaindre... Mais vu le succès de la tournée, eux se sont plutôt frottés les mains.
Outre ces considérations de business et de légitimité, j'allais quand même avant tout à ce concert pour passer une bonne soirée... ce qui sera le cas surtout grâce aux potes et à Accept !


On arrive au Bikini vers 19h30, donc l'heure officielle d'ouverture des portes. Et il y a un monde fou ! Il reste encore quelques places au guichet, mais ça n'est pas loin d'afficher complet. Mais il y a aussi une queue pas possible, et un premier groupe qui entame son set avant que tout le monde ait pu rentrer dans la salle. Je n'aime pas TWILIGHT FORCE mais là n'est pas le problème : quel que soit le groupe qui commence, il a droit à un minimum de respect, en particulier celui de commencer à l'heure dite et pas dix minutes avant. Bon là, ce ne sont que dix minutes et je n'ai pas manqué grand-chose : je suis quand même en mesure de dire que le groupe est mauvais ! Sur album, je n'aime pas. Je n'ai écouté que le dernier en date, "Heroes of mighty magic", et j'ai du mal à l'écouter d'une traite. Les Suédois jouent du Rhapsody-like avec un côté second degré assumé et revendiqué. Donc un power metal épico-symphonique (ta mère !) kitschissime avec claviers pouêt-pouêt que n'auraient pas renié les Italiens ! Sauf que c'est de la seconde division et qu'on est à des années-lumière d'un "Symphony of Enchanted Lands"... Là, c'est plutôt aux groupes transalpins de troisième zone apparus dans le sillage de Rhapsody (les Skylark, Highlord, Heimdal, Secret Sphere...). Ça aurait très bien pu sortir en 2000 chez NTS. Maintenant, en 2017, on peut se dire aussi que la vague s'est tarie depuis longtemps et que de nouveaux groupes dans ce style pourraient marcher à nouveau. D'autant que certains jeunes metalleux n'étaient même pas nés quand Rhapsody a sorti "Legendary tales" et "Symphony of Enchanted Lands". Twilight Force a en prime un aspect visuel particulier, que je trouve à mourir de rire tant c'est kitsch mais qui semble plaire à d'autres. Ils sont en effet déguisés en elfes masqués, avec tout le décorum. Et à leur stand de merchandising, ils avaient même des figurines qui allaient bien.  Et musicalement, c'est sans fausse note. Ce sont des musiciens compétents qui font bien le job, malgré un son pas fameux. Et surtout, ils ont la pêche et on sent qu'ils se font plaisir. Une bonne partie du public apprécie en tout cas beaucoup et ils ont un bel accueil. Mais pour ce qui me concerne, je n'adhère pas.

 
 
 

Après cet amuse-gueule distrayant, on passe aux choses sérieuses avec ACCEPT ! Le statut de "very special guest" des Allemands est en fait un intermédiaire entre simple première partie et véritable coheadlining. Ils jouent moins longtemps que le groupe principal, mais ils ont quand même un bon temps de jeu puisqu'ils joueront une heure. Après tout, WASP en tête d'affiche, ça n'est que dix minutes de plus ! Et ils bénéficient aussi de l'écran géant (qui est sobre, mais de toute façon ce n'est pas le genre d'Accept de miser sur ce genre de fioritures), d'un joli décor industriel et du gros son. Alors certes ils font près de deux heures quand ils sont en tête d'affiche mais leurs conditions de jeu n'étaient pas une arnaque pour les fans. C'est la troisième fois que je les vois sur cette tournée "Blind rage". Certes, les deux autres fois c'était en tête d'affiche (en salle et en festival)... Avec le temps de jeu réduit, le groupe va faire une setlist best of avec un bon équilibre entre les classiques (il en manquera bien évidemment à la pelle) et les morceaux post 2010. Et les "Stalingrad" et "Teutonic terror" (et aussi "Shadow soldiers" qu'ils n'ont malheureusement pas joués) ont pour moi la même valeur que des "Metal heart" ou "Balls to the wall". Accept enchaîne comme des perles à vitesse grand V, avec un public qui est bien massé devant.
Sur scène, le groupe est carré comme toujours, mais surtout plus uni qu'avant. Quand ils étaient passés ici en octobre 2014, je me souviens d'un groupe coupé entre le duo Hofmann / Baltes (les patrons), un chanteur qui fait ce qu'il a le droit de faire c'est à dire faire le job sans éclipser ses patrons sur scène, et Herman Frank et Stefan Schwarzmann qui faisaient la gueule et ont d'ailleurs quitté le groupe quelques semaines plus tard. Quand j'avais revu Accept en 2015 au Bang Your Head, l'ambiance avait l'air bien meilleure avec l'intégration d'Uwe Lulis à la guitare et du batteur américain Christopher Williams à la batterie. Ca se confirme ce soir. Tous les membres ont le sourire, notamment Uwe qui s'éclate vraiment et a une certaine liberté concernant ses parties de guitare. Bien sûr, c'est Wolf Hofmann qui a la vedette (le charisme, les muscles saillants et la bogossitude malgré la soixantaine qui approche... et surtout un toucher de guitare du feu de dieu) mais cette fois personne ne semble mis de côté et on a vraiment l'impression d'avoir un vrai groupe sur scène. Mark Tornillo ne joue toujours pas un vrai rôle de frontman mais c'est moins flagrant et, vocalement, il assure. L'heure de jeu d'Accept a été une heure de plaisir et de bonheur qui a paru durer cinq minutes.
Je persiste à penser qu'il n'y aurait pas eu beaucoup moins de monde si Accept étaient venus seuls. Mais après, certains jeunes fans de Sabaton ne connaissant pas le groupe ont eu une belle occasion de découvrir et d'être convaincus. En même temps, quand on entend avant le concert des filles de moins de 20 ans dire qu'il y a un petit groupe qui s'appelle Accept en première partie, qu'elle a un peu écouté et qu'elle pense qu'ils n'iront pas bien loin, ça fait peur ! 


Setlist d'ACCEPT :

Stampede
Stalingrad
Restless and Wild
London Leatherboys
Final Journey
Princess of the Dawn
Fast as a Shark
Metal Heart
Teutonic Terror
Balls to the Wal

 
 
 

Il y a eu un peu de gens qui sont partis avant SABATON mais finalement pas tant que ça. Déjà parce que les fans exclusifs d'Accept sont surtout allés vers le fond et ont été remplacés par les fans exclusifs de Sabaton, sans compter les gens comme moi qui aimaient les deux groupes. Et puis certains sont aussi restés devant un peu par curiosité ou pour accompagner... Ils n'ont pas tenu toute la prestation des Suédois mais c'est pas pour ce concert qu'on pourra le leur reprocher. Parce que ce n'est clairement pas leur meilleur concert. Et heureusement que je n'ai pas été suivi par mes potes qui ne supportent pas ce groupe mais que je tanne régulièrement en leur disant que c'est un groupe à voir absolument en salle, parce qu'on ne m'aurait pas loupé !
Le concert n'a pas été non plus une catastrophe, surtout par rapport aux échos que j'ai eus de la date parisienne l'avant-veille. Des potes pourtant fans avaient en effet trouvé que le groupe était fatigué et que le son était aussi pourri que la setlist. Vu qu'ils ont eu une journée off entre les deux dates, j'avais de l'espoir pour l'état de forme physique. Vu que c'était au Bikini, j'avais de l'espoir pour le son. Par contre pour la setlist, même s'ils changent souvent quelques titres d'une date à l'autre, je ne me faisais pas trop d'illusions : je savais que leur horrible dernier album serait mis en avant. Mais sur un malentendu, les nouveaux morceaux auraient pu bien passer... Il y a pas mal de choses à dire sur ce concert, en fait.

Tout d'abord dans la mise en scène. De ce côté-là, Sabaton a mis les moyens. Déjà sur la dernière tournée, c'était pas mal avec le tank. Là c'est un tank encore plus gros et des batteries de DCA qui ornent la scène, avec un écran géant en guise de backdrop. Les deux groupes de première partie en avaient bénéficié mais Sabaton va l'utiliser à fond. Parfois à bon escient quand ce sont des images, extraits de films ou de documents historiques en rapport avec le thème de la chanson. Ou a très mauvais escient quand ce sont... les paroles des chansons ! Eh oui ils ont osé... Des fois que le public aurait oublié les paroles ou n'aurait pas écouté les morceaux, rien de vaut un petit karaoké. Perso je trouve ça bien ridicule... Ils ont rajouté une touche théâtrale particulière sur "Sparta", où ils font débarquer des figurants déguisés en guerriers de la Grèce antique. C'est kitsch mais là, par contre, j'ai bien aimé. Le light show a bien entendu été énorme toute la soirée. Le problème est que le visuel a pris le pas sur la musique.

En terme de prestation scénique, en effet, c'était correct mais pas top. Visiblement mieux que sur d'autres dates, mais on sent quand même que le groupe est essoufflé. Ca commence bien avec comme d'habitude une arrivée en fanfare sur "Ghost division" (après une intro sur bande diffusant leur reprise de "In the army now" de Status Quo en hommage à Rick Parfitt, en lieu et place de "The final countdown"). Le groupe est efficace, soudé et en place, les zicos se bougent bien et sont très communicatifs. Mais il manque quelque chose. Il manque l'énergie et la spontanéité qu'il y avait sur les tournées précédentes. Joakim Brodén reste un excellent frontman qui communique énormément avec le public. Mais il fait toujours un peu les mêmes blagues et les mêmes poses, ce qui fait que ça prend moins. Il a quand même dit qu'il y avait un feeling spécial avec le Bikini, qu'il avait découvert deux ans plus tôt... C'est bien démago mais c'est vrai que vu la configuration et l'acoustique objectivement au top, je pense que c'était sincère. D'où le fait que la prestation a été meilleure à Toulouse que sur d'autres dates où ils ont carrément fait les parties instrumentales en playback. C'était peut-être aussi le cas ici mais je ne l'ai pas remarqué ce soir. Les parties de guitare et de basse sonnaient quand même assez live, même noyées sous les claviers et les samples.
En tout cas il y avait une bonne ambiance dans le groupe : c'était l'anniversaire du batteur Hannes van Dahl, que le groupe a fait chanter au public. Et à la fin, sa copine est montée sur scène pour l'entarter ! Et la copine en question n'est autre que Floor Jansen, enceinte jusqu'au cou.

Avec tout ça, l'ambiance dans le public est sympa et festive, mais ce n'est plus la folie comme ici-même il y a deux ans ou l'année dernière à Bordeaux. Ça bouge et ça chante, les citrouilles donnent une peluche verte du nom de Brody au groupe avec un petit mot doux, une autre fille balance un soutif rose également dédicacé... L'ambiance est sympa mais ça n'est pas non plus la folie intense. En live, quand un groupe est en forme, il transmet son énergie au public. Quand il est fatigué, sa méforme se ressent également...

Mais c'est surtout la setlist qui est vraiment discutable, pour ne pas dire douteuse. Autant le choix des morceaux que leur interprétation et leur articulation. C'est quelque part normal qu'un groupe mette en avant son nouvel album, même s'il est mauvais. Je ne peux pas leur reprocher d'en avoir joué cinq morceaux (sachant qu'il n'y en a que trois qui tiennent la route). Mais ça fait ch... quand même ! Après, certains passent mieux que d'autres. "Sparta" avec les guerriers de 300, ça le fait bien. Sans le côté théâtral, je pense qu'il en aurait été autrement. "Winged hussars" est sympa, sauf que ce sont exactement les mêmes riffs et claviers tut-tut que "The art of war" (qu'ils ont donc virée) en moins bien. "The last stand" et "The lost battallion" passent plutôt bien. Par contre, "Blood of Bannockburn" est insupportable ! Le thème de la chanson et les cornemuses (au bontempi bien sûr !) me font surtout penser à l'album "Tunes of war" et la chanson "The battle of Bannockburn" de Grave Digger, et la comparaison fait mal pour les Suédois. Quant à "Shiruyama", c'est la meilleure chanson de l'album mais de là à la jouer en rappel avec l'écran karaoké, il y a un pas que le groupe aurait pu s'abstenir de franchir...
Et quand un groupe introduit de nouvelles chansons dans sa setlit, ça veut dire bien entendu que c'est au détriment d'autres chansons. Or ces nouveaux titres sont inférieurs à tout ce que Sabaton a pu sortir jusqu'à présent. De ce fait, la setlist est forcément pas terrible. Surtout qu'on ne peut pas dire qu'ils aient balayé leur discographie (qui commence à être fournie à force de pondre un album tous les deux ans). "Attero dominatus" est complètement zappé, "Primo victoria" (l'album) et "Coat of arms" n'ont qu'un seul titre, "Carolus Rex" deux... Il y a quand même pas mal de classiques qui disparaissent complètement comme "Cliffs of Gallipoli", "Attero dominatus" (la chanson), "The art of war", "40:1", "The price of a mile", "A lifetime of war", "Screaming eagles", "Panzer battalion", "Uprising"... Et même les extraits des bons albums de sont pas les meilleurs. Ça ne m'aurait pas gêné qu'ils enlèvent "Far away from the fame" ou "Lion from the North" et qu'ils mettent à la place l'un des tubes pré-cités. Un bon point dans cette setlist quand même : "Union (slopes of St-Benedict)", qui n'est pas forcément la meilleure chanson de "The art of war" mais qui est sympa et que ça fait plaisir qu’ils l’exhument. Et un gros bide : une version acoustique de "The final solution" (morceau que j'adore) joué à la guitare sèche (bonne idée en soi), au piano Bontempi (choix un peu plus discutable) et surtout aux maracas. Vu le thème de la chanson (que le groupe a d'ailleurs longtemps hésité à jouer sur scène) et le résultat, je trouve ça presque d'aussi bon goût que de faire un selfie sur le mémorial d'Auschwitz. Tout le monde a chanté quand même (j'ai essayé de faire abstraction des maracas...) mais ce n’était pas bon.
Autre point que je regrette : jusque-là le groupe terminait toujours ses shows avec des morceaux rigolos tels que "Metal crüe" ou "Metal machine" (voire un medley des deux). Rien de tout ça cette fois, le groupe est juste parti sur "Masters of the world" en playback. Je n'aurais rien contre le fait qu'ils la jouent, d'ailleurs, plutôt que de la mettre sur bande quand ils quittent la scène...

Bref, tout ça pour dire que Sabaton tourne en rond. Le concert était plaisant mais on pouvait en attendre plus. Mais je crois qu'il faut vraiment qu'ils fassent une bonne pause. Qu'ils arrêtent de tourner pendant un an ou deux voire plus, qu'ils arrêtent de s'astreindre au rythme d'une sortie d'album tous les deux ans (et qu'ils disent "fuck" à Nuclear Blast le cas échéant), qu'ils réécoutent des groupes avec des grosses guitares, et surtout, qu'ils prennent de vraies vacances ! Et qu'ils reviennent reposés avec de l'inspiration et des guitares ! Parce que pour l'instant, s'ils continuent sur cette voie, ce sera sans moi...


Setlist de SABATON :

Ghost Division
Sparta
Blood of Bannockburn
Swedish Pagans
Carolus Rex
The Last Stand
Winged Hussars
Far from the Fame
The Final Solution
Resist and Bite
Night Witches
The Lion From the North
The Lost Battalion
Union (Slopes of St. Benedict)

Primo Victoria
Shiroyama
To Hell and Back


Au final un bon concert et une excellente soirée avec plein de potes et un Accept au top, un Twilight Force anecdotique mais drôle et un Sabaton pas complètement mauvais de bout en bout mais pas sur la bonne pente. Pour l'instant, je ne suis plus prêt de les défendre becs et ongles contre leurs détracteurs ni de faire des déplacements pour aller les voir. En tout cas une chose est sûre : Accept aura gagné de nouveaux jeunes fans ce soir, et pas Sabaton !

Pierre - Videos : Citrouille, Pascal.

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SABATON / ACCEPT / TWILIGHT FORCE Toulouse - le Bikini - 18/01/2017 - 4.0 out of 5 based on 1 vote