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PENDRAGON  Paris Divan du Monde 28/10/2014

Lorsque les dates de la tournée ont été annoncées, (au mois de février il me semble),

cela semblait bien loin mais je savais déjà que je ne raterais ça pour rien au monde....
Et pourtant ce ne fût pas si simple...j'ai bien cru devoir renoncer ! Ce n'est que deux ou trois semaines avant la date Parisienne que j'ai su que c'était faisable. J'ai dû, pour ça, poser une semaine de vacances, et ça tombait bien puisque ça m'a ainsi permis de passer une bonne partie de la semaine à Paris avec mon chéri
Pendragon et moi, ce fût le coup de foudre ! Découvert tardivement puisqu'en 2012, j'ai su à ce moment-là que ce groupe allait avoir une grande place dans mon univers musical. Et effectivement, c'est le cas. Je l'écoute très souvent avec un plaisir toujours renouvelé. Nick Barrett n'a pas son pareil pour faire chanter sa guitare, accompagné des sublimes nappes de clavier de Clive Nolan et des lignes de basse très inspirées de Peter Gee. Cependant je regrette beaucoup Scott Higham le batteur qui a quitté le groupe cette année et qui est remplacé par Craig Bundell, d'une part parce que j'aimais beaucoup ce batteur et d'autre part car le groupe y perd au change (avis personnel). Mais j'y reviendrai...
J'avais eu le bonheur de les voir une fois seulement, au Raismesfest en septembre 2013, concert qui m'avait subjuguée, augmentant l'amour que j'avais déjà pour ce groupe.
Leur dernier album étant sorti quelques jours auparavant, nous avions eu le temps, Patrice et moi , de l'écouter deux ou trois fois seulement avant le concert, mais pas suffisamment pour nous en imprégner. L'un comme l'autre nous avions été un poil déçus, le trouvant un peu fade, sans trop de relief, avec moins de mélodies accrocheuses et entêtantes comme Pendragon sait si bien le faire...  
Je craignais une setlist composée principalement de titres du dernier opus, en espérant que si c'était le cas, ils prennent une autre dimension sur scène...

Cerise sur le gâteau, le concert Parisien est annoncé au Divan du Monde, salle que je ne connaissais pas encore mais dont j'avais souvent entendu parler, et que je rêvais de découvrir depuis deux ans et demi. Je n'ai pas été déçue !!
C'est avec des exclamations de surprise et de plaisir que je suis rentée à l'intérieur, des hoooo que c'est beau !!! (Parquet en bois, sculptures hétéroclites, lourdes tentures, déco extravagante, des petits divans partout...) et des aaaaah que c'est petit, que c'est mignon, (proximité avec la scène où que l'on soit...). J'ai su immédiatement en rentrant que le son serait bon, et ce fût effectivement le cas !
Comme souvent j'étais en excellente compagnie, puisqu'accompagnée de Patrice du Houblon et de Patrick de Champagne :-D
Nous décidons de monter à l'étage, contre la barrière, légèrement sur la droite (détail qui aura son importance par la suite). Très bien placés donc, car la salle est si petite que la proximité est maximale.

La soirée débute à 19h17 avec Gary Chandler en première partie. Guitariste chanteur, accompagné de bandes sonores, sympa à écouter mais pas transcendant. Pas vraiment l'idéal pour chauffer une salle :-/ (avis personnel) mais bon...l'homme a du talent. Sa prestation se termine à 19h51 (vous noterez la précision !)

PENDRAGON  Paris Divan du Monde 28/10/201420h15 Pendragon entre sur scène. Fait nouveau, nos quatre musiciens sont accompagnés de deux magnifiques choristes, une blonde et une rousse, lesquelles changeront de tenue, apportant une touche glamour et vocale très agréable, mais, placées à droite de la scène et cachées par un rideau aux yeux de Patrice qui, frustré, passera une bonne partie du concert à se pencher et à frôler le tour de reins pour les voir ;-)
Ils commencent par "If I Were The Wind (And You Were The Rain)", titre de Not Of This World, idéal pour une entrée en matière avec cette intro Pink Floydienne qui vous plonge immédiatement dans une transe de plaisir intense. 
En ce qui me concerne, je pense qu'ils ne pouvaient pas faire mieux en matière de setlist, avec une répartition équilibrée de titres issus de leurs meilleurs albums (Pure, Not Of This World, The Masquerade Overture, The Window Of Life, Passion, et trois titre de Men Who Climb Mountains leur dernier album, savamment répartis puisqu'ils seront joués plutôt en fin de set, lorsque la salle sera bien chaude).
Mais de toute façon la salle est chaude dès le départ, composée principalement de fans car la file d'attente était déjà bien garnie dès 17h devant le Divan du Monde... Et puis Nick Barrett n'a pas son pareil pour communiquer son plaisir et sa bonne humeur. Il plaisante sans arrêt, serre les mains, charrie Clive Nolan, donne une bouteille d'eau à une gamine dans la fosse, passe le bonjour de Nino présent au concert de Lyon la veille, à Paulo son beau-frère présent dans la salle, allant même jusqu'à prendre le téléphone de l'un pour parler à l'autre :-D 
Et surtout, il fait l'effort, de parler Français, très correct d'ailleurs, même si parfois il cherche des mots et demande au public de l'aider, ce qui donnera quelques fois des phrases cocasses.
A la fin du troisième titre, Nick se plante face à Clive, ferme les yeux comme pour se concentrer, et après quelques secondes de silence, il entame les premiers accords de "This Green And Pleasant Land, titre sublime grâce auquel j'ai découvert et ai été happée par Pendragon, et sur lequel je ne peux m'empêcher de chanter :-D
Mention spéciale à l'interprétation de "King Of The Castle" avec une des deux choristes qui sublime le titre en chantant les chœurs d'une façon qui me donne la chair de poule rien qu'en y repensant ! Magnifique, sublime, somptueux !!
Et que dire de "Breaking The Spell", avec ce solo de guitare dont nous disions quelques heures plus tôt avec Patrice que c'est l'un des plus beaux, digne d'un Andrew Latimer. Ça se bouscule au rayon des émotions, croyez-moi !!
Tout ceci passe bien vite malheureusement et nous sommes déjà à la fin avec un "It's Only Me" touchant que je ne peux m'empêcher d'écouter la tête posée sur l'épaule de Patrice, une belle chanson faite pour les amoureux ^_^
22h02 c'est fini mais ils reviennent à 22h04 pour nous jouer "Indigo" et "Masters Of Illusions" (avec encore une fois Nick qui nous fait décoller avec un solo Gilmourien à tomber par terre), deux titres de presque un quart d'heure pour prolonger le plaisir. 22h34 c'est fini, après 2h20 de concert.
Et quel concert !!!! Un des meilleurs que j'aurai vu cette année !
Un seul bémol cependant, car rien n'est parfait en ce bas monde... la batterie :-(
La frappe par moment bucheronnesque de Craig Bundell alliée à un mixage malheureux, fait qu'à trois ou quatre reprises j'ai fait la grimace tant elle venait massacrer tout le reste. Bien dommage...

A la fin du concert nous avons eu le plaisir de rencontrer Mary, co-foromeuse de Chemical Harvest, convertie depuis juin dernier. Elle a acheté ce soir-là pas moins de 7 CD ! Faisant passer le groupe dans son top 3 de ses favoris 
Dommage que nous n'ayons pu rester (horaires du dernier bus de banlieue oblige...) car comme elle, nous aurions pu discuter avec les membres du groupe, avec photo, dédicace et accolades à l'appuie  Mais je suis contente pour elle

Voilà...je termine mon récit en écoutant le solo de Nick sur "Masters Of Illusions", histoire de prolonger le plaisir
Encore une fois, je ne saurai qu'encourager ceux et celles qui ne connaissent pas Pendragon à découvrir ce groupe malheureusement trop peu reconnu. De mon côté je ne raterai aucune de leur prochaines tournées.

Sandra De La Vigne

SETLIST:
- If I Werethe Wind (and You Were the Rain) [Not of This World]
- Eraserhead [Pure]
- Paintbox [TheMasquerade Overture]
- This Greenand Pleasant Land [Passion]
- The FreakShow [Pure]
- King of theCastle (Accoustic) [Not of This World]
- BeautifulSoul [Men Who Climb Mountains]
- Faces ofLight [Men Who Climb Mountains]
- Breakingthe Spell [The Window of Life]
- Explorer ofthe Infinite [Men Who Climb Mountains]
- Nostradamus(Stargazing) [The Window of Life]
- It's OnlyMe [Pure]

Rappel :
- Indigo [Pure]
- Masters ofIllusion [The Masquerade Overture]

 
PENDRAGON  Paris Divan du Monde 28/10/2014Patrice Du Houblon : de la parution de leur premier opus en 1984 jusqu'à celle de "Pure"en 2008, Pendragon aura fait partie de ces malheureux groupes que mes oreilles auront dédaigné lamentablement. C'est désormais avec envie que je me déplace pour la troisième fois pour assister à leur concert. Car à chaque fois j'y retrouve cette magie propre à la plupart des concerts de progmetal ; un véritable univers émotionnel et merveilleux.

Toutefois, j'avais téléchargé en mp3 le dernier opus "Men who Climb Mountains" et trois écoutent n'avaient pas suffit à me convaincre de sa qualité (avis inversé après le concert). Pas de quoi me faire douter de mon déplacement, cependant !D'autant plus que dans mon contexte personnel, je ressentais vivement un besoin de me changer les idées …

Quant à la salle, aucun doute la dessus, je l'adore avec son petit côté rétro et minuscule ainsi que ses deux petits bars et sa mezzanine. J'y ai vécu moult belles émotions (Waltari, Pendragon) et entend bien continuer ! Accompagné de Patrick et de Sandrine je me colle à la rambarde de la mezzanine, en face de la scène que je surplombe légèrement sur la droite.


Gary CHANDLER (19h15-19h50). Jamais entendu parler de ce monsieur. Renseignement pris il semblerait qu'il officiât dans un groupe britannique de rock progressif appelé "Jadis" dont le premier opus en 1989 avait été produit par Steve Rothery. Bon, je prends acte et prête donc une oreille bienveillante à cet invité. Un programme plutôt agréable à entendre, proprement exécuté à l'aide d'une guitare acoustique puis d'une guitare sèche et de quelques bandes son. Pas de quoi grimper aux rideaux, mais sympa. J'aurais préféré un groupe prometteur mais bon …


PENDRAGON. (20h15-22h35). Première bonne surprise : le groupe s'est étoffé de deux jolies choristes qui s'avèrent rapidement un appréciable ajout aux qualités scéniques habituelles. Agacé parleur positionnement trop de côté : un rideau me masque partiellement la plus jolie des deux. Mais vous connaissez votre auguste rédacteur, il faudrait plus pour assombrir mon humeur dans un tel contexte auditif !!!

Bref, dés les premières notes, je ne peux que constater l'excellente sonorisation qui n'imposera aucune protection auditive.

Autre bonne impression(décidément !) Nick Barrett (guitare, chant) est en meilleure forme qu'il y a treize mois (Raismesfest 2013) ; il a maigri et saute comme un kangourou, il est joyeux et toujours aussi manifestement francophile. Il tente constamment de s'exprimer en français et n'hésite pas à solliciter les premiers rangs pour trouver les mots! Il s'est même permis de converser au téléphone avec un membre lyonnais de la famille d'un participant dans le public !!! Hallucinante scène !!! Un pur bonheur à lui tout seul.

Le flegme apparent de Clive Nolan(claviers) tranche avec son costume théâtral (qu'il ne conservera que pour le premier titre d'ailleurs). Quant au bassiste Peter Gee d'apparence austère, ils'avère d'une efficacité redoutable, d'autant plus qu'il assure également des parties à la guitare et aux claviers et intervient sur certains chœurs.

Le nouveau batteur Craig Bundell devrait à mon avis revoir sa copie. Ses nouveaux camarades lui ont cependant laissé l'occasion de s'ébattre lors de deux solo (dont un inopportunément placé à la fin de" Green and Pleasant Land"), mais je considère que sa frappe est souvent bien trop lourde, violente et manque de tact sur des passages qui réclament de la délicatesse.

Hormis ce bémol, cette soirée s'est déroulée dans une atmosphère délicieuse entretenue par des titres attendus (4 de Pure, 2 de Windows of Life,2 de Masquerade Overture, 2 de Not of this World et 1 de Passion ; seul manque "am i really losing you" !) mais aussi par trois titres du dernier opus qui prend ainsi toute sa dimension sur scène.

Les choristes agrémentent opportunément l'ensemble, y compris sur les titres antérieurs. Petit détail pour les messieurs elles soignent aussi bien leur voix que leur aspect, elles ont enfilé trois tenues différentes ; leur délicieux déhanchement n'a pas échappé à mon regard pourtant halluciné par les prouesses techniques de Nick et Peter !

Nick me fait penser alternativement à d'autres estimables guitaristes (Mark Knopfler, David Gilmour, et surtout Andrew Latimer) mais il exprime un talent exceptionnel et particulier dont le manque de reconnaissance d'un public plus large me révolte une fois de plus. Sa bonté d'âme et sa jovialité transparait dans sa manière de jouer, c'est un pur bonheur de chaque instant, pendant 2 heures et 20 minutes !

Mon ami Patrick qui découvrait legroupe ce soir a été converti en quelques minutes ; Sandrine et moi étions sur un nuage, tout simplement. Dans cet écrin nous nous sentions comme dans un cocon dont nous n'aurions jamais voulu sortir.

Malheureusement tout a une fin et après le sublime dernier titre "Masters of Illusion", et ses chœurs floydiens, on a du mal à décoller de notre place.

Heureusement nous rencontrons Marie, une autre forumeuse récemment convertie et partageons ainsi nos émotions encore toutes fraîches ! Elle vient d'acheter le reste de la discographie qui luimanquait encore ; pour ma part je me procure le dernier opus (2CD dont un acoustique: 15€).

Les membres du groupe (toujours aussi accessibles) descendent dans la fosse après le concert pour discuter avec leurs admirateurs. Hélas, je ne peux pas rester en raison de la raréfaction des transports dans ma banlieue.

 
 
 
 
 
 
Pas de video à Paris, en voici une à Bordeaux :
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