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Mardi 25 Septembre 2012, près de 600 personnes se sont précipitées, sous la pluie,

vers la Rock School de Bordeaux, applaudir le combo U.S. de  Hard Rock Sudiste , les Nashville Pussy, originaire de Géorgie. Après une sympathique première partie, assurée par le Country Band, aux looks très vintage, de Bob Wayne, d'ailleurs, bien accueilli par le public, c'était au tour de la formation mixte des  Nashville Pussy, qualifiée dans les années 90, comme étant, je cite : " la réponse Américaine à Motorhead " et ce malgré des influences oscillant entre ZZ TOP et AC/DC .
Sur la scène, les lumières se tamisent en douceur, dans la salle le public s'enthousiasme et dans la sono une voix au fort accent du Sud annonce les Nashville Pussy. Pendant que le générique du groupe embrase la sono,  Jérémy Thomson le batteur s'installe derrière ses caisses, alors que ses trois acolytes vérifient l'accordage de leurs instruments. Le chanteur et guitariste Blaine Cartwright semble avoir un problème avec son ampli, ainsi que son épouse Ruyters Suys qui tourne le dos aux spectateurs, visiblement refroidis par ce petit retard de mise en route. Néanmoins, les choses finissent par rentrer dans l'ordre et le show démarre fort avec  I'm So High. Ruyters se retourne enfin, en agitant sa crinière léonine blonde frisée, tout en triturant sa six cordes à la manière d'Angus Young. Pour rattraper le retard sur le timing, Blaine enchaine aussitôt le morceau suivant dont il prononce, avec sa voix éraillée, le titre sur le refrain: Wrong Side Of A  Gun. Puis, ça s'enchaine avec Goin Down Swinging où la basse est solidement pulsée par la brune poitrinaire Karen Kuda, bien en osmose avec le tempo de Jeremy Thompson. Blaine Cartwright annonce le morceau qui suit, She's Got The Drugs où Ruyters nous gratifie d'un chorus à la Tony Iommi qui enflammera la salle. Arrive Ain't Your Business qui fait pogoter les premiers rangs, puis vient Speed Machine où Blaine s'amuse avec son pied de micro, pendant que Ruyners distile un riff très British. Toujours aussi speed, ça s'enchaine avec C' mon, C'mon dont le refrain emballe les fans qui le reprennent en coeur. Le rythme ralentit un peu avec Hate and Whiskey, un titre bien Sudiste à la Lynyrd Skynyrd où, à la fin, Ruyters brandit un verre de whisky qu'elle avale cul sec, tandis que Blaine fait tournoyer sa casquette en criant: " Jack Daniels! " La pause était de courte durée et la machine s'emballe  de plus belle avec Struttin' Cock, puis I'm The Man, suivi de High As Hell, enchainé à Go To Hell, puis, enfin, Milk Cow Blues, une reprise du répertoire Sudiste où Blaine nous fera une petite danse en agitant ses bras comme des ailes de poulet.
 Dans la salle, c'est chaud bouillant et les fans exultent quand Blaine annonce: Why? Why? Why? Le refrain très fédérateur fonctionne bien avec les chœurs du public et le set s'achève avec le très rapide You're Gonna Down, qui donne l'occasion, aux plus déterminés, de pogoter une dernière fois. La foule en veut encore et le groupe revient pour interpréter Nutbush City Limits d'Ike and Tina Turner, puis, Go Motherfucker Go, qui met tout le monde sur les rotules.
 Bref, le show qui dura une heure quinze, fut efficace, énergique, et, bien qu'exécuté sur les chapeaux de roues, en raison du retard accumulé, aura comblé les fans pur et durs, qui, pour la circonstance, avaient revêtu leur panoplie Téxane. Raw Hide! 

Photos : Terry

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