REPORTS

C'est quoi un Live Report sauce Maënora : deux, trois apartés, une introduction, un aparté oublié ?... , un développement, deux conclusions, un post-scriptum, un ou deux nota bene ; moins de 4 plombes et vous êtes au lit ? Avec la migraine !!!

 Vendredi 17 juin, on prend la pelle et direction les plages catalanes, le lendemain aussi, mais le 18 juin ; tout le monde le sait… Dois-je vraiment préciser la pelle (l'appel) du 18 juin ? Lol !
Et ce depuis 1940 : « Quoi qu'il arrive, la flamme de la musique ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas », la phrase d'origine parlait de résistance (petit court d'histoire gratuit) mais je préfère qu'on parle de musique. Je ne changerai pas d'avis, ça s'appelle faire de la résistance ...

Comme d'habitude, la voix, pas la chanson, que sortent ceux qui ont cru que je parlais de la chanson !

On s'acquitte des présentations : « Bonjour mon brave, Sa Seigneurie m'attend. I'm Maënora of RockMeeting (anglais exigé) », sourire du taulier qui avait compris Hot Meeting. La même chose en français avec l'accent du coin et je me retrouve devant Michael (Zurita - guitare) et Didier (Escudero – clavier, sono, voix (pas celle de Renaud)) qui bossent en orphelins, une version musclée de « A.M.O.U.R » avec Didier qui prend un vrai pied sur ce titre avec de belles envolées pianotées ; vite un verre de rosé pour me remettre de mes émotions.

Bien reçu par le plus jeune des patrons du bar – restaurant, Julien, je prends place avec la tribu.
Plus tard Marco, le grand frère viendra aux nouvelles, ils se relaieront pour amener les bouteilles.
Vous voulez être bien reçus, je vous donne cette adresse ;-) Cadeau !

Afin d'apporter mon obole, je loue gratuitement les services de mon plus jeune fils pour la balance de batterie, Il se verra confisquer ses baguettes plus tard par Renaud qui officiera avec pour la soirée. Baguettes qui reviendront avec la dédicace, pour resservir sous peu pour le premier concert de mon fils, concert qu'il a fallu décaler pour être présent, elle n'est pas belle mon histoire ?
Bon, si tout le monde s'en fout, on discute un peu avec Didier et Michael. Le premier m'annonce « Ta Majesté va arriver ». 18H50, j'aperçois un mec avec une tête de Renaud fatigué arriver, champs de vision limité, si, si c'est lui. Du moment que son chant n'est pas limité ! Il marche d'un coin à l'autre de la terrasse à la façon de PacMan, entre les tables, les chaises et les gens. Enfin, il me voit, tout naturellement vient saluer la Maënora family. « Bisous, ça va ? et ta femme et la cousine de ta cuisse gauche et ton chien que tu n'as pas ?, blabla, blabla ». Puis aimablement il me propose qu'on se retire pour un tête à tête. Bizarrement il m'a parlé de mon style d'écriture « décalé », vraiment ?!... Je ne vois pas de quoi on parle !?... 45 min d'échanges comme dirait mon proctologue, qui passent comme un doigt au... tiens, j'ai oublié la suite, des problèmes de mémoire, je devrais aller voir un médecin, oui mais pourquoi ??... (c'est cadeau Renaud, on sera deux à avoir honte).

Si vous ne comprenez pas, c'est bien fait. Il fallait être sur place, plutôt que d'aller écouter des chevelus tout crados beugler dans un festival, les cheveux longs, tous des drogués. Oh ! Faut écouter votre gouvernement, vos politiciens vous ont prévenus…
Le Hard, c'est le mal, tandis que les Raves Party, c'est festif ! Qu'est-ce qu'ils sont cons nos politiques et qu'est-ce qu'ils sont trop payés pour dire et faire autant de conneries ! Pas le sujet !!!

Tandis qu'un diner-concert pour la sortie d'un album « Opéra Rock », ça a plutôt un petit parfum de « La croisière s'amuse ». Un côté Youkaidi, Youkaida. Du moins, sur le papier (lol). En plus, buffet à volonté !

In fine, 45 minutes où Renaud se prête au jeu de l'interview, on parle de ses trois projets ; solo de son côté Pop – soul, du Furious Zoo et sa patte roots, puis de Satan Jokers avec sa face plus Métal. Trois projets sur le socle de deux tauliers, actuellement, Michael et R.H himself !

Le Renaud HANTSON « Opera Rock » est dispo' via son site http://www.hantson.com/pdf/bonresarhor.pdf et en pré-commande (par exemple chez http://www.brennus-music.com/boutique/product_info.php?products_id=6793 ). L’album « AddictionS » de Satan Jokers : 13 textes écrits par l'éminent psychiatre Laurent Karila (dont 4 co-écrits), l'ensemble, 13 textes, 13 musiques, 13 jours ; pour un mec superstitieux, amusez-vous à chercher ses albums à 13 titres. Qui est Laurent K : ami de l'artiste et auteur de plusieurs livres (« Les addictions », « Une histoire de poudre : La cocaïne, tout le monde en prend. Pourquoi ? », « Psychiatrie de l'adulte, de l'enfant et de l'adolescent »...). « AddictionS », tout un concept-album en filigrane, si la pensée du Sixx A:M vous titillait, on parlera d'une version musicale plus hard. Et si le hard vous fait fuir, on se jette sur Renaud Hantson solo et vice et versa enfin si tu préfères la langue de chatqu'expire Furious Zoo (album aussi en sortie pour l'année), oh c'est fortiche !

On a parlé de sa boulimie, car en sus de ses trois projets, il y a les cours : chant et batterie, on n'a même pas abordé sa présence de parrain à l'assoc' contre la sclérose en plaques, on a abordé sa présence quotidienne sur Fesse de Bouc pour être au cœur de ses fans. Par confidence, il m'a avoué que la batterie était devenue, à ce jour, l'occupation la plus occultée. Par choix, par temps. De toute manière, taper des heures à faire des gammes et morceaux, même pour un insomniaque, pas évident. On a aussi parlé de choses partagées que je garde, etc…
Sa première addiction est et reste la musique, passion qu'il partage avec ce type de soirées intimistes au détriment d'autres. Renaud est un homme de contact, nous, fans, restons une partie de son oxygène. Bonjour… moi c'est globule rouge !!!

Quant on s'établit sur la durée, à la manière d'un marathonien il faut savoir et pouvoir accélérer, se gérer, en garder sous le coude pour bouffer, parfois, celui qui est devant.
Se connaître.
Après 30 ans de carrière, quand tu as compris que la qualité et la durée avaient plus de saveur que l'éphémère, qu'à choisir « vendre un seul album à un million d'exemplaires (succès et médiocrité) et disparaître ou vendre un nombre conséquent, réparti sur une carrière (talent, parfois sans soutien) n'avait pas la même saveur », tu t'es accompli auprès d'un public et sur le plan perso'. Quant aux derniers kilomètres à parcourir, ils se feront tout seul. Ce métier est très dur, pire sans l'appui des presses et ondes bien pensantes, si cela se conjugue il faut un sujet et un verbe, un artiste et un public. Et maîtriser les trois temps, passé, présent et futur.

Bon sinon, vous pensez qu'on est venu endimanché ? Je vous plante le décor, buffet libre. On laisse le Porsche Cayenne et on prend la Citroën. On enlève les gourmettes et on met les bracelets en plastique, made in china, repousse-moustiques.
Flashback, Alpilles quelques jours auparavant :
« Laisse tes bijoux Mme Maënora, moi je vais mettre du talc, pour être moins bronzé et cacher mon corps de Dieu grec ».

Quand on est habitué au Fouquet’s il faut savoir faire illusion. Les pauvres ne comprennent pas à quel point c'est dur de les percevoir, de faire illusion, quand on naît riches, c'est inimaginable l'imagination que l'on demande. Pensons à nos élus de tout bord.
Moi : « On se fait pousser le ventre et on picole, balance les fruits et les légumes ; il nous faut que du Bio ! »
Elle : « Bio ??... désolée pas comprendre !? ».
Moi : « BioCoup bouffer, BioCoup picoler et que du très gras, direction Aldi, deux caddies, saucissons, saindoux, beurre de cacahuètes, confis de canard, de gésiers en tous genres, du coca ; enfin que de la merde ». Curieusement les rayons les plus vides ?

On va se préparer cette soirée. Il ne faut pas se rater.

Mais finalement ce n'est pas le style du buffet à volonté, bonne réception, convivialité, une bonne soupe façon bourride et dans tous les cas aucunement le public de Renaud, alors on s'est baigné habillés et on s'est changé, ... ni vus ni connus (Quizz, extrait d'une chanson de R.H solo).

Donc vous pouvez tous rappliquer.
Le rosé était bon, nous avons festoyé comme il fallait, sobriété, et passé une bonne soirée dans un cadre très sympa'. Cet événement (diner-concert au Barraca) étant le second, il faut déjà s'attendre à son renouvèlement, sa 3ème édition à Argelès dans le jardin local de Didier en 2012. Penser à annoter vos agendas.

Côté prestation, un concert en deux sets, intro et 19 titres en comptabilisant le rappel.

Que du lourd, pas dur de piocher dans un tel répertoire.

La première de Michael Zurita avec le projet solo. Garçon très accessible qui m'a avoué prendre beaucoup de plaisir à élargir sa palette. Normal pour un guitariste digne de ce nom, se restreindre c'est s'étouffer, mettre des œillères et régresser.

J'ai découvert son jeu en live et avec les connaissances qui sont les miennes (trois doctorats, deux masters, un C.A.P et de la pratique), j'ai savouré la prestation.

Le cas « Didier » : il prend son pied sur scène, cela en devient communicatif. C’est un mec qui était encore dans le milieu piano-bar il y a peu et qui maîtrise de main de maître sa partie. J’ai survolé en début de Live Report sa technique sur « A.M.O.U.R. » mais ce n'est pas le seul titre. Au final il nous a même délivré un duo-duel vocal avec Renaud sur « It's probably Me », jouissif pour les trois parties, les compères et le public. Au chœur, difficile de ne pas voir Lydie Roger, Mme Escudero dans la vie.

Elle aussi prend plaisir à être sur scène.

Concernant Didier, on parlera également de sa forte participation sur « Opéra Rock ».

En ce qui concerne le chef d'orchestre du jour et ... des autres, Renaud, venu en rodage, prend sa potion magique sur scène, se réveille et vit. Le groupe nous a offert un show professionnel de qualité. Ensemble, en communion, ils se sont fait plaisir, ils nous ont fait plaisir.

Je pourrai parler du comportement d'une minorité, se croyant vraiment à bord du Pacific Princess et qui continue de parler comme au restau' ??!!... Oh, il fallait descendre au Formule 1, allez voir Frank Frenchie et son big bang du Harlem Courneuve 12 ème étage et plus ?

Entre le Capitaine Merrill Stubing et Renaud, il y a des différences autres que capillaires ?

Mais du comportement de pouyems, j'en parlerai pas ... Que nenni ! pour cette fois. Par contre, ce que je dirai :

Les titres du dernier album sont parfaitement intégrés dans la masse des autres albums, ils se fondent parfaitement à l'ensemble. L'appellation « Opéra Rock » n’est pas usurpée, car si le Renaud HANTSON solo se veut Pop et Soul,en Live, il délivre un show vraiment rock. Pas de prestation à l'économie.

S’il s'était promis de toujours se rappeler que trop courte est la vie (Tu es le sang), il chante chaque jour comme au dernier. Ressentir le respect de ce côté de la scène est vraiment plaisant.

Un duo avec Etienne Daho, ça te dirait ?

J'ai pris un vrai pied, j'ai pas joui mais c'était bon. J'ai réussi à décoller mon cul de ma chaise et ainsi entre deux titres parler avec une charmante blonde, mais devant Mme Maënora.

Trois mois de plus sur une île et je la péchot (Aie, je rêve à voix haute).

Petit rappel, pour mon webmaster : pas de compte RockMeeting à Mme Maënora !!!
Sympa, cette blonde, mais je me pose encore la question, ai-je autant de charme que ma région et ma cave ?

Set List. Après une Intro offerte par Didier, le groupe a enchaîné :

Quand On Arrive En Ville, Bof Génération, Je Sais Ce Que Tu Veux, A.M.O.U.R., Heal Me, La Chanson De Ziggy, Géant, L'Animal En Toi,

Petite pause, Interlude, break, & c'est reparti pour :

J'Attends, Maniac, La Peine Maximum, La Chanson D'Azima, Un Monde Plus Haut, Voyeur, Roxanne, C'Est Du Sirop, Apprendre à Vivre Sans Toi (+ medley, Stand By Me & Unchain My Night) et final avec : It's Probably Me.

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.C'était Maënora pour RockMeeting. Incognito et de dos.

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