Environ 600 personnes, en ce Jeudi 10 Mars 2001, à la Rock School Barbey de Bordeaux, pour assister à la prestation de Hard Rock Symphonique des Finlandais de Sonata Arctica.
En hors d'oeuvre, on eut droit, d'abord, aux Norvégiens de Triosphère, puis, les Italiens de Labyrinth avec un set très bien accueilli par le public. Une chanson du folklore Finlandais résonne dans la sono, les lumières s'éteignent. Roulement de grosses caisses et voilà notre quintet qui attaque avec Flag In The Ground extrait de leur dernier album The Days Of Grays. Nappes de clavier, riffs aériens et tranchants, très vite on mesure le talent et la virtuosité du guitariste Elias Viljanen et du non moins talentueux Henrik Klingenberg qui tient son clavier en bandoulière. Tout au long du show, ils nous régaleront de leurs solis très mélodiques, exécutés en dialogue ou en duo, calqués note pour note, guitare et clavier. Du grand art. Tony Kakko, très présent, fait entendre sa voix rauque et puissante, bien nuancée sur des titres tels que Juliet ou Replica. Très bavard entre les morceaux, son humour longuet brisait un peu le rythme du concert. Un rythme qui, néanmoins, reprenait ses droits avec Blank File, Paid In Full ou The Misery, des morceaux speedés par la batterie de Tommy Portimo et pulsés par la basse de Marko Paasokoski. Arrive Fullmoon qui transcende les fan's. Puis c'est In Black And White qui achève le show. En rappel, l'humour kitch de Tony Kakko revient à la charge avec une tyrolienne avant d'entamer Caleb qui enflamme le public. Après les remerciements, ça repart de plus belle avec Vodka ponctuée par les oy! oy! de Tony Kakko qui confirme son potentiel extraverti pour représenter son pays au grand prix de l'Eurovision." Finlandia: ten points!!". Les lumières se rallument avec Everything Fades To Gray. Bon concert, mais, frustration pour certains qui attendaient des titres de l'album Silence, peut être plus efficaces en live, à l'instar d'autres moins charismatiques. Mais, promotion oblige, il fallait faire un choix! Alors, comme l'a promis Tony Kakko en disant " Nous reviendrons!", nous lui répondons : nous aussi!
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