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robin mcauley standing on the edge nouvel album et video

Rn'R : Tout d'abord, comment vas-tu dans ces moments difficiles ?

Robin : Je vais très bien, merci. Au cours des sept dernières années, j'ai donné près de 1500 spectacles à Las Vegas en tant que chanteur du Classic Rock Show Raiding The Rock Vault !

 Le 4 mars 2020 était ma dernière représentation. Donc, l’année dernière a été un grand changement par rapport à ce que j’ai l'habitude de faire. Cela dit, je suis chanceux d’avoir un album solo sur le point de sortir le 7 mai, ce qui me passionne beaucoup.

R'n'R : Vivais-tu dans une ambiance musicale à la maison quand tu étais enfant ?

Robin : Ma mère jouait de l'accordéon et donc notre maison était toujours remplie de musique. Ma sœur aînée et mon frère ont également hérité de cette grande habileté. Je n'ai cependant pas eu cette chance.

R'n'R : J'ai lu dans une interview que tu étais batteur. Joues-tu encore de la batterie parfois?

Robin : Frustré de ne pas pouvoir jouer de l'accordéon comme ma mère, j''ai commencé à jouer de la batterie et je l'ai fait pendant plusieurs années dans des groupes locaux. Je n’étais vraiment pas très bon mais je ne peux toujours pas résister à m'asseoir derrière le kit au soundcheck avant les concerts. Cela fait un moment.

R'n'R : Comment es-tu devenu membre du Grand Prix ?

Robin : Je chantais dans un pub local à Londres. Juste les tubes du top 40, quand le guitariste et bassiste de Grand Prix m'a demandé si je voulais chanter du matériel original. Ils s'appelaient Raw Deal à l'époque et j'ai donc quitté la scène pub et je les ai rejoints. Il n'y avait pas grand-chose à faire de ce groupe, mais les gars ont continué et ont  formé un groupe appelé Paris qui est devenu plus tard Grand Prix avec le chanteur canadien Bernie Shaw. J'ai remplacé Bernie et j'ai rejoint Grand Prix pour enregistrer les albums There For None To See et Samurai.


R'n'R : Comment Michael Schenker t'a-t-il approché pour faire partie de MSG ?

Robin : Lors d'un concert avec Grand Prix à Londres, Michael Schenker, Cozy Powell (RIP) Chris Glenn et Andy Nye sont venus nous voir jouer. J'ai reçu un appel le lendemain m'invitant à répéter avec MSG. Je partais en tournée avec Grand Prix et j'ai donc dû décliner à ce moment-là.

R'n'R : Pourquoi Michael Schenker Group est-il devenu McAuley Schenker Group ? Pourquoi as-tu quitté le groupe?

Robin : Le changement de nom était entièrement l'idée de Michael. Il voulait un partenaire égal à la fois pour le côté commercial et pour partager le nom du groupe. Le McAuleySchenker Group s'est terminé vers 1992-93 et MSG Unplugged fût notre dernière tournée. Le grunge et le rock alternatif ont tout fait basculer dans l'industrie de la musique et nous avons tous les deux senti que notre heure était venue.


R'n'R : Far Corporation était un énorme projet. Comment t'y es-tu trouvé impliqué ?

Robin : J'enregistrais à Francfort en Allemagne avec Chris Glenn et Phil (Philty) Taylor de Motorhead (RIP) et un jeune guitariste allemand Marcus Schleisher (RIP). Frank Farian a entendu certains des enregistrements et m'a invité au studio. Nous avons enregistré un remake de Stairway To Heaven de Led Zeppelin qui, une fois sorti, a été un grand succès !! J'ai partagé les voix avec Bobby Kimball (TOTO). C'était un moment formidable pour Far Corporation.

R'n'R : Beaucoup de fans de MSG considèrent que ta période avec le groupe est la meilleure époque. Comment considéres-tu cela ?

Robin : Ha !!!! Ce qui est drôle, c'est que j'ai été beaucoup critiqué pour avoir rendu MSG trop commercial. Nous avions MTV, VH1, les radios rock américaines et des chansons qui cartonnaient. Pourtant, certains fans pensaient que Michael était épuisé. Je pense que Michael ressentait peut-être cela aussi. Le label et le management voulaient des tubes. Nous leur avons donné des tubes et j'ai reçu des critiques. Il est important de noter cependant que ce succès n'a profité qu'au groupe en ce qui concerne les tournées, etc.

R'n'R : En quoi est-ce différent d'écrire pour tes projets solo que d'écrire pour MSG ou Black Swan ?

Robin : Black Swan est mon meilleur disque à ce jour. C'est un super groupe avec des talents incroyables et des auteurs-compositeurs comme Reb Beach et Jeff Pilson. Matt Starr est un batteur génial et, ensemble, Black Swan est un super groupe de Hard Rock mélodique et c'est une joie absolue d'en faire partie. Mon album solo Standing On The Edge était un défi parce que le disque Shake The World de Black Swan était si puissant que j'ai eu besoin de faire quelque chose de différent Cela me ramène à certains de mes projets passés comme Grand Prix, Survivor, McAuley Schenker etc. et ce que nous avons obtenu c'est un disque bien équilibré musicalement, et de superbes chansons mélodiques que j'ai vraiment aimé écrire. Je continue d'écrire avec Michael Schenker comme je l'ai fait récemment sur l'album de Schenker Fest, Resurrection and Revelation. Des concerts incroyables de 2 heures avec le Michael Schenker Fest.

R'n'R : En 1999, tu assorti un album solo intitulé Business As Usual. Pourquoi un album solo ? Tu avais des choses personnelles à chanter et à jouer ? Et pourquoi il est sorti uniquement au Japon et non en Europe et aux États-Unis?

Robin : Bonne question. C'était une collaboration entre le guitariste de Survivor Frankie Sullivan et moi-même. Cela n'a jamais été censé être un disque solo et après avoir terminé l'enregistrement en 94, nous avons essayé de le présenter à des labels, mais avec le grunge et l'alternative rock, ce son-là ne suscitait aucun intérêt. Il a végété pendant six ans avant que le label japonais BIG FM ne le publie et il a été décidé qu'il ne devrait avoir que mon nom dessus.

R'n'R : Comment Black Swan a-t-il été fondé ? Est-ce un «vrai» groupe pour toi ou un projet ?

Robin : Black Swan était une  demande du président de Frontiers Records, Serafino Perugino. Il a demandé à Jeff Pilson de créer un supergroupe et Black Swan est né. Personnellement, je ne suis pas beaucoup pour les supergroupes, alors j’ignore ce nom et j’aime considérer Black Swan comme un grand groupe. Nous avons déjà commencé à écrire du nouveau matériel pour Black Swan 2. Période très excitante.

R'n'R : Ton nouvel album solo Standing on The Edge (chronique ici) prouve que ta voix est toujours en pleine forme. Et cela montre que le rock mélodique n'est pas mort. Comment as-tu été approché par Frontiers Music ?

Robin : Ils m'ont essentiellement demandé de rester sur le même dynamismejusqu'à ce que le prochain album de Black Swan soit prêt et de sortir un album solo. J'ai contacté certains de mes amis et anciens camarades de groupes. Standing On The Edge sortira le vendredi 7 mai et je suis vraiment heureux de ces chansons, et la production est vraiment géniale. C’est moi en solo :).

R'n'R : Comment travailles-tu ta voix ?

Robin : C’est mon instrument et j’en prends particulièrement soin. Le repos est essentiel et connaître esa gammes et mes limites est la façon dont je l'utilise au maximum. J'ai beaucoup de chance que ma voix me serve toujours aussi bien. J'adore ce que je fais, toujours !

R'n'R : Comment as-tu composé l'album Standing on The Edge et comment as-tu choisi les musiciens ? Est-ce grâce à Alessandro del Vecchio ?

Robin : Alessandro a co-écrit environ 8 chansons sur l'album. Il a réuni les incroyables talents du guitariste Andrea Seveso et du batteur Nicholas Pappapicco. Alessandro a produit et mixé le disque en plus de jouer de la basse et des claviers et fait les chœurs sur un seule titre. J'ai co-écrit le reste des chansons avec les excellents Tommy Denander (Alice Cooper), Phil Lanzon (Uriah Heep) et Howard Leese (Heart et Bad Company).


R'n'R : Tu es un homme très occupé mais trouves-tu le temps d'avoir des passe-temps?

Robin : Ma femme et mes deux garçons (jeunes hommes) me font avancer. J'adore les moments en famille et j'apprécie le jardinage, les longues promenades sur la plage. J'aime particulièrement être à l'extérieur.


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ROBIN McAULEY - Interview - 3.5 out of 5 based on 2 votes