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Troisième opus pour ce combo Allemand de Heavy Rock Psychédélique, originaire de Berlin, et, formé en 2008.

En 2007 Christian Peters, chanteur et guitariste,quitte son groupe Terraplane, et, décide de monter un autre projet. En 2008, il s'entoure du batteur Thomas Vedder, du bassiste Richard Berhens, et, du guitariste Hans Eiselt, pour créer Samsara Blues Experiment. En 2009, après deux démos réalisées en Allemagne, et, sur la Cote Ouest des Etats Unis, le groupe tourne en Autriche, au Pays Bas, en Belgique, et, en Italie. En 2010, le groupe sort un premier album intitulé Long Distance Trip, une vraie réussite qui leur permet de se produire dans plusieurs festivals Européens. 2011, sort Revelation And Mystery, la deuxième production du groupe, avec des compositions plutot tournées vers le Hard Rock. Dans la foulée, les Allemands se produisent au Rockpalast de Bonn, et, assurent la tête d'affiche du Robufest de Kiev, en Ukraine. Un Live At Rockpalast sortira début 2013, et, dans la foulée, le groupe entre en studio pour concocter ce Waiting For The Flood, sorti en Novembre. Dès l'entame, avec Shringara, on retrouve un peu l'esprit du premier album sur une intro façon No Quarter de Led Zep avec sitar incorporé. L'ensemble se met doucement en place pour permettre à Christian Peters de poser sa voix grave et profonde. Des riffs façon Hendrix et Black Sabbath avec chorus de synthé et wah-wah Stoogienne viennent ponctuer cette longue litanie subliminale. Même approche sur Brahmin's Lament avec une intro genre The End des Doors, des harmonies saturées bien orientales, et, un final du type Saucerful Of Secrets des Pink Floyd en guise de conclusion psychédélique. En plus heavy, on trouve l'obssessionnel Don't Belong, avec son riff Sabatthique, servi par la guitare hypnotique d'Hans Eiselt, avec, aussi, la voix langoureuse de Christian Peters, et, les bons gimmicks  basse/ batterie, offerts par Richard Berhens et Thomas Vedder. Enfin, on se délecte avec Waiting For The Flood, le titre éponyme de l'album aux ambiances Floydiennes, et, aux longs chorus chauds, bien aériens, le tout construit avec beaucoup de maitrise et d'intensité. Bref, vous l'aurez compris, voilà un album et une formation qui méritent attention et considération.

A peine quatre morceaux, mais, qui dépassent, chacun, les 10 minutes pour un total de 48 minutes d'un blues expérimental qui vous transporte, avec volupté, dans des univers fidèles aux sonorités des 70's. Alors, en attendant le déluge, faites comme moi, écoutez cela religieusement, assis tailleur, et en fermant les yeux.
Un régal!

 

 

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