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HELLFEST 2016 Day 2 - Twisted Sister, Within Temtation, Bad Religion, Disturbed, Joe Satriani, Foreigner, Sixx:AM, Glenn Hughes, Loudness, ...     Hellfest JOURNEE 2

Loudness
A l’heure de l’apéro, retour sur le site pour assister au retour de Loudness en France 30 ans après Paris en 1986. En 2015, le groupe a fait une dizaine de date en Europe pour les 30 ans de Crazy Nights et cette année ils reviennent pour les 35 ans de carrière. Ils ont décidé de se redévelopper en Europe et c’est tant mieux car les prestations depuis 2 ans sont à des années lumières du groupe des années 2000 qui n’était que l’ombre de lui-même même si c’était le line up de 81-88 qui s’était reformé. A part Munetaka Higuchi (batterie) qui a quitté le groupe en 2008, on a bien toujours les 3 autres membres principaux qui avaient accouchés des albums classiques de 81 à 88. 6 titres pour 30 minutes, c’est un peu court mais intense. Le son est –comme hier - bon et on entend bien la guitare d’Akira Takasaki, superbe et précise. Les titres speed comme « S.D.I. » ou  heavy « Heavy

 

Chains » font mouche et les classiques « Crazy Nights » ou « Crazy Doctor » rendent fou le public matinal. Superbe prestation de ce groupe trop rare pendant longtemps qui a apparemment pris la décision d’envahir l’Europe cet été pour notre plus grand plaisir. Vu la rareté de ce groupe et la qualité des prestations, ils auraient pour la peine mérité un emplacement plus haut sur l’affiche !

 
Setlist
Crazy Nights
Heavy Chains
The Sun Will Rise Again
In The Mirror
Crazy Doctor
S.D.I.  

Glenn Hughes
Maintenant place à la légende, the Voice of Rock : Mr Glenn Hughes. Du haut de ses 64 ans et 40 ans de carrière, il a tout vécu et il est en forme olympique. Ce n’est pas compliqué, sa  voix qui n’a pas bougé d’un iota ! Sur les 6 morceaux joués, nous aurons droit à 3 de Deep Purple (comment en aurait il pu être autrement ?), avec une arrivée sur un « Stormbringer » magique et un final sur un « Burn » énorme. Le meilleur moment du concert étant bien entendu le plat de résistance « Mistreated » ou pendant prêt de 10 minutes, les frissons sont présents du début à la fin tellement l’interprétation est juste. Impressionnant ! Doug Aldritch étant parti avec The Dead Daisies, c’est Soren Andersen qui revient à la guitare et le groupe est complété par Pontus Engborg à la batterie. Les autres morceaux joués (BCC, solo ou Hughes/Thrall) sont bons mais comment lutter contre ces bijoux de Deep Purple intemporels. Les 40 minutes du set passent en 10 secondes et on en reprendrait bien une louche !

Setlist
Stormbringer (Deep Purple)
Muscle and Blood (Hughes/Thrall)
Mistreated (Deep Purple)
Black Country (Black Country Communion)
Soul Mover
Burn (Deep Purple)

Sixx:AM
C’est maintenant au tour de SIXX AM de débouler sur la Mainstage pour leur premier concert en France. Nikki Sixx, DJ Ashba et James Michael sont accompagnés de 2 choristes et du batteur Dustin Steinke qui a rejoint officiellement le groupe. Ils arrivent sur le sautillant « This is Gonna Hurt » issu de l’album au même nom, et de suite on voit qu’on a affaire a des habitués des grandes scènes (avec Mötley ou les Guns, Nikki ou DJ ont eu le temps de se roder), ils parcourent la scène dans tous les sens et ne laissent aucun emplacement à l’abandon. Le groupe est maquillé avec des bandes rouges sur le visage, qui rappellent un peu (trop ?) les débuts de Mötley Crüe. Musicalement, les morceaux s’enchainent de manière assez efficace mais j’avoue qu’au bout de 15 minutes, leur gros rock heavy taillé pour les USA me lasse un peu. C’est sympa mais à aucun moment on ne peut s’emballer, les Riffs étant radio-friendly.  Sur les 8 titres joués, nous aurons droit à 4 du dernier album « Prayers for the damned vol1 » (un volume 2 étant prévu en fin d’année) et un final sur le classique « Life is Beautiful » qui fait son effet. Au final, pour ma part, un sentiment assez mitigé sur cette prestation de 50 minutes qui ne me laissera pas de souvenirs impérissables.

Setlist
This Is Gonna Hurt
Rise
When We Were Gods
Everything Went to Hell
Prayers for the Damned
Lies of the Beautiful People
Stars
Life Is Beautiful


 
 
 

Foreigner
Eux aussi disposent de 50 minutes pour convaincre le public et en 8 titres ils vont réussir ! C’est peut être le groupe le moins « violent » des 3 jours avec leur hard rock FM très classe. Le groupe de Mick Jones fête en ce moment ses 40 ans de carrière et ses 80 millions de disques vendus (quand même !). Il y a quelques années, quand le Hellfest programmait des groupes comme Foreigner, ils se faisaient traiter de vendus, maintenant cela passe comme une lettre à la poste, comme quoi, les mentalités ont bien évoluées. D’un autre coté, pour les moins poètes, Fleshgod Apocalypse retourne la Temple et eux ce ne sont pas des enfants de chœurs ! Revenons à nos Anglais, que dire à part que leur set a été parfait du début à la fin, De l’entrée sur le rock n Roll « Double Vision » au final sur « Hot Blooded » (issus du même album d’ailleurs, la boucle est bouclée), en passant par la superbe balade  « I Want to Know What Love Is », le classique « Urgent » et son solo de saxophone, rien n’est à jeter. A noter quand même que les 8 titres du set ont tous été composés entre 1977 et 1984, le public a donc bien eu le temps de les assimilés ! Le chanteur, Kelly Hansen, profite d’un titre pour piquer la caméra d’un des cameramen officiel du Hellfest et s’amuse à filmer le public. Les quelques images projetées sur l’écran géant nous montrent la marée humaine qui est tassée devant la Mainstage mais nous montre aussi qu’il n’est pas aisé de filmer de manière stable tout en chantant. Quand Hansen rend la caméra, son propriétaire doit pousser un soupir de soulagement parce qu’elle a quand même failli tomber plusieurs fois. Quand le set se fini, on se dit qu’on en reprendrait bien un peu aussi. Dans tous les cas, ils ont offerts une des meilleures prestations du jour.

Setlist
Double Vision
Head Games
Cold a
s Ice
Feels Like the First Time
Urgent
Juke Box Hero
I Want to Know What Love Is
Hot Blooded















 

Joe Satriani (par Metalden)

 

Moins d’un an après sa prestation à Toulouse au Casino Barrière (septembre 2015), j’ai le plaisir de revoir la légende de la six cordes en mode festival, avec un large public visiblement acquis à sa cause. Il y a toujours quelques grincheux pour critiquer la présence de groupes comme lui ou Foreigner, bien éloignés des extrêmes et des chants beuglants, mais c’est tout l’art de l’équipe à Ben Barbaud de varier les genres,  et c’est du gagnant à tous les coups à ce jour !

Guitare rouge et veste d’argent réfléchissante, le virtuose démarre son concert avec le titre éponyme de l’album de 2015 Shockwave Supernova, et donc cette musique instrumentale calibrée que ses détracteurs trouvent un peu froide a tôt fait d’embarquer un public de fidèles et surement pas mal de curieux, époustouflés par un tel brio. Après une telle entrée en matière, Joe nous propose neuf autres titres, un deuxième du nouvel album, Cataclysmic, et des grands classiques tirés de sa riche discographie, et un beau final avec le fameux Surfing With the Alien, qui nous ramène en 1987 et les années Shred !

 

Set-List
Shockwave Supernova
Flying in a Blue Dream
Ice 9
On Peregrine Wings
Crystal Planet
Cataclysmic
Summer Song
Always With Me, Always With You
Satch Boogie
Surfing With the Alien

 

 

The Toy Dolls
Changement de décors, direction la nouvelle Warzone pour 2 concerts de punk en attendant les sœurs tordues. Un concert des Toy Dolls, c’est toujours beaucoup de fun et cette après-midi c’est dans une ambiance festive que la Warzone blindée à ras bord (malgré l’agrandissement) les accueille pour leur punk rock festif alternant passages fun et morceaux speed. Le public chante bien sur des titres comme « Firey Jack » ou « Lambrusco Kid » ou le chanteur ramène une bouteille gonflable géante. Le groupe ne se prend pas au sérieux, d’un autre côté, avec des titres comme « Nellie the Elephant » ou « Harry Cross » qui pourraient presque être des comptines, c’est dur ! C’est une machine bien rodée puisque le groupe tourne depuis 1979 et pour leur 2ième passage au Hellfest, le groupe concluent leurs 50 minutes de show par le sautillant « She Goes to Finos ».

Setlist
Firey Jack
Cloughy Is a Bootboy!
Bitten by a Bed Bug
The Death of Barry the Roofer With Vertigo
Up the Garden Path
Dougy Giro
Nellie the Elephant
Spiders in the Dressing Room
The Lambrusco Kid
Toccata in Dm
Alec's Gone
Harry Cross (A Tribute to Edna)
Wipe Out (The Surfaris)

When the Saints Go Marching In (traditional cover)
Glenda and the Test Tube Baby
She Goes to Finos
Theme Tune

 
 
 

Disturbed  (par Metalden)

 

Avec 5 albums sur six dans le top 1 Disturbed compte parmi les acteurs majeurs du numetal. Après une pause en 2012 le groupe a repris du service en 2015, a sorti son sixième album Immortalized qui a fait une belle unanimité chez les fans et la critique, a fait un n°1 à nouveau, et s’est vendu à plus de 400 000 unités.

Le set s’ouvre avec Ten Thousand Fists, le titre de l’album du même nom, sorti en 2005, le groupe est bien en place. La suite de la set-list mélange habilement d’autres classiques, 2 titres du nouvel opus, en l'occurrence The Vengeful One et The Light, et trois reprises. La première, The Sound of Silence, grand classique de Simon & Garfunkel qui prend belle une coloration métal ici en live, mais aussi sur le dernier opus Immortalized, et qui a fait l’objet d’un relai médiatique important. Les deux autres valent par les invités plutôt prestigieux qui se sont invités, Shout at the Devil (reprise de Mötley Crüe ) avec  Sixx:AM, et Baba O'Riley , formidable hymne des The Who , qui prend une toute autre dimension grâce à l’intervention de The Voice, Glenn Hughes himself ! Magnifique ! Le show se termine sur Down With the Sickness, du 1er album sortie n 2000, et le public n’en ressort pas malade, bien au contraire, plutôt regonflé à bloc !

Ten Thousand Fists
The Game
The Vengeful One
Stupify
The Sound of Silence (Simon & Garfunkel cover)
Inside the Fire
The Light
Shout at the Devil (Mötley Crüe cover) (with Sixx:A.M.)
Baba O'Riley (The Who cover) (with Glenn Hughes)
Killing in the Name (Rage Against the Machine cover)
Indestructible
Voices
Down With the Sickness

 

 

Bad Religion

Allez encore un petit concert sur la Warzone, on y est tellement bien dans ce nouvel espace au milieu des batailles de copeaux. Les Américains de Bad Religion sont les suivants et pendant 1 heure vont nous en mettre plein les oreilles avec leur punk rock beaucoup moins fun que les Toy Dolls. Là on ne rigole pas et la tous les sujets de la société y passent en plus de 20 titres ! Faut dire que la discographie est fournie, plus de 15 albums et plus de 35 ans de carrière, donc ils ont le choix. En cette fin d’après-midi, ils piocheront un peu dans tous leurs albums, en mettant quand même à l’honneur « Suffer » (l’excellent album de leur reformation de 1986) et « The Process of Belief » de 2002 avec 4 titres chacun. Avec encore 3 membres originaux, le groupe est en pleine forme et délivre un set bien puissant, je ne regrette pas mon choix pour ce début de soirée.

Setlist
Fuck Armageddon... This Is Hell
Supersonic
Prove It
Can't Stop It
New Dark Ages
Fuck You
I Want to Conquer the World
Recipe for Hate
21st Century (Digital Boy)
Social Suicide
You Are (The Government)
Suffer
Delirium of Disorder
Do What You Want
Overture
Sinister Rouge
You
Generator
Infected
Sorrow
American Jesus

 

Within Temptation (par Metalden)

 

Vingt ans au compteur pour Within Temptation qui a été formé en avril 1996 donc par la chanteuse Sharon den Adel et le guitariste  Robert Westerholt. Les deux fondateurs sont toujours au pilotage, et le combo n’en finit pas de monter en puissance, leur dernier opus, Hydra, ayant réussi à se glisser pour la première fois dans le top 10 du Billboard américain en 2014.
C’est la même année que nous avions eu droit à la tournée de promotion, pour ma part à Toulouse en Novembre.  
Pas de changement de line-up depuis 2012 c’est donc une équipe très rodée qui attaque le show avec Our Solemn Hour, devant un beau décor à base d’Hydra, et d’écrans vidéo sur la scène. Au milieu des classiques comme Faster dans une set-list composée de onze titres, deux titres d’Hydra sont joués, And We Run, mais surtout Paradise (What About Us?), ce dernier avec une énorme surprise, Tarja qui s’est  invitée pour un duo avec Sharon, comme sur la version studio de l’album. Autant dire que le public ne s’y est pas trompé et a massivement acclamé cet instant de magie et de grâce au festival, enfin à l’exception de quelques grincheux spécialistes exclusifs du chant growlé ou beuglant, pour qui, tant de volupté semble insupportable … lol !  Bref on ne peut pas plaire à tout le monde, et ça ne gâchera jamais  en rien le plaisir des amateurs dont votre serviteur ! La vidéo ci-contre toujours filmée par votre serviteur a d’ailleurs atteint près de 100 000 vues, et fait l’actu sur les médias internationaux, à la hauteur de ce rare évènement, ponctué d’un peu de pyrotechnie. La fin ne sera pas en reste avec What Have You Done et Mother Earth pour terminer en beauté.

Our Solemn Hour

In the Middle of the Night
Faster
And We Run
The Heart of Everything
Stand My Ground
Paradise (What About Us?)(with Tarja Turunen)
Caged
The Howling
What Have You Done
Mother Earth

 

 

Twisted Sister
Il est maintenant temps de retourner vers les Mainstages pour la tête d’affiche du jour : Twisted Sister. Ce sera leur 3ième participation au Hellfest et – normalement- la dernière. En effet, le groupe est actuellement en tournée d’adieu et selon leur dire, ils ne feront pas comme les autres (Scorpions, Judas Priest par exemple), une fois que la tournée est finie, elle sera finie ! Bon, je suis persuadé que Dee Snider tournera en solo dès l’année prochaine et jouera 80% de morceaux de Twisted mais bon effectivement ce ne sera plus le groupe. Revenons à ce samedi soir, la pluie est tombée un peu dans la journée par moment mais le ciel semble dégagé pour la soirée, ça se présente donc bien pour le show de Twisted qui doit être suivi par un feu d’artifice. Le groupe arrive de nouveau sur  la doublette « What You Don't Know (Sure Can Hurt You)” et “The Kids Are Back » qui met tout le monde d’accord. Comme à chaque concert, on ne peut que se demander ou Dee Snider trouve cette énergie. Il court partout et emmène la foule avec lui comme peu de frontmen savent le faire. Le groupe est en très grande forme et le remplacement de luxe par Mike Portnoy est toujours de grande qualité. Dee se roule par terre pendant « The Kids are Back », rampe vers le public au début de « Burn In Hell », parcours la scène de long en large, bref il n’arrête pas. Sur le coté de la scène, il semble boire de l’eau et respirer de l’oxygène, il lui faut au moins ça pour tenir 1h15 ! Le reste du groupe est fidèle à lui-même, et c’est vraiment dommage que ce soit le dernier concert de Twisted en France. Il reste encore quelques dates en Europe cet été pour en profiter une dernière fois. Le set est assez classique, et le public chante « I Wanna Rock » et « We’re Not Gonna Take It » à pleins poumons comme d’habitude. Depuis leur retour en 2003 on ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de surprises mais pour une fois, soirée spéciale oblige, nous avons droit à un invité de choix : Phil Campbell. En hommage à Lemmy, il viendra ce soir interpréter 2 titres : « Shoot 'Em Down » qui aurait été composé en pensant à Motörhead et « Born to Raise Hell » de Motörhead. Quel plaisir de le revoir sur scène ! Le groupe finira son set par le puissant « SMF » avant de laisser le public profiter de l’hommage du Hellfest à Lemmy.


 

Setlist
What You Don't Know (Sure Can Hurt You)
The Kids Are Back
Burn in Hell
Destroyer
You Can't Stop Rock 'n' Roll
The Fire Still Burns
We're Not Gonna Take It
The Price
I Believe in Rock 'n' Roll
I Wanna Rock
Shoot 'Em Down(avec Phil Campbell)
Born to Raise Hell (Motörhead) (avec Phil Campbell)
S.M.F.

Hommage Lemmy
Quelques mots sur cet hommage, nous aurons tout d’abord droit à un film retraçant un peu le parcours de Lemmy et Motörhead d’environ 10 minutes avant un feu d’artifice superbes accompagné de morceaux de Motorhead pendant 15 minutes. Le feu est moins long et un peu moins beau que celui de l’année dernière qui célébrait les 10 ans, par contre il est beaucoup plus émotionnel et beaucoup de personne autour de moi pleurent pendant cet hommage. Le final du feu d’artifice avec les lettres « RIP¨LEMMY » écrite dans le ciel de Clisson est superbe. Phil Campbel très ému viendra ensuite sur scène remercier les fans pour la carrière de Motörhead et le soutien permanent que le groupe a eu. Enfin, pour finir, 20 minutes du concert du groupe en 2015 est diffusé sur les écrans géants du Hellfest. La voix de Lemmy résonne une dernière fois sur le site ce samedi soir en dernier hommage à ce groupe de légende. Bravo le Hellfest, c’était magique.



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