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HELLOWEEN Paris Le Trianon le jeudi 28 avril 2016Ce jeudi 28 avril, le Trianon accueillait le groupe mythique allemand HELLOWEEN, pour un concert qui était censé avoir lieu en février au Bataclan…

On comprend malheureusement la raison de ce report. Et c’est RAGE, un autre grand groupe Allemand qui nous faisait l’honneur d’ouvrir le show. Groupe qui malgré ces multiples changements de guitariste a toujours l’énergie de nous offrir une bonne prestation scénique, notamment grâce à leur sympathie, mais surtout à créer et à jouer des bons morceaux, la setlist ne comportait pas un seul morceaux ennuyeux, mais au contraire que des morceaux «catchy», pour tout admettre, musicalement j’ai même préférée Rage à Halloween. Le premier titre allait ravir les fans de Heavy/Speed Metal:

 

C’est avec Black In Mind de l’album éponyme de 1995, que le groupe entre sur scène, avec ses riffs de guitare rapides et son refrain facile à mémoriser. Le titre suivant, Send By The Devil encore plus mémorable, et encore plus rapide, un véritable hymne Power Metal qui semble avoir conquis le public, qui encourageait le groupe tout le long de la chanson. Le titre suivant,End of All Days, plus mélodique, au refrain, encore une fois, facile à mémoriser - c’est exactement ce j’entendais par «catchy», les chansons ont toutes quelque chose d’attractive, que ce soit les rythmes entrainants, les riffs entêtants ou les refrains facile à chanter. Et le morceau suivant est encore un exemple parfait, Back In Time (Ghosts1999), avec son «Never Back In Time» qui vous reste en tête dès la première écoute,  et c’est encore le même schéma voire davantage avec Down de l’album plus récent Unity (2002), où le public s’est d’ailleurs pris au jeu et chantait à l’unisson ce refrain plus Rock que Metal. Encore plus récent, les RAGE nous ont joué My Way de l’EP éponyme de 2016, titre assez simple mais efficace malgré tout. Retour à l’année 1995 avec l’album Black In Mind, encore une fois et le titre Until I Die morceau bien speed, également connu du public, qui lui a d’ailleurs inspiré un pogo comme les parisiens savent très bien le faire, encouragés par ce tout nouveau très bon guitariste Marcos Rodriguez. Le choix des deux derniers morceaux était clairement un choix conscient, l’un est un grand classique du groupe du troisième album Perfect Man (1988): Don’t Fear the Winter et l’autre est LE morceau qui a fait chanter absolument tout le public et LE morceau le plus accrocheur de la setlist - Higher than the Sky (End of all Days 1996) où le groupe s’est amusé à mixer dans leur chanson (de façon parfaite) le fameux refrain «Sweet Home Alabama» de Lynyrd Skynyrd mais aussi Holy Diver de Dio, ce qui a ravi tout le monde. Le temps est passé beaucoup trop vite et ça c’est un signe qui ne trompe pas.

 

C’est désormais au tour d’HELLOWEEN de monter sur scène pour un concert qui n’était étonnement pas sold out, ils ont en effet perdu quelques fans depuis que Michael Kiske a été remplacé en 1993 par l’actuel chanteur Andi Deris, il semble que beaucoup ne s’en remettent pas, mais après toutes ces années il est difficile de croire que cette raison s’applique encore. Mais ce qui est certain, c’est qu’ils ont des fans loyaux, le public était mixte, tous les âges étaient aux rendez-vous, et tous avaient préservé leur énergie pour ce soir. Il a suffi de l’intro du premier classique du groupe Eagle Fly Free pour se faire bousculer dans tous les sens et entendre la fosse chanter haut et fort. Et c’était comme ça pour absolument chaque chanson, j’ai même dû me déplacer sur le côté (et oui!), chose dont je ne m’attendais pas à un concert d’Hellloween. Le morceau suivant, également bien connu du public, Dr.Stein, que j’ai personnellement toujours trouvé  étrange , mais heureusement le prochain titre m’a complètement fait oublier ce moment, titre éponyme du dernier album: My God-Given Right (2015) qui est un des meilleurs morceaux de ce dernier album, avec des riffs de guitare bien rythmés et facile à apprivoiser tout comme le refrain que vous connaitrez par cœur à la première écoute. On se plonge cette fois vers un son plus sérieux et speed avec Steel Tormentor de l’album concept The Time of theOath (1996).

 

La suivante, Mr.Torture, The Dark Ride (2000) est un single du groupe, donc un titre que le public connaît très bien, et qu’il n’hésitera pas à chanter du début à la fin, titre qui a pu démontrer le talent du guitariste Sascha Gerstner (ex - Freedom Call) grâce à ses riffs de guitare un peu plus complexes, cependant on peut lui reprocher sa présence scénique, il faisait probablement (sûrement) trop attention à ne pas se décoiffer pour bouger…Mais le morceau suivant à également ravi tout le monde, Waiting For TheThunder de l’album plus récent Straight Out of Hell (2013) qui est un très bon titre, assez représentatif de l’évolution du groupe, la mélodie au piano lui donne une identité unique car il est vrai que beaucoup de titres d’Helloween se ressemblent, et on s’en rend compte durant le concert même, on a donc besoin de titres comme lui. Retour au dernier album avec Heroes, titre moins intéressant musicalement mais avec un refrain si facile à chanter («We are, We are Heroes») que le groupe ne pouvait pas passer à côté. Un passage par l’album qui introduira Andi Deris comme le nouveau chanteur du groupe, avant de retomber dans le nouvel album, avec Where the Rain Grows (Master Of theRings 1994), un titre qui montre bien les capacités de la voix d’Andi Deris et celles des guitaristes, avec ses longs et rapides solo de guitares. Lost in America vient ensuite, encore une fois un choix conscient, car le refrain est encore un de ces refrains que tout le monde chantera. Power retentira ensuite, de l’album de 1996 The Time of the Oath à nouveau, un titre qui ressemble à beaucoup d’autres, et surtout à My God Given Right, j’avais l’impression de l’entendre encore une fois, ce qui n’est pas un bon sentiment dans un concert, surtout que leur discographie est très large. C’est désormais l’heure pour une ballade, Forever and One (Neverland), heureusement ils n’en ont fait qu’une seule, et elle n’était pas si mauvaise, assez riche d’ailleurs, avec des sonorités différentes (années 60) qui lui donnaient un peu plus de profondeur et d’originalité.
Retour au classique ensuite, à plusieurs classiques d’ailleurs, ils ont combiné plusieurs titres en un, chose que je n’avais pas compris au début, et ni à la fin d’ailleurs, ils ont donc choisi des chansons très connues telles que: Halloween / Sole Survivor / I Can / Are You Metal? / Keeper of theSeven Keys. Puis c’est l’heure du rappel avec ce premier titre toujours du même album The Time of the Oath, Before the War, un bon titre aux riffs intenses qui peut faire penser à du Iron Maiden, et qui m’a personnellement redonnée l’énergie que j’avais peut être perdu à un moment entre la ballade et le Mashup. Le titre suivant était sur cette même veine, le classique Future World de l’album Keeper of the Seven Keys: PartI (1987), avec ce refrain qui a fait chanter tout le public mais pas autant que le dernier morceau du concert, titre immensément connu: I Want Out repris par Gamma Ray (actuel groupe de Kai Hansen) mais aussi Hammerfall ou encore Sonata Arctica, que tout le monde attendait, ils ont donc conclu ce show sur une touche épique, ce qui a valu au groupe un tonnerre d’applaudissement par un public qui à été (fou?) chaleureux tout le long, pour un concert non pas exceptionnel mais sincèrement agréable. Merci à
BASE Productions.

 

Helloween Setlist Le Trianon, Paris, France 2016, My God-Given Right Tour

 

 

 

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