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Peu connu du grand public, The Atomic Bitchwax devrait pourtant interpeller du fait du background de ses musiciens,

puisqu'il s'agit d'un trio composé de deux membres de Monster Magnet (le guitariste Ed Mundell et le batteur Rob Pantella) et d'un ancien Godspeed (le chanteur bassiste Chris Kosnik). Je les ai découverts cette année avec "Gravitron", leur sixième album (quand même !) sorti cette année que j'ai beaucoup aimé. Donc quand j'ai vu qu'ils joueraient un samedi soir à Toulouse au Saint des Seins, j'ai bien évidemment coché la date sur mon calendrier ! Il s'agit de la dernière date organisée par l'association Noiser pour une année 2015 qui a été fructueuse pour eux. Et fructueuse, cette date va l'être également puisque le bar concerts de la place St-Pierre est rempli à peu près aux deux tiers ce soir.


C'est un petit groupe toulousain complètement inconnu qui ouvre les débats. Et pour cause, il s'agit de leur tout premier concert ! Ils s'appellent SIMPLE JACK, ils jouent du stoner et ils ont l'air assez prometteurs. Ca n'a rien de révolutionnaire mais c'est très bien fait. Certains morceaux sont même vraiment accrocheurs. Le groupe est assez concentré (normale pour une première en live devant près de 200 personnes) mais pas inhibé : ils sont appliqués mais communiquent un minimum, enchaînent bien et surtout c'est très bien exécuté. Pas une seule fausse note n'est à déplorer ! On peut donc dire que leurs débuts sont concluants et qu'on en réentendra probablement parler dans le coin.


Après une pause relativement courte liée au fait que les concerts au Saint des Seins ont un couvre-feu qui tombe à 22h30 pour le samedi soir (la vocation du SDS étant avant tout d'être un bar), THE ATOMIC BITCHWAX investit la scène. Je ne vais pas être particulièrement long pour décrire leur prestation, car je n'en connais qu'un seul album donc ils n'ont joué que deux extraits. Le power trio va en tout cas bien mettre le feu. Les Américains savent faire parler la poudre. Ils sont très expérimentés en matière scénique et leur stoner très énergique se prête parfaitement à cet exercice. Je me rappelle que quand j'avais vu Monster Magnet au Hellfest 2011, je m'étais endormi pendant une partie du concert... Pas parce que je n'aimais pas, au contraire même, mais parce qu'ils jouaient à 1h du matin, que la fatigue de la journée s'était faite sentir et surtout que leur musique a des passages bien planant qui peuvent avoir quelques effets secondaires. Chose totalement improbable avec leur side project sans Dave Wyndorf ! Ca ne fume pas, ça tabasse  C'est beaucoup moins psychédélique, même si c'est également très influencé par le hard rock des années 1970. Les riffs sont épais et lourdement assénés, et Rob Pantella est un vrai bûcheron derrière. Certains passages sont même parfois limite punk ou motörheadiens, quand ça accélère. Le groupe a également la particularité de compter à son actif de nombreux morceaux instrumentaux, qui passent d'ailleurs parfaitement en live. Les New Yorkais joueront plus d'une heure et demie et auront réussi à convaincre tout le monde dans la salle. Du reste, je ne m'attendais pas à voir plus d'une centaine de personnes et au final il y en a presque le double. Avec l'ambiance qui va avec pour une petite salle comme le Saint des Seins.

Setlist de THE ATOMIC BITCHWAX :

Hope You Die
Ain't Nobody Gonna Hang Me in My Home
45
Giant
Kiss the Sun
Birth to the Earth
War Claw
So Come On
It's Alright
Destroyer
Coming In Hot
One of These Days
Shit Kicker
Force Field

 

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