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Avant même son ouverture, il aura fait parler de lui, ce nouveau Download Festival Paris,

le puissant Live Nation venant concurrencer le Hellfest et s’incruster à Paris en plein Euro de foot (quel sacrilège).

Puis nous avons eu les critiques sur la programmation (un peu comme les 66 millions de sélectionneurs de l’équipe de France), pas mal jugeant la tête d’affiche du samedi (Korn) pas au niveau, mais bon apparemment Motorhead était prévu et le décès de Lemmy a foutu la pagaille, les programmations de ces festivals se faisant très longtemps à l’avance niveau planning. Puis les critiques sur les horaires, le positionnement des scènes, sa possible rumeur d’annulation à cause des inondations, les grèves... n’en jetez plus, les coupes sont pleines.

Ouf le 10 juin arrive, il ne pleut plus, les portes s’ouvrent (bon alors oui difficilement), ce premier jour, une panne électrique ayant perturbé le contrôle et le cashless (paiement par bracelet) qu’il valait mieux pré-charger à la maison d’avance du coup. Beaucoup d’attente, de longues files et enfin la délivrance je suis à l’intérieur et juste à l’heure pour mon interview de Blackrain. L’accueil presse et VIP est sympa, par contre celle-ci se passera en plein air juste sur la gauche de la « mainstage » avec Gogira live, bon ça va Frank et Mat (Blackrain) sont détendus et d’excellente humeur on a fait ce qu’on a pu (à l’heure qu’il est Denis Rockmeeting est lancé dans un désespéré sauvetage sonore… à suivre).

Allez direction la stage 2 qui est à l’opposé de la mainstage pour aller assister au concert d’Avatar dont le dernier album est très bon, de la marche c’est agréable il fait beau le site est magnifique, l’immense maison du merchandising est en plein milieu, le concert a déjà débuté (oui j’ai flâné histoire de découvrir l’environnement). J’avais choisi aussi ma liste de concerts ne voulant pas essayer de tout voir à peu près pour éviter de tout survoler, donc Avatar déjà du milieu du site le son est bon, la scène est immense et il y a déjà du monde, le show est rodé : Johannes Michael Gustaf Eckerström (voix) assure le spectacle brillamment (ils aiment se déguiser et se maquiller ces Suédois), musicalement ça joue et ils remporteront un franc succès, une très bonne découverte pour beaucoup.

Direction la mainstage pour Deftones, évidemment les horaires se succédant à la minute près, ça oblige à laisser

tomber le concert en cours histoire d’être bien placé. Le son est énorme, le public présent, la prestation parfaite hélas leur musique m’a toujours déprimé je me suis donc glissé vers la stage 3 juste à côté où le show de Blackrain se préparait. Pose nourriture en attendant, il y en avait vraiment pour tous les goûts sur le site food truck buvette bar à vin et cidre, du classique pour les habitués des festivals.

 
 
 
 
 
 
 
 

Début du concert de Blackrain à noter la stage 3 est la plus petite mais est couverte, les fans du groupe et les curieux sont présents, le groupe attaque pied au plancher hélas le son est moyen (trop de basse) celui-ci s’améliorant sensiblement ensuite, je ne suis pas particulièrement fan de leur musique mais le changement de management et un excellent nouvel album ont visiblement un effet bénéfique sur l’attitude, plus de simplicité et d’efficacité devant un public ravi ; une bonne prestation. Le concert d’Anthrax à la même heure sur la scène 2 fut aussi d’après les présents un bon concert avec une bonne affluence.

Il est presque 20h la foule afflue sur la mainstage pour Iron Maiden. La voix claire et nette de Bruce Dickinson retentit alors avec une sonorité remarquable, il est bel et bien de retour, globalement le son est excellent même en s’éloignant de la scène, le set faisant la part belle aux nouveaux titres et aux classiques. Vers la fin se présentera aussi le vibrant hommage rendu par Bruce à Guillaume B.Decherf, ainsi qu’aux autres victimes, ponctué par un « ici c’est le Bataclan » ; un super concert pour les fans (dont je ne fais plus partie).

J’avais pour ma part décidé de m’éclipser, voulant assister au concert de Ghost sur la stage2, et je n’étais pas le seul, beaucoup de monde étant déjà sur place pour le groupe qui monte, qui monte... Mon « doc » préféré m’avait révélé le matin que Papa Emeritus III était très malade, effectivement il annonça la couleur d’entrée et le set se déroula avec

moins de justesse et de verve de sa part, ce qui ne perturba pas le groupe pourtant occupé à combattre un son parasite sur 2-3 titres, le dit son un poil trop fort ce qui n’est pas fréquent chez Ghost, bon ça restera une bonne prestation écourtée mais en-dessous de ce qu’ils sont capables de faire (remember La Cigale).

Déception du jour : avoir raté Tremonti au même horaire que Ghost.

Voilà 23h30 il est temps de rentrer et de se reposer pour attaquer le deuxième jour.
Pascal

 

Patrice du Houblon - Pour un festival plus encore que pour un concert, l'organisation tient une place primordial pour le ressenti des mélomanes.

Le Download est sensé venir dans nos contrées fort de leur expérience acquise ces dernières années en Angleterre. De surcroit, cet organisme a remplacé l'historique et légendaire "Monsters of Rock". Alors quelque part, on est en droit d'attendre une production proche de la perfection.

J'ai décidé de positiver, alors on va dire que ce ne fut pas trop mal dans l'ensemble et que les principaux griefs (entrée trop lente et accès au cashless pénible) sont à créditer autant à l'orga qu'aux festivaliers eux-mêmes, à mon humble avis. Il suffisait d'anticiper, dans les deux cas.

Grande satisfaction pour les navettes : les bus de la RATP ont assuré une bonne rotation au pour l'aller comme pour le retour. Avec un peu de ruse et d'astuce on pouvait faire le (long) trajet assis.

Satisfaction également pour les échoppes et boutiques en tous genres, offrant une grande variété de services.

Satisfaction pour la taille des scènes et les écrans géants disposés pour satisfaire le plus grand nombre.

La sonorisation dépendait des artistes. Excellente pour IRON MAIDEN, GHOST, et très bonne pour ANTHRAX.

Sanitaires corrects.

Le principe du paiement sans monnaie est astucieux et pratique. Mais pour tous ceux qui, comme moi, (et je n'étais manifestement pas le seul) n'ont pas estimé devoir créer leur compte ET le créditer avant le festival ont dû subir de longue files d'attentes … Très pénible lorsque l'on sort d'une autre longue file d'attente pour accéder au site du festival… Ajouté à cela une panne qui aurait semble-t-il pénalisé le début des opérations … Bref, les premiers groupes ont forcément pâti de ce détournement d'attention, et c'est bien dommage pour eux.

Je persiste à déplorer la mise en concurrence des scènes. Trois scènes accueillent les artistes parfois en mêmes temps, d'autres fois les artistes commencent sur leur scène alors que les autres n'ont pas fini (Ghost/Maiden). C'est du fast-food metal, quoi. Même reproche qu'au Hellfest sauf que là, les scènes 1 et 2 ne se jouxtent pas. Je préfère les festivals laissant plus d'opportunité de découvertes et de surprises. De fait, je n'ai pas pu/su/voulu découvrir beaucoup des groupes que j'ai ainsi dû écarter de ma bienveillante attention. Tant pis pour Avatar, We came as romans, Beartooth, Blackrain, the Raven Age, et the Wild Lies.

Dernier grief (après j'arrête, promis), les anglicismes tout à fait dispensables ; j'aurais mieux apprécié "scène principale" au lieu de main stage, "scène 1" au lieu de stage 1, "monnaie virtuelle" ou "électronique" au lieu de cet affreux et énigmatique "cashless".

Météo : temps lourd et menaçant une bonne partie de la journée. Mais pas de pluie et un petit vent agréable.

Je ne parlerai donc pas ou peu des groupes que je n’ai pu apprécier pour les raisons évoquées ci-haut.

Je suis allé à cette édition surtout pour revoir IRON MAIDEN, ANTHRAX et RAMMSTEIN, pour découvrir GHOST et VOLBEAT et, plus globalement pour revivre les sensations d'une grande messe pour metalleux et revoir des amis.

Pour les autres groupes, j'escomptais faire des découvertes malgré tout, ou redonner une nouvelle chance de séduction pour ceux que je n'avais pas apprécié lors de prestation sur scène d'ouverture ces dernières années (GOJIRA, SABATON, TRIVIUM).

16h30-17h30 : Nous sommes dans les files d'attentes à l'entrée puis pour le cashless lorsque GOJIRA est sur scène. Assez proches donc pour évaluer la prestation. Mon avis reste inchangé ; ce n'est pas mon style de prédilection, trop braillard et monolithique.

18h30-19h30 : DEFTONES. Premier groupe de l'après-midi où j'ai pu me poser face à la scène pour tenter de découvrir. Mais je n'ai pas été touché par la grâce. Désolé.

19H30 - 20H20 : ANTHRAX. Servi par une très bonne sonorisation, ils m'ont paru toujours efficaces. Ce n'est pourtant pas mon style de prédilection, mais je sais écouter avec plaisir cette musique que j'écoutais davantage dans les 80's. C'est cependant la sixième fois que je les vois, tant ils ont assuré de premières parties.

Leur succès est aujourd'hui encore mérité et pourtant, après leur reprise de Trust "Antisocial", alors que le concert n'est qu'à mi-programme, une forte partie du public (que je finis par suivre pour ne pas être lésé), entame un vaste mouvement de foule en direction de la scène principale afin sans doute de se garantir une bonne place. Dommage pour eux, car c'était sans doute le premier gros groupe à ne manquer.

PROGRAMME You Gotta Believe Caught in a Mosh Got the Time (reprise de Joe Jackson) Fight 'Em 'Til You Can't Evil Twin Antisocial (reprise de Trust) Breathing Lightning Indians.

20H35 - 22H35: Les membres d'IRON MAIDEN ont été servis également par une excellente sonorisation et ont disposé de surcroît d'une mise en scène fascinante (inspiration civilisation MAYA).

Les récents soucis de santé de Bruce survenus l'an dernier m'inquiétaient sur sa capacité à chanter son répertoire. Très vite, il nous a rassuré ; sa voix excelle autant qu'auparavant notamment dans les aigus, et il conserve une énergie étonnante ! Bruce conserve une vitalité transmissible, à l'instar de Steve Harris, toujours aussi svelte et dont la basse sort des parties toujours aussi superbement exécutées ! Les guitaristes historiques Adrian et Dave rivalisent de virtuosités et de mélodies entêtantes pendant que les gesticulations de Jannick, pantin de service, sont toujours aussi affligeantes à regarder. Quant à Nicko McBrain, il reste le talentueux métronome plein de bonne humeur ! IRON MAIDEN a su respecter son public tant par le programme que la mise en scène changeante et la sonorisation. Ce sont des grands. J'attends déjà la vingt-et-unième fois de les revoir !

PROGRAMME If Eternity Should Fail Speed of Light Children of the Damned Tears of a Clown The Red and the Black The Trooper Powerslave Death or Glory The Book of Souls Hallowed Be Thy Name Fear of the Dark Iron Maiden

RAPPEL : The Number of the Beast Blood Brothers Wasted Years

22H30 - 23H30 : GHOST cultive le mystère en restant dans l'anonymat de pseudonymes pour ses membres et en entretenant une troublante atmosphère de satanisme théiste.

Il cultive également un paradoxe : leur musique et la voix du chanteur rappellent les sonorités de grands groupes de rock traditionnels tels que Blue Oyster Cult et pourtant leur apparence rappellent davantage celle des groupes de black metal tels que Mercyful Fate.

Sur scène encore davantage que sur disque, l'écoute de cette musique produit une sorte d'envoutement, sans doute lié à la frappe forte et binaire de la batterie accompagné du clavier aux sons d'orgue d'église ainsi que de la voix douce de son chanteur.

Personnellement je suis plutôt réticent à leur démarche spirituelle militante et pourtant en les découvrant sur leur scène je n'ai pas pu retenir mes balancements.

Grâce à une sonorisation parfaite, au charisme de son chanteur et au talent des musiciens le groupe a su capter l'attention de la majorité du public resté après la prestation de Maiden.

A n'en point douter, ce soir ils auront fait de nouveaux adeptes. Amen.

PROGRAMME From the Pinnacle to the Pit Ritual Prime Mover Cirice Year Zero Absolution Mummy Dust Monstrance Clock.

 

 

 

Articles - Mises à jour précédentes.

27/05/2016
-
Le running Order en ligne ICI.

21/03/2016 - .,, bouclent l'affiche Rendez-vous du 10 au12 juin !


03/02/2016
-
Les pass samedi sont en vente, notre nouveau site est en ligne, et surtout, 21 NOUVEAUX GROUPES REJOIGNENT L'AFFICHE, dont SAXON et BLACKRAIN !
Et ce n’est pas fini ... Les légendes du rock, Iron Maiden, préparent leur retour en France !
ByZegut confime l'annonce officielle de téte d'affiche vendredi avec Iron Maiden (unique date en France) et rajoute que le dimanche ce sera Rammstein.

Dans le cadre de leur tournée tant attendue - The Book of Souls World Tour – Bruce Dickinson dirigera vers Paris le « Ed Force One », son énorme Boeing 747–400 destiné au transport sur plus de 88 000 kms et 35 pays, du reste du groupe, de leur équipe de production et de tout le matériel pour leurs concerts.
C’est le 10 juin 2016 au Download Festival à Paris, que le groupe proposera son unique date en France !
Bruce précise :
« Notre dernier concert commence à dater et nous sommes impatients de repartir en tournée. Maiden se nourrit de ses concerts et du plaisir de jouer pour nos fans, c’est ce que nous préférons. Nous avons hâte de revenir à Paris, sur l’Hippodrome de Longchamp, dans le cadre du Download Festival en France.
Nous ne nous sommes pas encore mis d’accord sur la setlist et nous ne le ferons pas tant qu’on n’aura pas commencé à répéter. Néanmoins, nous avons vraiment envie de jouer un certain nombre de nos nouveaux titres, sachant que l’enregistrement de The Book of Souls s’est vraiment fait dans des conditions proches du live. Après, étant donné notre trop longue absence auprès de nos fans français, je suis certain que nous trouverons le moyen de jouer plusieurs de nos classiques. Nos fans devraient être contents du show sur lequel on aura réfléchi. Nous sommes en pleine réflexion créative sur cette nouvelle tournée et soyez sûrs que nous donnerons tout pour vous offrir un show vraiment spectaculaire!!! Votre patience mérite clairement récompense. On a hâte de tous vous revoir l’année prochaine, au Download Festival à Paris. »
► Tarifs :
- Billet 1 Jour (10 Juin) : 66 Euros
- Pass 3 Jours (10, 11, 12 Juin) : 148.50 Euros
► MISE EN VENTE : VENDREDI 23 OCTOBRE À 10H.
Sur www.downloadfestival.fr et dans les points de vente habituels.

10/10/2015 : Le Download festival à Paris se concrétise avec un site officiel ici et une page Facebook.

Les 10, 11 et 12 Juin 2016, Paris accueillera la première édition Française d’une des références des festivals rock, le DOWNLOAD Festival.
 
Créé en 2003 sur le circuit de Donington Park dans le Leicestershire en Angleterre, en lieu et place du Monsters of Rock, il propose à chaque édition les meilleurs concerts de la grande famille du rock.
 
En France, c’est dans le cadre de l’Hippodrome de Longchamp que le rock sous toutes ses formes sera célébré pendant 3 jours.
 
Vous retrouverez plus d’informations dans les prochaines semaines. Tenez-vous prêts !
 
Finalement, pas d'Iron Maiden ou de Rammstein au Hellfest 2016? Selon Francis Zegut, toujours bien informé, les deux mastodontes ont peut-être choisis de poser leurs gigantesques scènes à Paris à la première édition française du Download Festival.


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DOWNLOAD Paris Festival 2016 - Iron Maiden - Rammstein - Hippodrome de Longchamp 10 - 12 juin - 2.5 out of 5 based on 2 votes