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On dit souvent "Voir Syracuse et puis mourir".

Syracuse est sans doute une ville superbe qui recèle de nombreuses perles. J'irai peut-être pour mes vieux jours. Difficile de le savoir. En tous les cas, le "Voir Paul McCartney et puis mourir" a pris tout son sens après ce sublime concert s'étant tenu au Stade de France en cette journée particulièrement très chaude du 11 juin. Macca est certainement pour bon nombre d'entre nous, celui qui avec ses compères de toujours, nous a ouverts le chemin en termes de découvertes musicales, la Genèse quoi.....Alors oui, il y a de l'émotion quand on va voir Paul McCartney.

Comme pour les précédentes fois, je n'avais pris de billet pour la bonne et simple raison que les places les plus intéressantes étaient parties en un éclair. Après une négociation nettement plus facile que les deux précédentes, je dégotais un ticket pour seulement 30€, ayant pour ma part décidé de ne pas mettre plus. Enfin si, pour acheter le superbe programme qui coûtait 20€. Et ça, je n'étais pas obligé de le dire à mon revendeur....mdr J'ai toujours été plus programme que tee-shirt.

Le SDF est déjà bien rempli, l'accès ayant été autorisé à 18h30. Quant à moi, je pénètre dans l'enceinte aux alentours de 20h30.

De vieilles photos défilent du bas vers le haut provoquant des clameurs de la foule à chaque fois qu'apparaissent notamment des clichés des Beatles.

 

Sous le coup de 21h, Sir Paul McCartney apparaît enfin sur un Eight Days A Week endiablé. Vous imaginez bien que la foule est à ce moment-là devenue presque incontrolable voire même hystérique. Ce n'est pas la Beatlemania quand même, mais on sent que pour certains ou certaines, on n'en est pas très loin. Oui mais moi, je suis quand même zému, le palpitant s'emballe quand même, me faisant penser au jour où l'on m'a offert à l'âge de 13 ans l'album bleu des Beatles et que je n'ai eu de cesse d'écouter depuis....Oui, je l'avoue, l'émotion est palpable au moment précis où je le vois monter sur scène, muni de sa légendaire basse Hofner. N'oublions pas que Macca a sorti en 2013 un album intitulé New que je n'ai pas pris soin d'écouter soit dit en passant et c'est donc logiquement que nous aurons droit à une pléiade de titres issus de cet album. Save Us en constitue le premier extrait. Les accords si reconnaissables de Got To Get You Into My Life suscitent de toute évidence une joie indescriptible dans le public qui reprend avec ferveur le refrain de ce titre incontournable. A l'issue du titre, Paul nous lance un enthousiaste "Bonsoir Pariiiiiiiiiiiiis" suivi d'un "Paris est magiiiiiiiiiiiiiiiiique !!!!!!!!!!!!!!!!!" qui l'est tout autant. Il faut noter ensuite que les lights sont impressionnants et que les écrans lorsque les titres des Beatles sont passés en revue, proposent des vieilles photos mais aussi des animations où l'on aperçoit les 4 de Liverpool.

 

Paulo tient à faire un p'tit détour du côté des Wings avec un superbe Listen To What The Man Said de Venus And Mars réédité récemment en édition deluxe puis en solo Temporary Secretary issu de McCartney II paru en 1980. Le groupe qui joue ensemble depuis très longtemps, le plus ancien étant le claviériste Paul "Wix" Wickens qui accompagne Paulo depuis 1989, fait preuve d'une redoutable cohésion. Let Me Roll It des Wings, entrecoupé d'un Foxy Lady de Hendrix tout à fait bienvenu et son refrain entêtant captivent le public tandis que Paperback Writer lui et sa trame quasi hard rock, suscitent, vous l'imaginez bien, l'enthousiasme le plus communicatif qui soit chez mes voisins. Eux, au moins, ils me laissent prendre des photos......mdrrrr

On continue avec un My Valentine du plus bel effet, titre qui, initialement, figure sur l'album de 2012, Kisses On My Bottom où apparaît la belle Natalie Portman sur les écrans géants. Pas facile de capter l'instant où elle apparaît d'ailleurs sur l'écran central.

On revient un instant sur The Long And Winding Road interprété de fort belle façon pour nous envoler ensuite façon Wings sur Nineteen-Hundred And Eighty-Five et Maybe I'm Amazed, superbe déclaration d'amour adressée à Linda en 1970 sur McCartney. Belle version, vraiment. Mes voisines ont les yeux qui brillent à cet instant précis.

Intéressant aussi d'aller chercher I've Seen A Face issu de Help. Ca continue sur le pétillant We Can Work It Out que j'ai entendu plus que de raison sur l'album rouge.

Ce que beaucoup considèrent comme étant son meilleur album solo à savoir Ram, le voici représenté dignement représenté par Another Day. Puis le single de 2014, Hope For The Future nous est proposé dans une version assez conventionnelle mais très sympa.

 

And I Love Her brasse son lot d'émotion. Au lieu des briquets d'antan, ce sont des portables qui s'allument. Ca a moins de charme certes mais l'émotion reste intacte.

 

Blackbird et sa mélodie si simple dans l'approche nous envoûtent à tel point qu'il n'est pas utile de composer des morceaux ultra-complexes pour toucher son auditoire. Et ça, McCartney a toujours eu ce talent. Quelle belle version, mes amis !!!!!!!!!!!! New et Queenie Eye nous rappellent que le Paulo a un album du même nom à promouvoir.

Vont alors s'enchainer 9 titres des Beatles sans temps mort : Lady Madonna, All Together Now dédié aux jeunes enfants, un court extrait de Yellow Submarine, Michelle et son phrasé en français repris bien évidemment par tous les spectateurs, Lovely Rita, Eleanor Rigby, Being For The Benefit Of Mr.Kite (j'aurais préféré Fixin' A Hole de Sgt Pepper), Something avec une intro très dépouillée et Ob-La-Di, Ob-La-Da. Ce dernier titre sert de prétexte à faire participer l'immense public du Stade De France qui répond au quart de tour.

La douce intro de Band On The Run des Wings qui débouche sur ce riff éternel plaqué tel un avion passe sans difficultés le mur du son. Sans doute mon morceau préféré des Wings.

A propos d'avion, Back In The USSR et ses célèbres réacteurs en guise d'introduction puis son riff pachydermique viennent carrément "bombarder" et atomiser l'immense Stade de France. Les écrans géants s'affolent en diffusant des images d'une époque soviétique révolue.

On arrive dans la dernière partie du show principal et c'est un Let It Be particulièrement émouvant qui résonne dans le mythique stade. Cette chanson, je l'ai tellement chantée dans ma petite chambre d'ado que je connais les paroles par coeur comme beaucoup de fans des Beatles. A chaque fois que je l'entends, il y a quelque chose qui se passe en moi. J'ai le palpitant qui bat à 100 à l'heure. Le mot "EMOTION" n'est pas assez fort pour traduire ce que je ressens. Je le dis, cette chanson a un incroyable pouvoir émotionnel....Putain oui....

Attendez, c'est loin d'être fini puisque dans un déluge d'effets pyrotechniques déferlent les accords de Live And Let Die. Le Paulo, il a mis les petits plats dans les grands.

L'autre grand moment que nous attendons tous, c'est bien évidemment Hey Jude que j'entonne avec conviction avec mes voisins et voisines. Il s'agit là d'une véritable communion notamment lors des fameux "na na na na na Hey Jude", le Paulo ne faisant pas semblant d'inciter le public à chanter encore plus fort. C'est tout simplement GRANDISSIME !!!!!!!!!!!!!!!!

Le groupe s'en va souffler quelques minutes car comme je l'ai dit précédemment, il fait lourd et pour un monsieur de 72 ans, il est impératif qu'il aille se désaltérer au plus vite.

Sous les acclamations du public parisien, notre Paulo visiblement fatigué revient pour accueillir une jeune femme sibérienne qui n'avait que pour désir qu'un p'tit hug à savoir une petite accolade puis entonner un Another Girl issu de Help suivi des trépidants Hi Hi Hi des Wings, Can't Buy Me Love et I Saw Her Standing There des Fab Four.

Le rythme d'interprétation est quand même très rapide pour un monsieur qui demande à son public s'il veut encore "rocker", public qui, bien sûr, ne se fait pas prier. Yesterday et sa mélodie belle à pleurer renversent le stade qui chavire d'émotion d'un seul coup. Une mélodie qui m'a accompagné depuis tant d'années, interprétée de façon bouleversante. Mais qui va la chanter quand il ne sera plus là ? Un autre grand moment du concert si tant et si bien que l'on est tenté de dire que chaque minute fut un grand moment.

Helter Skelter emporte tout sur son passage puis Golden Slumbers enchainé à Carry That Weight et The End concluent de façon magistrale ce concert anthologique qui s'achève avec un feu d'artifice absolument grandiose.

Comme je le disais au début de cette review, je pense qu'aujourd'hui, je peux mourir tranquille, rassuré d'avoir vu en ce mercredi de juin, ZE MONUMENT de la musique que nous aimons tous. Merci pour tout, Monsieur Paul !!!!!!!!!!!!
Plus de videos ICI.


 

Eight Days a Week
(The Beatles song)
Save Us
Got to Get You into My Life
(The Beatles song)
Listen to What the Man Said
(Wings song)
Temporary Secretary
Let Me Roll It
(Wings song) (w/ "Foxy Lady" snippet)
Paperback Writer
(The Beatles song)
My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
(Wings song)
The Long and Winding Road
(The Beatles song)
Maybe I'm Amazed
I've Just Seen a Face
(The Beatles song)
We Can Work It Out
(The Beatles song)
Another Day
Hope for the Future
And I Love Her
(The Beatles song)
Blackbird
(The Beatles song)
Here Today
New
Queenie Eye
Lady Madonna
(The Beatles song)
All Together Now
(The Beatles song)
Yellow Submarine
(The Beatles song) (snippet)
Michelle
(The Beatles song)
Lovely Rita
(The Beatles song)
Eleanor Rigby
(The Beatles song)
Being for the Benefit of Mr. Kite!
(The Beatles song)
Something
(The Beatles song)
Ob-La-Di, Ob-La-Da
(The Beatles song)
Band on the Run
(Wings song)
Back in the U.S.S.R.
(The Beatles song)
Let It Be
(The Beatles song)
Live and Let Die
(Wings song)
Hey Jude
(The Beatles song)
Encore:
Another Girl
(The Beatles song)
Hi, Hi, Hi
(Wings song)
Can't Buy Me Love
(The Beatles song)
I Saw Her Standing There
(The Beatles song)
Encore 2:
Yesterday
(The Beatles song)
Helter Skelter
(The Beatles song)
Golden Slumbers
(The Beatles song)
Carry That Weight
(The Beatles song)
The End
(The Beatles song)

 

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